Yves Raducka

L’illustre romancier d’anticipation américain Ray Bradbury avait énoncé que « Tout ce qu’on rêve est fiction, tout ce qu’on accomplit est science, et toute l’histoire de l’humanité n’est rien d’autre que de la science-fiction ».
Par la suite, dans son essai Homo Deus, l’épistémologue israélien Yuval Noah Harari aura montré que l’eccéité première de l’homo sapiens — ce qui le distingue des autres animaux — est la capacité à produire des fictions.
Si bien que la fiction irrigue toutes les facettes de l’entendement humain, de l’intime au régalien. Qu’il s’agisse de l’autosuggestion de l’amour, des systèmes politiques, des doctrines idéologiques, de l’économie de crédit, des anxiolyses religieuses, des allégories mythologiques, des topographies mathématiques, ou des sciences spéculatives… tout résulte de constructions de l’esprit, donc né des entrailles de la fiction ! Mais ce dérivatif addictif au principe de réalité est aussi la plus puissante des forces créatrices : engendrer des multivers pour transformer notre monde. Et dans ce perpétuel tribut que le réel rend à l’imaginaire, la SF en constitue le chaînon manquant, à la fois le plus méta des genres et la plus gramscienne des praxis.

Unification oblige — et ma relation à l’imaginaire dans tout ça ?
Cela se déduit de mon intro : je suis passionné de SF littéraire d’abord, de SF graphique ensuite, de SF audiovisuelle finalement, et de Star Trek accessoirement.
Le fantastique et/ou l’horreur, volontiers. Au dessert.
Mais la fantasy, je passe. Je connais, j’ai kiffé. Mais dans une autre vie.
Un blasphème pour conclure : je n’aime guère Star Wars ! Et pour soutenir cette position indéfendable, j’ose même avoir des arguments. Trop.

Envoyer un message à Yves Raducka


Envoyer un message

Les articles de Yves Raducka

    05 / 08 / 2024 à 16h00
Star Trek : La Directive Première serait-elle un outil de sélection des espèces ?
La Fédération et Starfleet utiliseraient-elles la Directive Première pour contrôler l’espace et trier les espèces susceptibles d’intégrer l’alliance ? Débat by Unif.
    18 / 01 / 2024 à 22h00
For All Mankind : Critique 4.10 Perestroika
Final dantesque de la quatrième saison... qui solde les comptes et propulse For All Mankind vers une nouvelle ère. La critique enthousiaste by Unif.
    11 / 01 / 2024 à 22h00
For All Mankind : Critique 4.09 Brazil
Dans ce pénultième épisode, l’issue du plus gros casse de l’Histoire humaine demeure en suspens, tandis qu’une tragédie vient faucher le public. La critique choquée by Unif.
    04 / 01 / 2024 à 22h00
For All Mankind : Critique 4.08 Legacy
Un huitième épisode qui creuse avec mélancolie le sillon psychologique tout en préparant le casse le plus pharaonique de l’Histoire humaine. La critique enthousiaste by Unif.
    28 / 12 / 2023 à 22h00
For All Mankind : Critique 4.07 Crossing The Line
Un septième épisode plus écartelé que jamais : ambitieux mais sans l’assise nécessaire, tellement pressé qu’il frise la manipulation diégétique. La critique schizo by Unif.
    21 / 12 / 2023 à 15h00
For All Mankind : Critique 4.06 Leningrad
Pour inaugurer la seconde moitié de la quatrième saison, un sixième épisode mémorable, viscéral, mais néanmoins pas waterproof. La critique relative by Unif.
    13 / 12 / 2023 à 20h00
For All Mankind : Critique 4.05 Goldilocks
Un milieu de saison dans le creux des relations interpersonnelles mais s’accordant enfin à l’affiche de la quatrième saison. La critique nuancée by Unif.
    08 / 12 / 2023 à 14h00
For All Mankind : Critique 4.04 House Divided
Quatrième épisode qui atteint des sommets (escarpés) autant qu’il descend dans des vaux (marécageux). La critique (un peu) schizo by Unif.
    30 / 11 / 2023 à 00h00
For All Mankind : Critique 4.03 The Bear Hug
Troisième épisode exceptionnel placé sous le signe des basculements et des putschs... de part et d’autre de l’Atlantique... ou de la Mer de la Sérénité. La critique fascinée by Unif.
    22 / 11 / 2023 à 17h30
For All Mankind : Critique 4.02 Have A Nice Sol
En dépit d’une allégorisation un poil trop marquée, un seconde épisode tout en finesse qui laisse respirer l’uchronie avant un possible basculement... La critique envoûtée by Unif.

|

Don’t Move : La critique du film Netflix
Black Doves : La bande annonce de la série d’espionnage (...)
Like a Dragon - Yakuza : Critique des 3 derniers épisodes de la (...)
Grendizer U : La Comparaison avec les autres œuvres
Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau : 3 (...)
Gaumont, L’Étrange Anthologie : La critique
Prince Charming : Chris Hemsworth pour jouer au Prince Charmant (...)
Brèves : Les informations du 31 octobre
Shiver : La campagne de financement du JdR d’horreur de (...)
Le sacrificateur : La critique du tome 1 de Autopsie