Évènement : La Diva Jane Badler en concert avec Mars Avenue

Date : 25 / 01 / 2012 à 00h10
Sources :

Source : Unification France



Un groupe, une guest, deux salles.

Initialement prévus au Sentier des Halles, les concerts de Mars Avenue se sont finalement tenus dans deux salles différentes, La Boule Noire le 16 janvier et Le Sentier des Halles le 21.
Deux salles radicalement différentes mais au programme identique.

On passera rapidement sur la première partie du groupe Schaff car, si la prestation est honnête, elle ne casse pas pour autant des briques et, pour avoir été un petit lutin circulant pas mal entre salle et coulisses, certains comportements m’ont choqué.

Mars Avenue était le groupe hôte ce soir.
Avec à sa tête Mickels Réa (gagnant de la huitième Star Academy en septembre 2008), il est composé de David Ozguler (guitare), Erwan Jaffre (basse), Clément Moraux (batterie) et Karim Medjebeur (piano, synthé, percus).

J’avoue ici que, n’étant pas du tout fan de tout ce qui est télé réalité et donc de la Star Academy, le nom de Mickels Réa ou de son groupe ne me disait rien du tout. Une petite recherche pré-concerts sur internet m’avais néanmoins permis d’en découvrir les bases.


Et bien là encore, comme pour Bazooka Mandarine, je peux dire que j’ai fait une bonne découverte.
Contrairement à ces derniers, les chansons de Mars Avenue sont des compos personnelles (françaises, anglophones ou les deux), il n’y a pas de reprises (mis à part One en duo avec leur guest). Certes, quand on ne connait pas du tout les paroles, il est plus difficile d’accrocher et d’être aspiré par les chansons. Mais après deux concerts, je commence à reconnaitre les chansons à leurs premiers accords.
Et puis, la présence du groupe, son lien avec son public, aide beaucoup. Tous dégagent une sacrée énergie sur scène et, même si on ne fredonne pas avec eux, on est quand même pris par la performance.
Et comme pour le concert avec Bazooka Mandarine, on sent un lien très fort entre Miss Badler et le groupe, ça se ressent sur scène, dans leur manière d’interagir.

Comme indiqué précédement, les concerts se sont déroulés dans deux salles différentes.
La première, La Boule Noire est une salle surplombée par la scène, audience debout.
La seconde, Le Sentier des Halles est une cave (quatre rangés de banc au fond, « fosse » devant), la proximité avec le public est donc plus grande.
Si la programmation est identique (l’ordre des chansons était quelque peu changé), la configuration des salles rend différemment, que ce soit au niveau du son ou au niveau ambiance.
Personnellement, j’ai clairement préféré la seconde. Peut-être parce que le public était différent, j’ai senti plus de fans de Mars Avenue le samedi soir que le lundi, peut-être parce que le lundi soir il est moins évident de sortir sur Paris. Mais là, je ne me lancerais pas dans de vaines, et inutiles, spéculations.


Jane Badler fêtait là ses deuxième et troisième apparitions sur des scènes parisiennes.
Fan de la comédienne depuis quelques décennies, ayant découvert une chanteuse à voix et à textes à l’écoute de ses deux albums, je me réjouissais de faire les trois concerts et j’avoue, le plus objectivement possible, ne pas avoir le moindre regret.

Car les prestations avec Mars Avenue sont à la hauteur de ce que Miss Badler nous avait fait vivre avec Bazooka Mandarine. Les chansons interprétées sont presque identiques (sans doute, de façon tout à fait compréhensible, pour plus de facilité quant à la préparation) mais les prestations sont différentes.
Le 11 janvier, avec Bazooka Mandarine, Jane Badler incarnait davantage une bitch hargneuse qui n’était pas sans rappeler Grace Jones.
Le 16 janvier, c’est une Diva arrogante sur les bords qui s’est présentée à nous.
Et le 21 janvier, j’ai plus eu l’impression de voir Jane Badler, habitée certes par sa prestation, mais plus « nature ». Je vous l’accorde c’est un ressenti personnel.


Trois concerts, deux groupes, trois salles, et trois prestations totalement différentes de Jane … quand, comme moi, on est lassé des concerts lissés, copie conforme les uns des autres, on apprécie, et on en redemande.
Prestations différentes mais une chose demeure : les mimiques de Jane sur scène, la façon dont elle s’amuse avec la caméra (comme en attestent les vidéos postées en bas de cet article), elle vit à fond ses prestations. Elle n’est peut-être pas l’auteur de ses textes mais ils lui correspondent tout à fait et elle les fait siens sur scène.
Et encore une fois, à l’issue du concert, elle s’est pliée avec gentillesse et grâce aux différentes demandes d’autographes et de photos.

Beaucoup de lecteurs vont dire que je radote mais j’assume en disant que le talent, à la fois vocal et scénique, de Jane Badler mérite qu’elle nous gratifie d’une prestation complète. Un concert dont elle serait la vedette et où elle inviterait ses guests.

Peut-on espérer un tel concert lors de son prochain passage à Paris ?
Espérons que l’enregistrement d’un single inédit avec le groupe Mars Avenue (Roseanne, interprété en exclusivité lors des deux concerts) la mène sur cette voie car il y a sur ses deux albums (The Devil has my Double et Tears Again) quelques chansons qui auraient fait merveille sur scène … je pense notamment à When We Got High, The Devil Has My Double sur le premier opus ou encore I Don’t Trust Women, Snow Carnival Queen, What a Mess I’ve Made sur le second.


Un « évènement » m’a fait sourire. Lorsque Mickels a convié Jane sur scène la première fois samedi soir, j’ai ouïe dans mon dos une certaine désapprobation, une crainte que l’ambiance ne retombe. C’est compréhensible, quand on vient voir un groupe et qu’une guest que l’on ne connait pas est invitée sur scène, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Après deux chansons de la belle, ils n’étaient pas en reste pour les rappels de fin de concert !

Je ne vous révélerais pas un grand secret en avouant que je suis arrivée aux concerts de Jane Badler fan et que j’en suis ressortie encore plus fan.
Elle a une vraie présence sur scène, une vraie personnalité, qui nous rendent jaloux de nos amis australiens qui ont le droit à des concerts « complets ».

Mais en la harcelant respectueusement sur Twitter et Facebook (qu’elle alimente elle-même, c’est assez rare pour le souligner), nul doute que nous, ses fans, pouvons l’inciter à considérer un concert en France … l’occasion peut-être qu’elle nous interprète à nouveau La Vie en Rose ?

Affaire à suivre donc … et nous vous réservons une belle surprise dans les jours à venir …


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