L’Assassin qu’elle mérite : La critique du tome 1

Date : 10 / 01 / 2011 à 00h05
Sources :

Source : Unification France




L’Assassin qu’elle mérite
Tome 1 : Art nouveau

Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Yannick Corboz
Éditeur : Vent d’Ouest
Collection : Hors Collection
Format : 238 x 322 mm
56 pages
Façonnage : Cartonné
EAN/ISBN : 9782749305554
Prix : 13.50€

Décryptage :
Le ton est posé, on est à Vienne en 1900 et la vie est dure pour la classe ouvrière. Elle est plutôt clémente pour une frange aisée de la société qui s’ennuie. Mais là où le récit devient intéressant c’est quand l’auteur décide de se faire rencontrer ces 2 mondes. Richesse et pauvreté, luxe et dépouillement. Alec, jeune homme riche et blasé décide de modeler Victor, un jeune homme pauvre pour en faire un assassin. Débute alors un travail de sape bien orchestré.

L’idée de départ, de traiter le crime ou le criminel comme une forme d’art est plutôt intéressante parce que le "elle" du titre n’est en aucun cas la jeune prostitué mais plutôt la "société". L’objectif étant de modeler un assassin à cette société, pour que celle-ci ait l’assassin qu’elle mérite. Elle illustre bien ce fossé entre les très riches qui s’ennuient et les très pauvres qui aimeraient bien ne pas s’ennuyer. Et cet argent qui a le pouvoir de rendre fou et violent. Le sexe et la maison close ici étant juste un moyen pour arriver à ses fins.

Ce premier tome, trop court n’a que le temps de poser le décor et promet une suite beaucoup plus sombre. On est happé par le récit et très vite on veut voir comment ce pauvre jeune homme va gérer sa descente en enfer. Le trait est grossi mais garde une certaine justesse qui lui permet de déployer grand nombre d’émotions.

C’est avec un plaisir coupable que l’on dévore cette BD et que l’on voit sombrer ce pauvre garçon dans les mains de son mentor calculateur et manipulateur.

Présentation de l’éditeur :
La délinquance comme forme d´art.

« Alors mon but sera atteint. J’aurais contribué, dans la mesure de mes ressources, à créer un gredin, un ennemi de plus pour cette odieuse société qui nous rançonne. » H.K. Huysmans

Vienne, 1900. Deux riches noceurs, désabusés et cyniques portent un regard impitoyable sur ce milieu artistique viennois de la Sécession qui prétend révolutionner l’art. Un soir d’ivresse, ils font le pari de transformer un jeune homme pauvre en ennemi de la société, de le façonner à leur guise, comme une œuvre d’art vivante. Ils choisissent le jeune Victor qui passait par là. À leur côté, le jeune homme va découvrir des plaisirs insoupçonnés derrière les murs de la plus prestigieuse maison close de Vienne. Un monde de volupté et de raffinement s’ouvre à lui. Un monde dans lequel il y a la merveilleuse Mathilde. Un monde qui n’est pas le sien.

Quel sera le prix à payer pour que le rêve se poursuive ?

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