OVNI(s) : Review de la saison 1

Date : 23 / 01 / 2021 à 12h15
Sources :

Unification


On m’a récemment reproché mes commentaires acerbes dans certaines critiques, allant jusqu’à me taxer de méchanceté, ce qui est complètement à côté de la plaque car je ne suis pas quelqu’un de méchant. Par contre, je suis extrêmement exigeante et lorsque je n’apprécie pas ce que je vois, je le dis haut et fort, et je ne me gêne pas pour tailler des shorts. C’est la plupart du temps dans le but de faire rire, mais mon humour ne fonctionne apparemment pas avec tout le monde et certains semblent prendre mes piques personnellement. C’est fort dommage et vous m’en voyez désolée. Je tiens à rappeler que je n’exprime que mon opinion et pas celle de l’ensemble des collaborateurs d’Unif ; je ne voudrais pas qu’ils se fassent mal voir à cause de mes diatribes. Voilà, il me semblait essentiel de faire ce point, et si j’ai choisi cette review pour le faire... c’est totalement par hasard.

Venons-en donc à OVNI(s), le nouvel ovni de Canal +. C’est bourré d’incohérences, de trous et de non-sens et pourtant... j’adoooore !!! J’adore, parce que toutes ces incohérences, ces trous et autres non-sens semblent avoir été subtilement orchestrés pour contribuer à la saveur de cette pépite. J’en veux, j’en reveux et j’en veux encore ! OVNI(s), c’est la série que j’attendais depuis longtemps, et je n’en reviens toujours pas qu’elle corresponde pratiquement en tous points à ce que j’espérais ! Les ovnis me fascinent depuis la grande vague des années 70, et c’est justement cette période que les créateurs ont choisie pour illustrer leur histoire. Et qu’est-ce qu’ils ont bien fait !

Quel régal de retrouver ces pattes d’eph’, ces grosses moustaches, ces couleurs fluo, ce design, cette architecture, ces bagnoles. Le travail de reconstitution est magnifique et nous plonge dans l’ambiance de ces années magiques que nombreux d’entre-vous, chers lecteurs, n’ont hélas pas eu la chance de connaître. Si je devais revivre 20 ans de ma vie, ce serait entre 1970 et 1990. Une époque où tout semblait si simple, si gai, si léger. Une époque où le pouvoir d’achat était un véritable pouvoir, et où la France n’avait pas de pétrole, mais elle avait encore des idées... Bravo à Clémence Dargent et Martin Douaire, les créateurs, et à toute l’équipe artistique de la série pour avoir réussi à y insuffler autant de réalisme et de nostalgie (tellement bienvenue par les temps qui courent). Je vous envie car vous avez dû vous éclater !

OVNI(s), c’est l’histoire d’un astrophysicien, Didier Mathure (Melvil Poupaud), qui n’a pas eu de bol avec le dernier lancement de la fusée Crystal à Kourou. Le lanceur dévie de sa trajectoire et s’auto-détruit, alors Didier est rappelé au CNES, à Toulouse. Pendant que son ex-épouse/collaboratrice, Élise (Géraldine Pailhas) tente d’élucider ce qui a causé la catastrophe, Didier est sommé par son chef direct, Bernard (Laurent Poitrenaux) de prendre la tête du GEPAN, le Groupe d’Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés qui gère les rapports d’ovnis. Bernard trouve ridicule l’existence même de ce service et compte sur Didier pour lui creuser une jolie tombe par le biais d’un audit qu’il espère assassin. Pour convaincre Didier, pas du tout motivé et limite vexé, Bernard lui promet de soutenir sa candidature à la tête du projet Ariane à condition, évidemment, que Didier fasse disparaître le GEPAN.

Didier accepte à contrecoeur et se retrouve à travailler avec la jolie mais très évaporée Véra (Daphne Patakia), l’ex inspecteur des RG Marcel (Michel Vuillermoz) et le jeune bénévole Rémy (Quentin Dolmaire), qui ont tous trois des points de vue radicalement différents sur les ovnis, mais qui collaborent en bonne entente. Mais pas vraiment efficacement... Des flamands roses qui s’écrasent en rase campagne, un représentant de commerce qui disparaît, et voilà une première enquête qui propulse Didier dans le monde étrange des ovnis. Alors qu’il s’acharne à démontrer que tous les phénomènes rapportés ont des explications rationnelles, des événements de plus en plus bizarres commencent à avoir raison de son scepticisme. L’intrusion très suspecte dans ses enquêtes de Delbrosse (Nicole Garcia), un commandant des renseignements militaires, l’oblige à se poser de plus en plus de questions. Et comme le dit l’affiche : ’Plus on regarde, plus on a envie d’y croire’...

C’est bien écrit, bien réalisé, intelligent, palpitant, bourré de clins d’oeil, drôle et parfois touchant. Et malgré les prestations pas très convaincantes de quelques acteurs secondaires, c’est pour moi l’un des ’must-see’ de ce début d’année.

Et si le phénomène ovni vous intéresse vraiment, je vous invite (bien modestement) à visionner mon documentaire ’Nocturnal Lights’ (en anglais, car la version française est encore sous licence exclusive chez TV5 Québec-Canada jusqu’au mois de septembre 2021).


EPISODE

- Episode : 1.01 à 1.12
- Titres : Les titres ont été kidnappés par des extraterrestres.
- Date de première diffusion : 11 janvier 2021 (Canal +)
- Réalisateur : Antony Cordier
- Scénaristes : Clémence Dargent, Martin Douaire, Julien Anscutter, Marie Eynard, Raphaëlle Richet, Clémence Madeleine-Perdrillat

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