Stargate SG-1 : Brad Wright revient sur dix ans de bonheur
Dans une récente interview accordée à la chaîne Sci Fi USA, Brad Wright revient sur les meilleurs moments de ces dix dernières années en compagnie de l’équipe SG-1 et livre quelques unes de ses impressions sur Continuum et The Ark of Truth
« Oh mon Dieu … les dix dernières années … le premier jour de tournage est vraiment gravé dans mon esprit, vous savez … même si ça date de dix ans … parce que ça commençait vraiment … pauvrement … »
Brad est incapable de lister tous les bons moments qu’il a vécus au cours de ‘l’aventure Stargate’ car en dépit des galères, ce show a marqué sa vie du sceau de la réussite tant professionnelle que personnelle. « Mais… ce fut un tel désastre les premiers temps… si on m’avait dit alors que cela durerait dix ans je ne l’aurais jamais cru ! »
Il évoque les débuts difficiles sans moyens, les premiers jours de tournage semés d’embûches, comme un examen de passage. « On aurait pu laisser tomber, c’était de la folie ! On a tourné dans la montagne, dans le froid et sous la pluie la plupart du temps … »
Mais Brad et Jonathan (Glassner) ont tellement cru dans le projet qu’ils y ont mis tous leurs cœurs (et leurs actifs). Ils ont tout misé sur cette histoire, qu’ils considéraient comme une véritable mine d’or. La suite leur a donné raison, mais en attendant, il leur a fallu exploiter le filon ‘à la pelle’ … au début … avec bien plus de moyens aujourd’hui !
Brad a connu de grandes satisfactions en tant que producteur et scénariste. Il a même participé à la mise en scène parfois, comme dans cette scène de l’épisode 2010 (saison 4) qu’il décrit comme l’une de ses préférées … lorsque toute l’équipe se sacrifie pour sauver encore une fois l’Humanité : « … quand Sam est la toute dernière … qu’elle se précipite pour aller arracher le message tâché du sang d’O’Neill dans la main de son cadavre, pour le jeter à travers l’anneau … avant de mourir elle même … »
Brad commente les rapports entre ses personnages, qui ont donné des scènes remarquables d’émotion : « … comme dans La Cité Perdue (saison 8) où O’Neill incapable de parler parce qu’il a à nouveau chargé la connaissance des Anciens dans son cerveau fait tout passer par le regard et ses attitudes … L’émotion est à son comble dans la scène où Teal’c vient le rejoindre pour lui dire qu’il se serait volontiers sacrifié … O’Neill ne le laisse pas achever sa phrase, il a alors ce geste magnifique, il pose délicatement sa main sur sa joue. Et l’échange des regards est bouleversant. »
Et Brad de continuer sur ce qui fait pourtant le succès du show, au delà de l’émotion. L’Humour ! avec un grand H ! « Pas le même dans tous les épisodes certes, mais omniprésent dans toute la série, à différents degrés »…
Et là Brad avoue sa joie d’avoir rencontré Richard Dean Anderson et le plaisir de travailler avec lui.
Un coup de foudre réciproque, semble-t-il. « Rick a tout de suite adoré mon O’Neill. Je veux dire la manière dont j’ai réécrit le personnage. » Et Brad souligne l’habileté de Richard et comment il a instantanément vu le parti qu’il pourrait tirer d’un tel personnage ; et combien il ne s’est pas gêné pour lui faire endosser très vite son humour très personnel ! Lui donnant sa véritable dimension.
« C’est un vrai bonheur qu’il nous ait rejoint pour Continuum… » soupire Brad. Il était évidemment hors de question de refermer la Porte sans Jack !
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