PIFFF 2022 : L’ouverture

Date : 07 / 12 / 2022 à 11h00
Sources :

Unification


Comme chaque année, le PIFFF a ouvert ses portes au cœur du magnifique Max Linder panorama. Malgré toutes les vicissitudes rencontrées lors des éditions précédentes, qui ont confronté le festival à la grève, aux gilets jaunes et au terrorisme, cette édition s’en affranchi pour proposer un programme alléchant à des spectateurs avides d’aller découvrir des œuvres de genre sur grand écran.

Il n’est donc pas étonnant que cette séance d’ouverture soit complète. D’autant que le film choisi était Shin Ultraman, une œuvre mettant à l’honneur le héros bien aimé des Japonais.

Lors du discours d’ouverture, Cyril Despontin a rendu hommage à Gérard Cohen qui a quitté la direction du PIFFF après la dixième édition, puis a passé le micro à Fausto Fasulo, qui était aussi l’invité ce matin de France Inter.

Il a indiqué qu’il se mettait aussi en retrait de la direction artistique du festival et qu’il serait avec le public en tant que spectateur, mais que nous le reverrons sur scène pour la séance Mad Movies qui sera suivie d’un débat sur le quotidien d’un journal de cinéma de genre.

Pour la projection spéciale de Shin Ultraman, qui ne sera sans doute, malheureusement, plus visible sur grand écran en France, Cyril Despontin a demandé au public de faire un laser beam pour le réalisateur Shinji Higuchi.

Celui-ci a aussi bénéficié d’une superbe affiche du film qui a été donné aux spectateurs à la fin de la séance.

Après ces allocutions, la projection de la magnifique bande annonce de cette nouvelle édition a été plébiscité avant que la diffusion du court métrage hors compétition It dawns the longest night ne lance cette semaine de festivités cinéphiliques.

Il ne faut donc pas hésiter à aller au festival tous les jours, les projections s’échelonnant de 12h00 à 21h30, ou 23h45 pour les vendredis et samedi bénéficant d’un film de minuit. D’autant que l’ambiance est toujours extrêmement chaleureuse et que le public est vraiment respectueux des œuvres projetées. Cela permet d’ailleurs d’avoir de grandes discussions avec les festivaliers, un nombre non négligeable assistant à toutes les projections.

À ce mercredi donc pour retrouver à 14h30 le premier film d’une compétition laissant toujours de la marge aux premières œuvres, aux longs métrages singuliers et aux créations françaises. Pour ceux qui l’ont manqué, Shin Ultraman est rediffusé à 12h.

Un grand merci à Alexandre V. qui m’a retranscrit l’ambiance du festival !

- SITE OFFICIEL
- SITE FACEBOOK


SHIN ULTRAMAN

Des kaijus de plus en plus résistants aux attaques ne cessent de se manifester sur le territoire japonais et d’attaquer les infrastructures. L’armée comme les politiciens s’avouent impuissants mais un robot géant d’origine extraterrestre veille au grain.

Avis : Après Shin Godzilla de Evangelion, le scénariste Hideaki Anno s’attaque à une nouvelle immense personnalité de la culture populaire japonaise, Ultraman. Après un début épique montrant de nombreux kaijus, le long métrage offre une réflexion intéressante sur l’humanité. Si le récit est parfois un peu trop bavard, il bénéficie d’une interprétation solide, de très beaux effets spéciaux et d’une mise en scène vraiment intéressante. C’est en tout cas, une œuvre qui peut aussi bien réjouir les fans du super-héros japonais que séduire un nouveau public qui n’en n’avait jamais entendu parlé.



Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.



 Charte des commentaires 


Festival national du film d’animation 2024 : Le (...)
Festival national du film d’animation 2024 : Un programme (...)
BIFFF 2024 : Un programme enthousiasmant
Japan Party et le salon fantastique 2024 : Deux fois plus de (...)
Kinotayo 2023 : Le bilan
Il était une fois les séries : Il était une fois... l’Espace
Jeux Vidéos - Bandes Annonces 24 avril 2024
Atlas : La nouvelle bande annonce explosive
Spider-Man 4 : Le film est en début de production selon Tom (...)
Star Trek : Des saisons plus courtes pour éviter le superflu
Les Guetteurs : La bande annonce qui explique comment Dakota (...)
Gardien des cités perdues : Warner Bros. obtient les droits de (...)
Projet HBO : Une série financière très Succession en (...)
Les Maîtres du temps : La critique
Sunny : La série Apple de Rashida Jones se montre