La confrérie des larmes : La critique

Date : 06 / 10 / 2013 à 19h10
Sources :

Source : unification


SYNOPSIS



À Paris, Gabriel, la trentaine, élève seul sa fille Juliette. Ancien flic retiré des affaires suite à un drame personnel, l’homme a du mal à joindre les deux bouts. Un jour, une ancienne connaissance lui propose un travail bien rémunéré. S’il accepte le marché, Gabriel doit livrer des mallettes à travers le monde pour des commanditaires anonymes. Les termes du contrat sont clairs : il ne doit poser aucune question sur le contenu des valises et ne jamais essayer de les ouvrir.

Intrigué et persuadé que ce job le fera sortir de son impasse financière, Gabriel se lance dans l’aventure. D’Istanbul à Bruges en passant par la Chine, il saute d’avion privé en avion privé avec sa mystérieuse cargaison. L’argent ne tarde pas à affluer. Gabriel est un homme pressé certes, mais riche. Si sa fille se plaint de ce père désormais absent, il ne peut enrayer une machine qui l’étouffe de plus en plus.

NOTRE AVIS




Un mystère habilement entretenu du début à la fin, même si, quelques pistes ouvertes ici et là donnent aux plus avertis en matière de suspense la possibilité de découvrir le pot aux roses un peu avant le protagoniste.

Un personnage d’anti-héros au demeurant assez commun dans l’univers du polar, le fameux "flic veuf, rongé par la culpabilité" qui fout sa vie en l’air. (Mais qui garde tout son flair.)
De mon point de vue pas encore assez "noir".

Même s’il fallait bien que le personnage soit "au bout du rouleau" pour que cela fonctionne, je l’aurais préféré "un brin plus désabusé" encore. Car en fin de compte notre héros dépressif, après avoir sombré dans le sordide et le "passablement dangereux" finit par trouver la force de remonter en selle pour "mettre la pâtée aux méchants", sauver des vies au péril de la sienne et de ses proches… blabla, c’est déjà vu. Heureusement avec les quelques variantes d’usage. Et de très belles images. Chapeau le directeur photo. Remarquablement éclairées et mises en scène.

Cela ne serait pas méchanceté de ma part de vous avouer que "tout finit bien" (ça dépend pour qui), parce qu’au fond, on s’en rend compte très vite, c’est la voie qu’ont choisie les auteurs.

Pour autant on se laisse prendre par la part de mystère que constitue le corps de l’intrigue, judicieusement traitée au présent. Tout se passe dans l’instant et c’est là la force du récit. On colle au personnage et on a envie de savoir ce qu’il va faire "après"…

Pas de véritables surprises pourtant, tout au plus quelque regain d’intensité, par moments. Mais il faut le reconnaître, une tension soutenue et l’envie de suivre Gabriel, pauvre ange déchu, jusqu’au bout de sa rédemption. Ne serait-ce que pour vérifier si on a eu "la bonne intuition". De fait, on est à peine déçu par une fin un peu trop attendue.

On a beau connaître la recette, le mets est tout de même savoureux !

L’interprétation est sobre et efficace. Donnant une touche de réalisme dans ce film, un peu paradoxal, "barré" comme le qualifie le réalisateur. Qui assume sa "part américaine dans le processus" (il a signé ses deux premiers longs métrages aux USA, Dead End et Big Nothing) et réconcilie les "frileux frenchies" que nous sommes avec un cinéma d’action à vocation internationale, mais de facture française. Parfaitement léchée. Cocorico !

Un bon film, que j’aurais préféré encore plus noir, avec un "vrai despérado de la mallette"…

Et si ?...

A voir. Sans conteste.

BANDE ANNONCE





FICHE TECHNIQUE




- Durée du film : 1 h 40
- Date de sortie : 9 octobre 2013
- Titre original : La confrérie des larmes
- Réalisateur : Jean-Baptiste Andrea
- Scénaristes : Jean-Baptiste Andrea et Gaël Malry
- Acteurs : Jérémie Renier, Audrey Fleurot, Mélusine Mayance
- Directeur photo : Jean-Pierre Sauvaire
- Décors : Christina Schaffer
- Costumes : Nathalie Leborgne
- Musique : Laurent Perez Del Mar
- Producteur : Full House
- Distributeur : Rezo Films



LIENS


- Lien vers site officiel du film
- Lien vers fiche allociné.fr
- Lien vers fiche imdb.fr


PORTFOLIO



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