The Banks : La critique

Date : 17 / 10 / 2021 à 08h00
Sources :

Unification France


The Banks

. Scénario : Roxane Gay
. Dessin : Ming Doyle
. Couleur : Jordie Bellaire
. Date de parution : 25 août 2021
. Éditeur : Panini Comics
. Nombre de pages : 152
. Taille : 18,3 x 27,7 cm
. Prix : 19,95€ (14€99 en numérique)
. EAN / ISBN : 9791039101318

Les femmes de la famille Banks sont les braqueuses les plus talentueuses de Chicago. Quand l’occasion de venger un être aimé leur est offerte, elles prennent tous les risques dans un casse gigantesque, pour que justice soit faite. Nouvelle plongée dans l’univers TKO Comics qui revisite tous les genres avec une maîtrise sans pareille. C’est cette fois le film de casse qui sert d’inspiration à cette saga complète résolument féministe, scénarisée par Roxane Gay, autrice, éditorialiste au New-York Times et essayiste, également lauréate d’un Eisner Award pour la série Marvel World of Wakanda (meilleure mini-série).

Décryptage

C’est l’histoire captivante de 3 femmes noires sur 3 générations qui préparent le casse de leur vie. Celia qui s’était éloignée des travers de ses aïeuls (sa mère et sa grand-mère) revient vers elles après une grosse déception, pour leur proposer la « casse du siècle » chez un client richissime de sa firme. Comme dans toutes les familles, les tensions sont palpables et les désaccords sont nombreux mais l’appât du gain et la vengeance auront la priorité. Attention toutefois à la police qui guette.

L’histoire se déroule sur les différentes périodes importantes de la vie de ces 3 femmes. On retourne au plus loin 40 ans en arrière lors de la rencontre de Clara (la grand-mère) avec Melvin Banks qui l’initiera au monde du crime. Bien évidement ces 3 femmes-là ont 3 expériences différentes de la vie et du crime selon la manière dont elles ont été plongées dedans. La BD n’est pas qu’une histoire de casse mais surtout une histoire de femmes noires à travers les époques, dont la première débute dans les années 70 avec tous les problèmes que cela peut impliquer.

Au-delà des messages à passer, l’histoire de cette BD (féministe ?) engagée est plutôt tranquille et convenue mais très plaisante. Les personnages sont quelque peu clichés (le méchant surtout est plus agaçant qu’effrayant), le dessin loin d’être émerveillant est assez classique et manque de punch et de détails. Mais comme je le disais plus haut, le focus est plus fait sur les personnages, leurs relations et les difficultés d’être une femme noire dans la société mais aussi les difficultés de compréhension des choix d’une génération à l’autre ainsi que les bonnes engueulades et les tiraillements que tout le monde connait dans toutes les familles. C’est bien évidemment le message qui est important ici. Tolérance, acceptation...


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