Star Trek Insurrection Begaud

Date : 02 / 03 / 1998 à 00h00

Insurrection


Star Trek : Insurrection Par Stéphane Bégaud


Star Trek : Insurrection, c’était avant tout Star Trek IX. 1, 3, 5, 7... La
fameuse malédiction a voulu que les épisodes impairs de la saga cinéma de
Star Trek soient... hum... pas forcément aussi bons que les épisodes pairs,
pour rester courtois. Rappelez-vous Star Trek V : The Final Frontier pour
vous en convaincre... Ou plutôt évitez de vous en rappeler. Bref, des fans
du monde entier attendaient avec anxiété de savoir si la malédiction allait
s’abattre à nouveau et condamner le capitaine Picard et son équipage à connaître eux aussi les joies du feu de camp autour duquel on
chante " Au clair de la Lune "...

Eh bien, les premiers échos qui nous parviennent d’Amérique, d’Allemagne et
de Grande-Bretagne sont plutôt rassurants. (Rappelons que le film, le 11
décembre dernier aux USA, a été découvert en Europe par les Allemands et
les Britanniques au Nouvel An, et qu’il sera sur les écrans français
le 3 mars 1999...).


Unification a collecté pour vous quelques renseignements : le film a été
bien accueilli, et la plupart des critiques parues dans la presse ou sur
les sites des fans accordent un bon point à Jonathan Frakes pour ce
deuxième essai somme toute réussi. L’opinion générale témoigne en effet
d’une mouture 98 divertissante, bien que réalisée avec un esprit plus léger
que First Contact.

L’humour et l’interaction entre les personnages y
semblent en effet privilégiés à l’action, avec une filiation volontaire à
Star Trek IV : Retour sur Terre. Ce n’est pas Marina Sirtis ou Gates McFadden qui s’en plaindront :
leurs personnages Deanna Troi et Beverly Crusher gagnant apparemment une
épaisseur qui leur faisait défaut dans Générations et First Contact. De l’avis
général, l’ambiance du film est donc un agréable compromis entre un humour bien
dosé, dont le rythme est naturel et jamais forcé, et quelques indispensables
scènes spectaculaires.

Du coup, les critiques américains s’accordent à dire que le suspens n’est
pas délirant : les gentils vaincront, les méchants seront punis,
l’Enterprise-E continuera à aller hardiment là où nul n’est allé
auparavant, etc. Une édition 98 qui ne rivalisera donc pas avec First
Contact ou Star Trek VI : Terre Inconnue, et dont l’ambition déclarée n’est
pas de révolutionner l’univers Trek mais d’y ajouter un excellent épisode.
Objectif atteint semble-t-il : reste pour nous à patienter et espérer que
la version française sera aussi réussie que la dernière fois !

Pour les amoureux des chiffres et des statistiques, sachez qu’Insurrection
a coûté 58 millions de dollars, et qu’il est déjà rentabilisé puisqu’au 11
janvier dernier, les recettes étaient déjà de plus de 63 millions de
dollars pour l’Amérique du Nord. Le premier week-end de diffusion en
Allemagne a rapporté 5,7 millions de dollars, celui en Grande-Bretagne 4,5
millions.

Voilà, c’est fini...



Quoi ?

Vous voulez en savoir plus ? Savoir de quoi ça parle ? Faut pas exagérer !
C’est Unification, ici, pas une sorte de rédaction toujours sur le qui vive
où tout le monde est là aux petits soins des lecteurs pour les renseigner
sur tout et... Le regard de la rédac’chef présidentissime venant de me
rappeler la ligne éditoriale, je m’exécute avant qu’elle ne le fasse...
Pour les curieux donc, un résumé de la situation :


Sur une planète idyllique située non loin d’un secteur saturé d’anomalies
astronomiques dangereuses vit un peuple pastoral à la technologie archaïque
 : les Ba’ku, à l’apparence humaine. A la manière des Mintakans dans
l’épisode Who Watches the Watchers ?, les Ba’ku sont observés depuis un
avant-poste camouflé par la Fédération, associé à une nouvelle race, les
Son’a, dont l’aspect est celui d’humains qui auraient abusés de liftings et
autres artifices de chirurgie esthétique. Au début du film, Data, qui fait
partie de l’équipe d’observation mixte de la Fédération et des Son’a, perd
la raison et entreprend de détruire l’avant-poste. Avec l’aide de Ba’ku, il
prend les scientifiques en otage.



Aussitôt, l’amiral Dougherty (Anthony Zerbe) ordonne à Picard et son
équipage de retrouver Data et de le neutraliser par tous les moyens dans
les 12 heures. Sur Ba’ku, Picard ne tarde pas à s’apercevoir qu’une
conspiration menée par l’amiral Dougherty et le capitaine Son’a Ru’afo (F.
Murray Abraham, connu pour avoir incarné Salieri, le rival de Mozart dans
Amadeus) doit conduire à la déportation de toute la race Ba’ku pour que la
ressource secrète de la planète puisse être librement distribuée à travers
la Galaxie. Picard, Riker et les autres choisiront-ils alors d’obéir à ces
ordres cruels et en pleine violation de la Prime Directive ou se
mettront-ils au service de la justice et du bon droit ? (Un indice : je
répète que le suspens n’est pas délirant...) Réponse en mai sur vos écrans.



Outre l’histoire et les effets spéciaux, on devrait assister à certaines
scènes mémorables entre Riker et Deanna Troi, avoir quelques échos de la
guerre entre la Fédération et l’Alliance des Cardassiens et du Dominion (on
apprendrait par exemple où le Dominion se fournit en Ketracel White, cette
drogue vitale aux soldats Jem’Hadars, depuis qu’il est coupé du Quadrant
Gamma), et retrouver en invité clin d’œil un acteur sympathique bien
connu des abonnés du Padd et des visiteurs de la dernière Journée Star Trek...>


Stéphane Bégaud


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