Il était une fois les séries : La Brigade des Maléfices

LA BRIGADE DES MALÉFICES
Type : Fantastique
1ère Diffusion France : ORTF (1970)
Épisodes : 6 x 55 minutes
Créée par : C. Guillemot, C. Nahon
Réalisateur : C. Guillemot
Production : ORTF, Jacques Baillon
Musique : J. Milchberg, A. Migiani
Interprètes : Léo Campion, Marc Lamole, Jacques François, Jean-Claude Balard, Sylvie Fennec, Pierre Brasseur, Annie Duperey, Pierre Vernier
La Brigade des Maléfices, c’est la télévision français d’avant, de bien avant. Un temps que les moins de 50 ans ne savent pas apprécier.
La qualité de la prise de vue (et de son) est véritablement obsolète (surtout les scènes en extérieur) et l’on doit donc faire un petit effort d’abstraction, pour mettre de côté les défauts.
On pourra alors profiter de l’excentricité des histoires d’enquêtes sur des affaires fantastiques, avant X-files, qui se résume en voix off, dès le début :
La brigade des maléfices ne figure sur aucun document officiel de la préfecture de police. Personne dans le public ne soupçonne son existence, et pourtant chaque jour s’étend le champ de ses activités. Bien des enquêtes menées par les plus fins limiers de la police judiciaire s’arrêtent soudain devant l’impossible, l’incroyable, le surnaturel. C’est alors qu’intervient Guillaume Martin Paumier, chef de la brigade des maléfices. Sherlock Holmes de la féerie, Maigret de la sorcellerie moderne, expert en sciences occultes, familier de l’invisible, l’inspecteur Paumier ne refuse aucune des voies ouvertes sur l’inconnu. Il a accepté d’ouvrir pour nous quelques dossiers, de nous faire participer à quelques-unes de ses étranges enquêtes...
Face au fantasque Paumier, son serviable adjoint Albert et leur side-car, se levait le moderne Commissaire Muselier, si prompt à se moquer de ses idées et méthodes farfelues. Leurs joutes verbales sont des moments récurrents de la série : Le modernisme qui se gausse de l’artistique, et immanquablement se trompe dans les grandes longueurs.
Sur seulement 6 épisodes, Paumier enquêtera sur de mystérieuses disparitions en forêt de Rambouillet, sur une mystérieuse 7ème chaîne qui apparait sur certains téléviseurs, sur un escroc qui vend des voyages vers Vénus, sur des suicides à la Maison de la Radio, sur des vampires s’attaquant à des banques de sang habillés en curés, et sur un fantôme hantant les barres HLM.
Plein d’humour, la série traitait, de façon théâtrale, des mélanges de genre, entre réel et monde de l’imaginaire, tout en abordant des problèmes de société avec allégorie. Tout ceci avec un charme certain.
INTÉGRALITE DE L’EPISODE 1
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