Stargate SG-1 : 10 ans 1ère partie (Michael, Chris « Une vraie famille, une sacrée tranche de vie ! »)

Date : 03 / 10 / 2007 à 00h00


Sur le plateau cet été, à l’ombre de la Porte elle-même, trois des membres de l’équipe originale Michael Shanks, Chris Judge et Amanda Tapping ont accordé un peu de temps à Sci Fi USA pour revenir sur la passé de la série, son présent et son futur …

Interrogé sur les raisons du succès de la série, Michael Shanks souligne l’utilisation toute personnelle de la mythologie par une équipe de scénaristes particulièrement inspirée. « Adapter ces mythes du passé pour y puiser aujourd’hui ce qu’ils sont censés représenter de toute éternité. Voilà qui intéressera toujours les gens. Nous nous interrogerons toujours sur notre passé et sur la présence possible d’aliens dans notre Histoire. Mais je pense qu’une chose en particulier a fait le succès de la franchise, c’est comment nous avons pris des gens d’aujourd’hui pour vivre ces aventures … Ce qui a permis au public de mieux s’identifier. »


Et Michael part dans une explication ‘à la Daniel Jackson’, décortiquant les raisons pour lesquelles bien que restés fidèles à l’esprit SF qui a fait le succès de Star Trek, Stargate a su s’en éloigner juste ce qu’il faut pour être raccord avec notre époque. (Il est vrai que le contexte a ‘un peu évolué’ entre les années 60 et aujourd’hui)

Sur la façon dont l’alchimie des rapports entre les membres de l’équipe d’élite a assuré le succès de la série, Shanks est affirmatif : « Les personnages sont des gens qui viennent de milieux différents et ont des caractères très différents, qui semblent trouver une sorte de cohésion et forger leur amitié dans cette mixité. Je crois que le public apprécie vraiment cet aspect de camaraderie et d’amitié qui transparaît au delà même de l’écran. Je pense sincèrement que cela a fait une grande partie du succès du show. Nous nous amusons beaucoup hors caméra. Et cela se ressent devant la caméra, et à l’écran. C’est évident que nous sommes bons amis, on n’hésite pas ‘à se vanner’ et on reste les meilleurs amis depuis dix ans ! »


Mais la dynamique entre les personnages a évolué depuis deux ans, à cause des changements dans la distribution et Michael évoque alors le bon vieux temps :

« Les huit premières saisons de Stargate SG-1, on avait Richard (Dean Anderson) à bord. Et la longévité vient de là ! Quant à l’alchimie actuelle, elle est née autant de cette fameuse alchimie des premiers jours qu’elle est liée à son pouvoir de star. Et tout le monde était un peu … ‘sniff’ à l’idée de continuer sans lui. Mais je crois que nous avons eu beaucoup de chance de ‘récupérer’ les gens qui nous ont rejoint. Beau Bridges évidemment, Ben Browder et Claudia Black, qui sont, c’est peut-être un peu cliché de dire ça, mais c’est absolument vrai, un merveilleux souffle d’air frais et d’énergie dans le show. On ne remplace pas Richard Dean Anderson, alors n’essayez même pas !

Mais ajouter un nouveau groupe de personnes qui s’est si facilement intégré à l’équipe, ça a été comme commencer une nouvelle série pour nous. Nous avons très vite trouvé une nouvelle alchimie. Et ils ont tout naturellement rejoint la ‘famille Stargate’.


Après dix ans, Stargate SG-1, c’est vraiment une affaire de famille !

« Il y a un indéniable aspect familial dans ce show… » commente Michael Shanks, « J’ai rencontré mon ex dans la première saison et mon épouse actuelle est venue assurer un rôle récurrent bien plus tard. Dix ans à faire quelque chose c’est un sacré bout de temps ! Et nous avons tous évolué en tant que personne. Nous avons partagé une décennie entière de notre vie, nous préoccupant de chacun, apprenant, grandissant, faisant des enfants. J’étais célibataire et je venais d’avoir 26 ans et je vais sur mes 37 cette année. C’est donc un beau morceau de ma vie qui s’est écoulé. J’étais célibataire, me voilà marié et j’ai trois enfants, dont une a 8 ans et a grandi avec la série.

Sur le futur et Stargate Universe, Michael Shanks est peu locace, il est ravi que la franchise ait trouvé le moyen de continuer et se dit toujours prêt à participer aux différents projets qui y seront liés, mais il n’hésite pas non plus à élargir son éventail (on l’a déjà vu dans 24 Heures Chrono et il est question d’un rôle récurrent dans cette série). « Nous verrons bien … »

Sa participation dans le projet dont Christopher Judge est l’auteur a déjà été évoqué dans les médias. Il est ravi que jouer Lucifer et surtout de travailler avec son compère !


Les choses se mettent en place doucement, là aussi, il reste sur la réserve.

