Suture (Blu-ray) : Le test

Date : 24 / 07 / 2012 à 20h10
Sources :

Source : Unification France


Sutures


Disponibilité : 3 juillet 2012
Distributeur : Emylia

Ce qu’ils en disent


La vie d’un groupe d’amis de longue date prend un détour mortel lorsque leur chemin croise celui d’Alexander Tatum, un chirurgien militaire. C’est un chasseur, traquant ses victimes avec le plus grand soin. Très vite, ces jeunes se rendent compte qu’Alexander n’est que le début des ennuis. Ils se retrouvent empêtrés dans une lutte pour leur survie face à un homme d’affaire sociopathe et son équipe démoniaque. Ces monstres ne reculeront devant rien pour continuer leur trafic d’organes…


Ce qu’on en pense


Le décor est planté, ça va saigner, préparez-vous. Et très classiquement, le film débute par une première demi heure classique (je l’ai déjà dit ?) de présentation des personnages, ultimes pré-adultes, post-ados américains (avec un QI s’approchant de celui d’un tire bouchon) qui partent s’aérer les neurones à la campagne. Mais ici ce n’est pas ce qu’on leur demande (les neurones) parce qu’on a un casting de belles gueules aux physiques plutôt avantageux. En même temps c’est bien ici tout le principe du film. Isolé dans une maison (un château ?) près d’un lac, ils vont commencer à subir les attaques de ce chirurgien apprenti sorcier, mélange entre le Kurgan et le docteur Frankenstein qui va les enlever un par un pour le compte d’un trafiquant d’organe, mais pas seulement, il fait aussi cela pour la science... C’est l’argument neuf du film, qui lui donne cette petite originalité qui le différencie d’un Hostel, d’un Saw ou d’un quelconque film de ce genre.

L’explication de ce trafic d’organe vaut ce qu’elle vaut mais elle n’est que le prétexte à des scènes de torture à la Hostel. C’est à la fois tordu et malsain, on regrette parfois que les acteurs ne soient pas assez crédibles, surtout dans le camps des méchants, ils manquent un peu de charisme et sont un peu trop caricaturaux. Par contre, tout ce qui est scènes d’amputations, de prélèvements d’organes ou d’exécutions sont particulièrement bien réalisées et font froid dans le dos. Cette partie là est plutôt réussi, elle sauve littéralement le film.

Un tel film, même s’il est bien crade et gore (c’est là tout de même le cœur du film), aurait pu facilement sombrer dans un voyeurisme malsain et inutile (entendez par là trop profiter de la situation pour déflorer les jeunes femme mais rappelez-vous les américains sont puritains... au moins au cinéma). Mais là rien de tout ça dans le film (mis à part cette opération de récupération de prothèse mammaire en direct) ce qui peut s’expliquer par le fait que le réalisateur est une réalisatrice et qu’elle fait preuve peut être d’un peu plus de finesse. L’autre originalité vient de la narration du film qui est faite à base de flashbacks de la rescapée qui raconte toute son aventure en détail à un (beau) policier à son chevet.

Premier film de la collection "Avenue de l’horreur", Sutures reste un film divertissant sans trop de prétention qui se laisse regarder mais qui est loin de révolutionner le genre. La révélation finale totalement inattendue laisse perplexe parce qu’improbable et complétement inutile. Mais cela ne gâche pas le plaisir que peut procurer ce genre de film d’horreur. C’est une petite série B sympathique, un "torture porn" virant au slasher dans un huis-clos étouffant. Amis du gore et du dérangeant, ce film est pour vous.

Addendum : Je tiens à préciser que la note orange n’est pas une mauvaise note, mais on est pas non plus en présence d’un très bon film, c’est un film "moyen" que je noterai d’un petit 11 ou 12/20 soit un orange dans notre nouvelle notation.

Caractéristiques techniques


• Vidéo : 1.85 - 1080p AVC - 16/9 natif
• Audio : Anglais et Français 7.1 DTS High Res Audio, Français Dolby Digital 5.1
• Sous-Titres : Français
• Durée : 83 min

Sans avoir la prétention de révolutionner l’histoire des galettes, l’image de ce film reste tout a fait correcte sans toutefois être extraordinaire. Elle s’accorde bien au sujet du film en restant glauque et sombre.

Deux pistes sonores en 7.1 de très bonne qualité (la VF un ton en dessous) qui réagissent bien aux bons moments malgré une musique omniprésente un poil trop forte. Rien de révolutionnaire, mais ce qu’il faut comme il faut.

Bonus


• Making-of (52’48)
Attention, comme à son habitude, le making-of n’est pas sous-titré et reste accessible uniquement aux gens (très) à l’aise avec l’anglais. C’est dommage parce que sur une aussi grande longueur on a de nombreuses choses importantes et intéressantes. On débute par la présentation du chateau où est tournée la première partie du film. Scènes de tournage, interview d’acteurs ou de l’équipe technique où l’on apprend que Carlos Lauchu qui joue Alexander (le méchant) est aussi producteur et scénariste. On passe ensuite dans le véritable hôpital où a été tournée la suite beaucoup plus sanglante... On passe ainsi de lieu de tournage en lieu de tournage . La force de ce making-of c’est que la caméra qui suit ce tournage est vraiment là en spectateur, ce qui nous plonge dans le tournage comme si nous y étions en nous proposant une véritable visite.


Visuels


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