Star Wars - Skeleton Crew : Critique 1.03 Un passionnant problème d’astronavigation
STAR WARS – SKELETON CREW
Date de diffusion : 11/12/2024 Plateforme de diffusion : Disney+ Épisodes : 1.03 Un passionnant problème d’astronavigation Auteurs et créateurs : Jon Watts, Christopher Ford Réalisateurs : Jon Watts, David Lowery, the Daniels, Jake Schreier, Bryce Dallas Howard, Lee Isaac Chung Interprètes : Jude Law, Ravi Cabot-Conyers, Ryan Kiera Armstrong, Kyriana Kratter, Robert Timothy Smith, Tunde Adebimpe, Kerry Condon, Nick Frost
LA CRITIQUE
Et si Skeleton Crew, qui aurait pu être la série de trop pour le Disneyverse Star Wars, était en réalité la bonne surprise que l’on n’attendait plus ? La série n’inspirait pas confiance avec ses différentes annonces en amont, une année 2024 qui avait vu ce furoncle audiovisuel qu’était The Acolyte, une star du cinéma au casting accompagné d’enfants, pas grand-chose n’inspirait confiance, et pourtant…
Echappée belle
L’épisode s’ouvre avec une réunion de famille, réunissant tous les parents de nos jeunes aventuriers réunis. On comprend que les figures d’autorité sont uniquement droïde. Le robot policier leur annonce le départ de la planète de leurs enfants et le père de Wim demande à ce qu’on prévienne la République. A croire que sur At Attin, les informations ne circulent pas comme ailleurs. Avec une scène d’introduction simple, le récit avance, densifie l’intrigue et permet d’approfondir un personnage. Un premier exemple d’une écriture maîtrisée qui va se confirmer par la suite.
L’action prend ensuite la continuité de la semaine dernière. Retour sur Borgo Prime – avec toujours des visuels léchés – et la cellule de notre club des quatre, bientôt des cinq. Jod Na Nawood, le prisonnier le scène inaugurale de la série, se révèle aux jeunes. Il leur explique qu’il attendait des prisonniers avec un vaisseau pour s’échapper en profitant de ses facilités avec la Force. Il ne nie pas être un Jedi.
L’évasion se passe pour le mieux au milieu de cette foule très variées en termes de costumes mais il manque un membre qu’il va falloir aller libérer, SM-33. S’en suit une action divisée en deux parties : les enfants patientent dans le vaisseau et échange sur la confiance à donner à leur nouveau compagnon ; le pirate tente d’aller chercher le droïde et de retourner discrètement vers le vaisseau, sans succès.
Sans être d’une originalité folle, ce début d’épisode est un concentré d’action diablement efficace, visuellement agréable. Une fois l’évasion réussie, direction un long voyage pour retrouver la planète d’origine de nos bambins.
Contraste Lunaire
Avant de retourner sur l’intrigue, on peut remercier ce programme de réhabiliter l’hyperespace. Ce n’est pas juste une téléportation entre deux lieux, mais bien d’un voyage intergalactique. Le genre de petits détails satisfaisants pour un suiveur assidu de la saga.
Durant cet interlude à haute vitesse, la caractérisation de Wim, Neel, KB et Fern se précise. En dehors de l’humain, tous ont un doute sur leur nouvel invité. Ils débarquent sur une lune d’une géante gazeuse, pour y retrouver une amie spécialiste d’astronavigation, une chouette/chat du nom de Kh’ymm. En termes d’image, c’est tout bonnement sublime.
Le contrejour avec les personnages et la planète, le décor lunaire, l’intérieur de l’observatoire, le design même de l’astronome alien d’une mignonnerie à tomber, il y a des idées et pas de faux pas. D’un point de vue narratif, les échanges avec la créature volante apportent du lore et un mystère qui donne envie de voir la suite.
Pour le moment, sans être une révolution, Skeleton Crew est une réussite que ce soit dans l’imagerie, l’écriture, les idées, la cohérence et le divertissement. Espérons que ce soit le cas jusqu’au bout.
BANDE ANNONCE - EXTRAITS
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