The Walking Dead - Daryl Dixon : Critique 1.01 L’Âme perdue

Date : 14 / 09 / 2023 à 14h00
Sources :

Unification


THE WALKING DEAD - DARYL DIXON

- Date de diffusion : 10/09/2023
- Diffusion : AMC
- Épisode : 1.01 L’Âme perdue
- Réalisateurs : Daniel Percival
- Scénariste : David Zabel
- Interprètes : Norman Reedus, Clémence Poésy, Gilbert Glenn Brown, Laïka Blanc-Francard, Avant Strangel, William Sciortino

LA CRITIQUE (SANS SPOILER MAJEUR)

Daryl Dixon, le personnage le plus apprécié de la série depuis ses débuts, grâce à la superbe interprétation tout en retenue et en mystère de Norman Reedus, a donc été choisi pour être le fer de lance de ce nouveau spin-off (seul, puisque Melissa McBride, l’interprète de Carol, s’est retirée du projet pour raisons personnelles).

C’est la France, et ses paysages grandioses, qui servent ici de toile de fond.

Après des péripéties, qui pour l’instant ne nous sont pas vraiment connues, l’homme à l’arbalète se retrouve voguant sur une barque en piteux état, et échoue sur une plage du sud-ouest de l’hexagone. Quand on lui posera la question plus tard, à savoir ce qui l’amène ici, il répondra : Une suite de mauvaises décisions.

Il découvre un monde presque désert, et ce n’est qu’après une première rencontre percutante qu’il se retrouve soigné dans un couvent (ou plutôt une communauté de nones), par la très jolie Sœur Isabelle, campée par Clémence Poésy (Fleur Delacour dans les films Harry Potter, mais que l’on a aussi vu dans Tenet ou la série Tunnel par exemple). Ils semblent avoir des points en commun, inscrits dans leur chair et leur passé.

Daryl semble même attendu, surtout par un petit garçon du nom de Laurent, parfaitement éduqué, extrêmement poli (voir un peu ampoulé, comme un jeune héritier de famille royale).

Il apprend vite que l’on appelle les zombies "les Affamés", et que certains sont des "Brûlants" (vous découvrirez vite pourquoi).

On bénéfie donc de la découverte d’un nouvel endroit, qui augmente le monde de The Walking Dead, et lui apporte de nouveaux lieux, millénaires qui plus est, ce qui décongestionne l’americanocentrisme de l’épidémie.

Les lieux (la ferme, la prison...) ont toujours été des décors importants de la série, et cela faisait longtemps que l’on n’avait pas eu de véritable surprise à ce niveau-là.

C’est aussi l’occasion de rencontrer une nouvelle atmosphère, qui cette fois, tourne autour de l’espoir. Car, si la situation en France semble catastrophique, il y a une petite lucarne de croyance en un monde meilleur.

Ce n’est pas pour autant que Daryl, en mettant les pieds dans le plat, comme il sait si bien le faire, ne se fera pas son premier ennemi. On verra même, en fin d’épisode, l’inquiétant personnage de Madame Genet, campé par la très charismatique Anne Charrier (Véra dans la série Maison Close).

Le premier épisode nous sert immanquablement quelques clichés : un personnage porte un béret, on utilise très vite les 4 mots de français connus des américains (Bonjour, Merci, Voilà, Enchantée), on y parle vite de maquis et de seconde guerre mondiale, et de la difficulté des français à parler anglais.

Plus étrange, les mangeurs de grenouilles semblent avoir un amour fou pour les armes de collections, puisqu’ils utilisent mousquets, vieux tromblons, pistolets à percussion ou, au mieux, un vieux Luger P08 Parabellum du début du siècle dernier.
À croire que les kalachnikovs des banlieues, ou les armes de chasse de grand-père, ont toutes disparues !

C’est un bon début, qui nous introduit déjà bien des intrigues à venir.
On devine que l’utilisation des relations sociales pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l’occupation nazie (avec son lot de collaboration, mais surtout de résistance) sera un fil rouge important.

Un certain cousinage avec The Last of Us est aussi perceptible, comme le soulignent l’ambiance et la petite chanson à la guitare en fin d’épisode (À la claire fontaine, version déprimante).

Rappelons que la série est prévue pour s’étaler sur au moins 2 saisons de 6 épisodes chacune, et que la première saison vient donc de débuter aux États-Unis, au rythme d’un épisode tous les Dimanches sur AMC (et possiblement sur OCS, plus tard, en France).

Chez Unif’, je vous proposerai chaque semaine une critique, sans spoiler majeur, épisode par épisode.

N’oubliez pas : Dieu vous aime...

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