Barbie : Un succès fou, et Mattel se voit pousser des ailes !

Le PDG de Mattel laisse entendre qu’il y aura plus de ses jouets au cinéma, mais aussi à la télévision, mais que ses projets sont maintenant contrecarrés par les grèves de la WGA et de la SAG-AFTRA...

Lors de la conférence de presse dédiée aux résultats de sa société, Ynon Kreiz n’a pas vraiment confirmé qu’il y aurait une suite au film Barbie, mais il a indiqué que des projets télévisuels et autres extensions de la marque pour la poupée qui n’a jamais été aussi iconique sont sagement encore dans ses cartons à Mattel.

"Nous n’avons rien annoncé, et il est sans doute un peu tôt pour parler de suites, mais il est évident qu’avec le succès du film, d’autres opportunités se présenteraient. Nous travaillons dans un secteur où tout le monde est à la recherche de ces moments, de ces marques, de ces événements culturels. Ils se produisent, mais ils ne sont pas fréquents. [Donc] nous nous attendons à ce que la marque continue de croître, nous nous attendons à avoir plus d’opportunités dans le contenu - et ce n’est pas seulement dans le cinéma, c’est à la télévision et dans d’autres domaines."

Kreiz a déclaré que l’énorme succès de Barbie avait entraîné un changement important dans la "stratégie et l’ADN" de Mattel, c’est-à-dire la prise de conscience "que les gens qui achètent nos produits ne sont pas seulement des consommateurs, ce sont des fans... Et une fois que vous avez un public, de nouvelles opportunités s’ouvrent pour s’engager avec vos fans de nombreuses façons et pour créer de la valeur à partir de cet engagement".

Interrogé sur l’impact des conflits sociaux à Hollywood sur ses projets de divertissement, le PDG a déclaré que les débrayages "retardent certains projets en cours de développement", mais "nous avions fait des progrès significatifs avant la grève et nous prévoyons de continuer à progresser après. Nous surveillons la situation et nous la gérerons en conséquence".

Il n’a pas mentionné de projets spécifiques, mais certains projets sur lesquels l’entreprise travaille comprennent un film Barney, un film Polly Pocket, un film Hot Wheels et un film American Girl. Fisher-Price fait également partie des autres produits phares de Mattel.

Les ventes et les bénéfices trimestriels de Mattel pour les trois mois se terminant en juin étaient en baisse par rapport à l’année précédente, mais une amélioration grâce au film Barbie est attendue pour le second semestre. Les dirigeants ont refusé de donner des détails sur ce que la super-production - qui a déjà rapporté la bagatelle de 470 millions de dollars dans le monde - pourrait avoir comme effets sur les finances de Mattel. Le merchandising autour de Barbie tourne actuellement à plein régime. Les ventes de poupées - pourtant en berne depuis un certain temps - ont également bénéficié d’un "effet de halo" dû au film.

Avant la conférence de presse, Kreiz déclarait déjà que la sortie de Barbie au cinéma est un moment qui "restera dans les mémoires comme une étape clé dans l’histoire de [Mattel]".

"Le film Barbie est une vitrine de la résonance culturelle de notre propriété intellectuelle, de notre capacité à attirer et à collaborer avec les meilleurs talents créatifs et des capacités de notre organisation de gestion des franchises. Il témoigne également du potentiel de Mattel Films et des progrès significatifs de notre stratégie visant à exploiter pleinement la valeur de notre propriété intellectuelle", disait-il.

Les fans du film sont plus âgés et plus masculins que ceux de la poupée elle-même.

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