Crépon-Man

NuqneH !

Dans la série des idées géniales que j’ai l’honneur de vous soumettre, j’ai eu l’idée d’un super-héros particulièrement humain et torturé… J’ai nommé Crépon Man !

Petit magasinier chez Stark Industries, Tino Karts est muté à Ripaton-les-belles-chaussettes, dans un centre commercial où la guerre des syndicats fait rage. Il se retrouve asservi par l’un d’eux, la CGT (Coagulation des Galères dans le Travail), qui prône la grève totale et à outrance. Atroce !

Tino tente de se libérer, mais il est gravement blessé dans son amour-propre, qui devient un amour-sale et il tente alors de purifier ce dernier avec un stock de papier crépon, dont il abuse sans modération. Horrible !

Tant et si bien qu’il s’en fait une armure rouge et dorée qui enrobe intégralement son corps. De plus, il se crée des armes : en lançant le bras avec force, il envoie des boulettes de crépon dans les yeux de ses ennemis. Terrible !

Devenant directeur du magasin du centre commercial, il devra gérer son service avec son assistante Cunégonde Pot-de-poivre, et surtout se battre contre des syndicats ennemis ayant loué les services de super-vilains : Post-it Man, Rubafix Man, Moltonel Man, Kleenex Man… Terrifiant !

Féru de technologie et quasiment génial dans son domaine, il fait évoluer son armure de papier crépon en y incorporant des fils de boucherie qui, longeant le costume, permettent, en tirant dessus avec les dents de : resserrer son costume quand il a tendance à se relâcher ou s’effilocher, ouvrir sa braguette et sortir son engin sans les mains, entrouvrir son masque pour, au choix, regarder où il va ou zieuter un épisode de "Hélène et les garçons". Lamentable !

Son plus grand ennemi est le Mandarin, le patron du restaurant chinois du même nom. En effet, cet abominable tenancier éprouve un plaisir malsain à inviter Crépon Man dans sa gargote, d’où il ressort son armure imprégnée des odeurs de cuisine chinoise frelatée. Ignoble !

Dès lors, chacun s’éloigne de lui lorsqu’il passe dans la rue. Cela a même failli trahir son identité secrète, car ces miasmes l’imprégnaient même lorsqu’il avait ôté son costume. Heureuse-ment, il a réussi à faire passer cela pour le dernier parfum de Jean-Pol Thiauguer. Ingénieux !

Je vous propose, avant d’aller au lit, un document rare, la photo de Crépon Man, prise par Peter Parker, photographe de Presse.

Et comme disait Khaless : "Mais jusqu’où ira-t-il dans son délire ? Et votre Terre résistera-t-elle ?"

Qapla’

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