Les trois jours du Condor : La critique

Date : 28 / 09 / 2020 à 10h00
Sources :

Unification


Les trois jours du Condor de Sydney Pollack, adaptation du roman d’espionnage de James Grady, Les six jours du Condor, se veut plus un thriller, qui se déroule dans un cadre politique qu’un film engagé, dénonçant la perfidie des institutions américaines, dans les années soixante-dix, fertiles en la matière.

Assez éloigné des oeuvres d’Emile De Antonio ou même Costa-Gavras, le film de Pollack, comme le souligne à l’époque son réalisateur est avant tout un film tout public. Mettant à l’affiche le couple Faye Dunaway-Robert Redford, pour le plus grand plaisir du public et des producteurs.

Même si dans ces années assez particulières, on pouvait se permettre de dénoncer les agissements douteux, voire meurtriers, des différents gouvernements et de leurs agences.

Et si un parfum de scandale politique flotte sur le récit, bien construit, c’est surtout le rythme haletant de la chasse à l’homme qui fascine. Les ressources inattendues du protagoniste déconcertent les espions les plus aguerris. Et font du fugitif le personnage parfait pour révéler les agissements clandestins d’une classe politique corrompue, qui sévit peut-être encore de nos jours, de manière encore plus sourde.

Le genre de héros que Redford a aussi incarné pour Alan J. Pakula, à la même époque dans Les hommes du Président.

Un peu kitch, en ce qui concerne la technologie, (qui se voulait de pointe à ce moment-là), le film nous plonge dans un passé récent qui semble pourtant bien loin aujourd’hui. Mais si les choses ont bien évolué sur le plan technique, je doute qu’il y ait eu beaucoup de changement sur le plan humain.
Et le périple de cet homme confronté à la puissance de la CIA a de quoi, encore aujourd’hui, susciter un bel intérêt.

La qualité de la version 4K donne un nouveau souffle à ce film déjà fort apprécié à sa sortie, en 1975. À juste titre.

Pour le plaisir de retrouver entre autres excellents acteurs et actrices, dans la force de l’âge au siècle dernier, un Robert Redford au mieux de sa forme et de sa séduction.

Le nec plus ultra du film d’espionnage au vingtième siècle. La cavale du Condor est un sommet de suspens et de perfidie comme on aime en voir à l’écran.
Un délice pour les cinéphiles.


SYNOPSIS


Joseph Turner est un agent de la CIA chargé de réunir un maximum d’informations dans les livres d’espionnage afin d’en glaner des idées et de trouver les fuites quant aux pratiques de l’agence de renseignements. Sa vie va changer lorsqu’il retrouvera tous ses collègues assassinés pendant la pause-déjeuner. Turner, sous le pseudonyme de Condor va, dès lors, se lancer dans une course contre-la-montre dans le but de mettre au jour un réseau d’espions infiltré au cœur même de l’agence.

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE


- Durée du film : 1 h 57
- Titre original : Three Days of the Condor
- Date de sortie Version restaurée 4K inédite : 30 septembre 2020
- Date de sortie initiale : 21 novembre 1975
- Réalisateur : Sydney Pollack
- Scénaristes : Lorenzo Semple Jr, David Rayfiel
- D’après le livre Les six jours du Condor de : James Grady
- Interprètes : Robert Redford, Faye Dunaway, Cliff Robertson, Max Von Sydow
- Photographie : Owen Roizman
- Montage : Don Guidice
- Musique : Dave Grusin
- Producteur : Stanley Schneider- Dino De Laurentis Company-Paramount Pictures-Wildwood Enterprises
- Distributeur : Les Acacias

LIENS


- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

PORTFOLIO

Les trois jours du Condor



Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.



 Charte des commentaires 


Le Déserteur : La critique
L’Echappée : La critique
Resilient Man : La critique
Spy x Family Code - White : La critique
Le Jour où j’ai rencontré ma mère : La critique
Sonic 3 : Keanu Reeves donnera de la voix dans le meilleur film (...)
Tracker : Découvrez Melissa Roxburgh en petite soeur de Justin (...)
Festival national du film d’animation 2024 : Le (...)
Neverland : La critique du Jeu de Rôle Peter Pan
Paramount+ - Bandes annonces : 20 avril 2024
For All Mankind : Un renouvellement stratosphérique pour la série (...)
Captain America - Brave New World : Un film Marvel 10 fois plus (...)
The Walking Dead - The Ones Who Live : Critique 1.05 (...)
Chucky : Critique 3.06 Panic Room
Star Trek : Le baiser entre Kirk et Uhura, et le passage à vide (...)