The Walking Dead - Daryl Dixon : Critique 1.04 La Dame de Fer
THE WALKING DEAD - DARYL DIXON
Date de diffusion : 01/10/2023
Diffusion : AMC
Épisode : 1.04 La Dame de Fer
Réalisateur : Tim Southam
Scénariste : David Zabel
Interprètes : Norman Reedus, Clémence Poésy, Louis Puech Scigliuzzi, Anne Charrier, Laïka Blanc-Francard, Romain Levi, Adam Nagaitis, Dominique Pinon
LA CRITIQUE (SANS SPOILER MAJEUR)
Nous nous étions quitté sur le premier véritable cliffhanger de ce spin-off, avec un Daryl séparé du reste du groupe.
Il a l’habitude de se sortir de bien plus dangereuse situation, et on ne ressent pas de peur pour lui, bien entendu.
Il faut dire qu’il a remisé sa sempiternelle arbalète pour une arme toute aussi dépassée technologiquement, mais terriblement efficace, surtout contre un grand nombre d’affamés vous entourant, et il l’utilise beaucoup dans cet épisode, qui, certes comporte plus d’action que les précédents, mais qui permet aussi de voir les pièces de l’échiquier qui s’étaient placées jusqu’ici, enfin bouger, et montrer, une partie de leurs objectifs.
Pour une fois, le fonceur Daryl aura la bonne idée de ne pas entrer par la porte de devant, mais bien d’utiliser les forces de l’union de l’espoir pour l’aider.
Ceux-ci, avant de se jeter dans la bataille, répètent un Tous Unis qui résonne comme Un pour tous, tous pour un, comme quoi nous sommes encore dans l’art (et ce n’est pas l’air du Prélude de la 1ère Suite pour violoncelle de J.S. Bach que l’on, entend dans l’épisode, ou le tableau du Pont Japonais de Monet, qui fait l’objet d’une transaction spéciale, qui nous indiqueront le contraire).
Pourtant, il n’ y a plus de fable, on évoque ici le second des quatre thèmes principaux de cette série, l’espoir. On se retrouve, plus que jamais, dans une situation d’occupation lors de la Seconde Guerre mondiale. Les guerriers sont des miliciens, leurs opposants des partisans et des maquisards, dans leur situation, leur attitude, mais, aussi, jusque dans leurs costumes.
On parle de libérer les pigeons, comme de libérer les gens, libérer Paris.
On raconte à Laurent que son père est parti combattre les affamés, pour la France.
C’est subtil, mais c’est toujours dans l’air.
On oublie donc les plus gros clichés sur les Français lors des premiers épisodes et l’on se permet même des références beaucoup moins habituelles à notre pays, comme les blagues Carambar !
Il y a même, tenez vous bien, une scène de La Grande Vadrouille, je vous laisse la découvrir... (indice : il y est question d’un vélo).
L’épisode est l’occasion de découvrir, encore un tout petit peu plus, le personnage de Madame Genet (formidablement incarné par Anne Charrier), qui est même l’un des plus terrifiant opposant de The Walking Dead (La Dame de Fer, c’est la tour Eiffel, mais c’est elle aussi).
Elle est en fait l’exact opposé de Negan, par exemple. Là où il brandit une batte de baseball entourée de fils barbelés, encore rougis du sang de ses précédentes victimes, Genet ne fait que, furtivement, écarquiller ses yeux sombres et montrer ses dents carnassières, dans un jeu charismatique, typique de l’actrice.
Finalement, le voilà encore, le fantastique de la fable. Genet est une sorcière redoutable, dont on attend avec peur le premier coup d’éclat.
Cette attente, source d’une tension presque étouffante, devra bientôt atteindre son terme, car la saison 1 ne comporte plus que 2 épisodes, et l’on devine que tout ne fera qu’augmenter, jusqu’à une résolution, sans doute, très sanglante.
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