Rogues : La critique du comics néo-polar

Date : 13 / 01 / 2023 à 08h00
Sources :

Unification


ROGUES

- Date de sortie : 13/01/2023
- Éditeur : Urban Comics
- Auteur : J. Williamson
- Dessin : Leomacs
- ISBN : 9791026821663
- Format : 220 x 280 mm
- Nombre de Pages : 216
- Prix : 21 euros

DESCRIPTION

"10 ans plus tôt, les Lascars se sont séparés et ont chacun suivi leur propre voie, mais le temps qui passe ne leur a pas fait de cadeau.

Coincés dans un cycle incessant de prison, de cure de désintox et de petits boulots sans avenir, ces anciens criminels en ont assez de payer pour leurs crimes passés.

Heureusement, Captain Cold a un plan. Un dernier casse, qui les rendrait riches au-delà de tous leurs espoirs et les libérerait de leur passé... s’ils en réchappent.

Et quand ce plan implique de s’infiltrer à Gorilla City pour voler le trésor d’un Gorilla Grodd plus énervé que jamais, cela semble plus facile à dire qu’à faire."

LA CRITIQUE

Cette mini-série met en scène le groupe d’ennemis de Flash dont l’auteur, Joshua Williamson (Batman Death Metal, DC Infinite Frontier, Ghosted, Birthright, Nailbiter), a d’ailleurs eu l’occasion de mettre en scène à la fin des années 2010.

Comme le reste de la collection DC Black Label d’Urban Comics, Rogues est à prendre hors contexte, sans véritable rapport, ici, avec le continuum de Flash.

Alors que ces super vilains sont au bout du rouleau, travaillant en usine, se produisant dans des spectacles de magie pour des retraités, montant des arnaques à l’assurance, se droguant à outrance, ou en proie à leurs pires démons, les Lascars ne sont pas dans leurs meilleurs jours.

On l’aura compris, les super-pouvoirs seront clairement en retrait, puisqu’on s’attache ici à la face sociétale, et à une histoire de braquage plutôt classique, constitué d’un plan qui ne marchera pas du tout comme prévu, et dont chaque personnage aura l’occasion de sauver in extremis.

Captain Cold, en particulier, croulant sous le poids de l’humiliation de sa nouvelle vie, morne et terriblement humiliante pour cette ancienne gloire de la criminalité, aura un rôle central dans l’histoire. Il devra faire avec l’humeur massacrante de Gorilla Grodd, comme un symbole de la brutalité de la vie face à la rationalité.

On aimera Rogues pour sa satire de la société, pour sa vision inversée de la vie de vilain, pour son humour désabusé et pour ses rebondissements façon polar.


Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.



 Charte des commentaires 


Nous les Contactés : la critique
100 Films d’horreur à voir avant trépas : La critique du (...)
Superman Lost : La critique perdue dans le temps et l’espace
Chroniques de la mariée de Bretagne : La critique du tome (...)
Et si Goldorak existait : La critique du livre Science & (...)
For All Mankind : Un renouvellement stratosphérique pour la série (...)
Captain America - Brave New World : Un film Marvel 10 fois plus (...)
The Walking Dead - The Ones Who Live : Critique 1.05 (...)
Chucky : Critique 3.06 Panic Room
Star Trek : Le baiser entre Kirk et Uhura, et le passage à vide (...)
Le Déserteur : La critique
Le Clan des suricates : Le prochain Happy Feet de Warner Bros (...)
Dr. Odyssey : Don Johnson consulte sur ABC
Nous les Contactés : la critique
Fallout - Le Jeu de Rôle : La critique de L’Hiver (...)