Le diable, tout le temps : La review du film Netflix

Date : 15 / 09 / 2020 à 14h30
Sources :

Unification


Le diable, tout le temps est un très bon film, presque à sketchs, qui entremêle le destin de plusieurs personnes pour le meilleur et surtout pour le pire.

Le scénario du réalisateur Antonio Campos et de Paulo Campos, d’après l’œuvre de Donald Ray Pollock, présente une galerie de protagonistes qui vont finir par se côtoyer sur plusieurs décennies aux USA, juste après la Seconde Guerre mondiale. Un certain nombre d’entres eux vont commettre des exactions, alors que d’autres, plus lumineux, apportent des bouffée d’air frais vite éteintes.

Néanmoins, si l’œuvre a une tonalité assez sombre, elle n’en reste pas moins captivante et la voix off qui explicite les différentes histoires entres elles apporte de nombreux rebondissements et est annonciatrice de bien des coups de théâtre à venir.

Le film de Antonio Campos a un véritable charme, notamment lié à la période dans laquelle il se situe. La reconstitution des années 40, 50 et 70 est vraiment très bien faite et tant au niveau des décors de Craig Lathrop, que celui des costumes d’Emma Potter, un grand soin a été apporté ce que l’on voit l’image, permettant de croire à ce que l’on a devant les yeux.

La mise en scène suit différents protagonistes dans leurs tribulations plus ou moins violentes. Elle propose quelques séquences intenses qui ponctuent régulièrement cette étude intéressante de la psyché humaine.

La photographie de Lol Crawley est aussi très intéressante. Elle apporte une luminosité particulière au récit et lui ajoute des teintes qui donnent l’impression que ce dernier a vraiment été tourné à la période où il se déroule.

Les comédiens sont très bons et campent des rôles qu’ils s’approprient fort bien. Tom Holland, à des années-lumière de son costume de Spiderman, est vraiment très bon en jeune homme ayant une vie tragique et décidant de prendre son destin en main. Robert Pattinson et Harry Melling sont fort bons en pasteurs peu recommandables. Jason Clarke et Riley Keough forment un étrange duo délétère. Bill Skarsgård est très juste en père hanté par la guerre. Eliza Scanlen est vraiment sympathique en sœur croyante. Et Sebastian Stan est impeccable en shérif corrompu.

Le diable, tout le temps est un film étonnant et très intéressant qui prend ses racines dans la croyance des humains et la détourne sournoisement pour en montrer ses sombres ténèbres. Avec un récit peu évident à être mis en scène et brillamment réalisé, des comédiens tout à fait convaincants et des histoires montrant l’affrontement entre le bien et le mal, quel que soient leur forme, l’œuvre est envoûtante et captive de bout en bout.

Surprenant et brillant.

SYNOPSIS

Knockemstiff, Ohio. Face à sa femme mourante, un homme désespéré, Willard Russell, tente le tout pour le tout. Il se tourne vers la religion. Ses prières vont petit à petit s’apparenter à des sacrifices dont Arvin, le fils du couple, pourrait être l’offrande ultime...

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Durée du film : 2 h 18
- Titre original : The Devil All the Time
- Date de sortie : 16/09/2020
- Réalisateur : Antonio Campos
- Scénariste : Antonio Campos, Paulo Campos d’après l’œuvre de Donald Ray Pollock
- Interprètes : Tom Holland, Robert Pattinson, Haley Bennett, Harry Melling, Bill Skarsgård, Riley Keough, Sebastian Stan, Mia Wasikowska, Eliza Scanlen, Jason Clarke
- Photographie : Lol Crawley
- Montage : Sofía Subercaseaux
- Musique : Danny Bensi, Saunder Jurriaans
- Costumes : Emma Potter
- Décors : Craig Lathrop
- Producteur : Max Born, Jake Gyllenhaal, Riva Marker, Randall Poster pour Netflix, Nine Stories, Max Born
- Distributeur : Netflix France

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

PORTFOLIO

Le diable, tout le temps



Les films et séries TV sont Copyright © Netflix et les ayants droits Tous droits réservés. Les films et séries TV, leurs personnages et photos de production sont la propriété de Netflix et les ayants droits.



 Charte des commentaires 


Scoop : La critique du film Netflix
Anthracite - Le mystère de la secte des Écrins : Critique de la (...)
Parasyte The Grey : Critique de la série Netflix
Le Salaire de la Peur : La critique
Le problème à 3 corps : Critique de la saison 1
Star Trek : Le baiser entre Kirk et Uhura, et le passage à vide (...)
Le Déserteur : La critique
Le Clan des suricates : Le prochain Happy Feet de Warner Bros (...)
Dr. Odyssey : Don Johnson consulte sur ABC
Nous les Contactés : la critique
Fallout - Le Jeu de Rôle : La critique de L’Hiver (...)
Cinéma - Bandes annonces : 19 avril 2024
Unif’ TV : Visionnez l’épisode 1 de The Walking Dead (...)
Superman : Pruitt Taylor Vince dans un rôle clé
Transformers - Le Commencement : Une bande annonce unique en son (...)