Invité à donner lui aussi son avis sur le dénouement de l’intrigue avec les Ori, Michael répond qu’il ne croit pas qu’il y ait moyen de contenter tout le monde. « C’est une intrigue qui a duré deux ans. » souligne-t-il « Il a fallu la conclure en moins deux heures. Ce qui fatalement ne plaira pas à tout le monde. Ce qui me satisfait moi, c’est que Rob (Cooper) ait eu la présence d’esprit de permettre aux personnages de traverser la porte à nouveau, à la fin. Ce qui laisse le spectateur libre d’imaginer la suite … »

Quand on demande à Christopher Judge son sentiment en tant qu’acteur sur ce passage de la série TV au format film, il décrit en tout premier lieu la principale différence à sons sens : le temps.

Le rythme de travail, beaucoup plus lent et comment il affecte tout. « C’est plus dur de ne pas manger, plus dur de … A la télé vous avez juste le temps de tourner la prise, reprendre la scène peut-être une fois, mais que vous ‘l’ayez’ ou non, il faut bien passer à la suite. Très rapidement.
Dans ce nouveau format, on a le temps, vous pouvez rester là jusqu’à ce que vous la teniez. »


Chris souligne la difficulté de s’y reprendre à plusieurs fois pour les scènes d’émotion, une méthode de travail bien différente due aux contraintes bien différentes de temps et d’argent. « La meilleure chose en l’occurrence c’est d’être sortis du train-train de la série TV. Nous avons plus de temps en dehors du tournage. Ce n’est pas le ‘rush permanent’ comme pour la série. Regardons les choses en face, on fait ça depuis … c’est notre onzième année. Nous n’avons plus rien de ‘petits poulbots’ ! En fait, je crois qu’aucun de nous ne venait de sortir de l’œuf, même quand on a commencé … » lance-t-il comme un clin d’œil.

Pense-t-il que c’était le bon moment pour arrêter la série ?

« Oui. » répond Chris, « Je pense que nous avons raconté un tas de belles histoires. Et je crois qu’il était temps d’arrêter, pour se tourner vers des choses nouvelles. »

Considérant la série dans son ensemble, si on lui demande quelles ont été ses intrigues favorites, il lui est bien difficile de répondre : Mon dieu, c’est vraiment dur à dire. J’aimais bien les histoires avec les enfants. Mais je crois bien que ma préférée est Héros. Je crois que c’est l’histoire qui a le mieux capturé l’essence de la série, sur tous les plans, celui de l’humour, le plan humain. Les scènes de batailles et toutes les autres sont d’une qualité irréfutable. Les effets spéciaux. C’est très difficile de fournir un show de cette qualité chaque semaine. »
C’est pourtant ce qu’ils ont fait pendant dix ans !

Un succès mérité, donc.


« Eh bien je crois qu’on a eu de la chance. Car nous sommes arrivés au bon moment. Il y avait un créneau à exploiter à l’époque. La SF s’essoufflait en 1997, quand on a commencé. Star Trek se cherchait une nouvelle jeunesse, X Files prenait du plomb dans l’aile, le public avait envie d’un peu autre chose. Et il semble que nous ayons la bonne formule, au bon moment. Il y avait ce magnifique film qui avait eu un certain succès … » (et qui a surtout l’heur d’inspirer des auteurs vraiment inventifs et plein d’humour !)

« … et puis nous avions MacGyver … et deux ou trois bricoles, dont un scénariste hors pair, Brad Wright. Tout s’est mis en place naturellement. Et puis, nous avons eu la chance de trouver très vite notre public et de garder nos fans.

Je pense que les possibilités créatives étaient fascinantes, et les gens ont adhéré à pas mal de nos propositions … ils sont prêts à accepter des choses à l’écran qu’on aurait du mal à présenter par le passé. A l’époque les gens auraient dit ‘Oh, ça n’arrivera jamais’ … maintenant, c’est juste une question de temps … avant que ça arrive. »


Chris refuse de parler de la ‘fin des Ori’ dans The Ark of Truth :« Sachez juste que c’est énorme ! Une magnifique conclusion pour cette intrigue. Dans une série on aurait pris trois ou quatre épisodes pour raconter cette histoire, mais nous avons réussi à la faire tenir dans un film. Du bon boulot !

Et Stargate Continuum alors ?

« Du plaisir, rien que du plaisir. C’est une histoire fantastique ! Mais pour nous tous ici, le plaisir, c’est notre job numéro un ! Et notre plus grand plaisir aura été d’avoir Brad sur le plateau chaque jour. Durant toutes ces années, Rob et Brad ont été sur tous les fronts, écrivant, conseillant, mais on les avait rarement sur le plateau et là on a pu constater à quel point ils sont marrants, engagés, et humains … »

Plaisir, engagement, humanité, des ingrédients qui ont fait la saveur d’un show qui représente pour nous tous, comme pour cette joyeuse équipe, une sacrée tranche de vie ! 10 ans d’humour, 10 ans de qualité, 10 ans de bonheur ! 10 ans de Stargate !




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