Il était une fois les séries : Juliette je t’aime
JULIETTE JE T’AIME
Type : Romantique
Titre Original : Maison Ikkoku
Diffusion JAP : Fuji TV (1986)
1ère Diffusion France : TF1 (1988)
Épisodes : 96 x 24 minutes
Créée par : Rumiko Takahashi
Production : Kitty Films
Réalisateurs : Kazuo Yamazaki, Takashi Anno, Naoyuki Yoshinaga
Studio : Studio Deen
Character design : Akemi Takada
Scénaristes : Tokio Tsuchiya, Shigeru Yanagawa, Tomoko Komparu
Musique : Kenji Kawai
Au sein de la pension des Mimosas, vit un groupe hétéroclite : Hugo, un étudiant pas vraiment doué, Charlotte, une exhibitionniste, le mystérieux Stéphane et Pauline, une alcoolique patentée.
Arrive alors, la belle Juliette pour diriger la pension. Hugo en tombe imméditament, mais devra compter sur la rivalité du beau professeur de tennis, François.
Par qui la pétillante Juliette se laissera vraiment séduire ?
Les situations ubuesques se multiplient, et le pauvre Hugo n’est pas à la fête, surtout avec tous les autres pensionnaires qui ne lui facilite pas la vie.
Cette promiscuité est un classique de la vie japonaise (on garde ses anciens à la maison, et on "profite" de la vie en famille).
Dans le monde du spectacle, c’est un peu l’équivalent du vaudeville chez nous.
Dans Juliette je t’aime, c’est l’occasion de forcer les personnages à se côtoyer.
Mais au milieu de ces personnages, c’est bien Juliette qui est la plus intéressante.
En effet, son histoire est particulièrement profonde et explique ses hésitations.
Bien qu’elle n’ait que 20 ans, elle est déjà veuve, de son ancien professeur, dont elle est éperdument amoureuse.
Très marquée, elle lui a juré fidélité au-delà de la mort, et, a même donné son nom à son chien. Bien qu’il n’apparaisse jamais, son souvenir flotte toujours autour des relations de Juliette.
Elle est très froide envers ses prétendants (ce qui ajoute aux difficultés du maladroit Hugo), car elle ne veut pas qu’une nouvelle relation n’entache son ancien amour. En plus de toutes ces complications, la jalousie de Juliette marque les meilleurs moments de la série, car Hugo, s’étant déclaré, n’a pas le droit de voir d’autres filles.
De là vient son malheur. Comme si Juliette avait survécu à la mort de Roméo (le nom dans la version française n’est donc pas si mal trouvé).
Oh, on le sait tout de suite, Juliette je t’aime se terminera bien, par un mariage. L’intérêt est surtout de savoir comment les deux tourtereaux finiront ensemble, et comment les autres personnages trouveront leur place dans cette nouvelle relation.
La série a souvent été comparée à Max et Cie, non sans raison. Juliette je t’aime a pour elle de ne pas utiliser le facile biais magique, et d’être adaptée d’un manga de Rumiko Takahashi (Ranma 1/2, Lamu...).
Sa grande complice, Akemi Takada, s’est aussi chargée du character design à partir de l’épisode 27, comme elle l’a aussi fait pour Lamu, Max et Cie, Creamy ou Patlabor.
Maison Ikkoku (le nom original de cet anime) a aussi fait l’objet d’une adaptation en live, sans aucun intérêt pour qui n’est pas (très) japonais.
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