Utopiales 2022 : Le mardi 1er novembre

Date : 02 / 11 / 2022 à 08h30

Sources :

C’est le dernier jour des Utopiales. La magnifique Cité des congrès de Nantes se vide progressivement au fil de la journée, un certain nombre de visiteurs venant d’autres régions retournant chez eux.

C’est donc l’occasion d’aller voir les superbes expositions, de rentrer dans des salles que l’on n’avait pas visité où d’aller se balader dans les stands et dans la librairie, lieux un peu plus accessibles avec une moindre affluence.

En effet, grâce à la gestion des flux, l’ouverture de nouvelles salles, notamment celle énorme de plus de 1 000 places, le festival a battu ses records de fréquentation sur quatre jours avec 108 000 visiteurs qui se sont pressés aux différentes conférences où ont assisté aux très nombreuses projections. Sans compter évidemment la fréquentation des tables de jeux, des boutiques ou des séances de dédicaces.

Quant à l’invité d’honneur, Rintarõ, il a éprouvé, visiblement, énormément de plaisir à venir en ce lieu. Il a été extrêmement sollicité pendant toute sa présence et s’est prêté de bonne grâce, et avec beaucoup de chaleur, à la présentation de tous ses films qui ont été projetés, à celle des longs métrages qu’il a choisis pour sa carte blanche, et aux Master Class et conférence auxquels il a participé.

Un article spécifique lui sera dédié. Il y aura dedans la captation vidéo d’un grand nombre d’événements auxquels il a contribué sur le festival, soit 6 vidéos, pour plus de trois heures de rencontre.

Merci donc à tous les organisateurs, à Roland Lehoucq, Jeanne-A Debats, Frédéric Temps, les responsables de la programmation scientifique, littéraire et cinématographique qui ont offert au public une nouvelle formidable programmation.

Une nouvelle fois, les Utopiales montrent leur attractivité et proposent un mélange parfaitement dosé entre littérature, sciences, cinéma, exposition et invités, ce qui en fait vraiment un événement incontournable à ne pas manquer.

D’autant que le lieu est magnifique, la ville de Nantes très agréable et que cet écrin pour un festival de l’imaginaire, dans la ville de Jules Vernes, est parfait.

Merci à toutes les personnes qui œuvrent, parfois tout le long de l’année, pour rendre le festival aussi formidable. Et un immense merci au très nombreux bénévoles sont qui très présents et sans qui un tel événement ne pourrait pas avoir lieu. Ils sont toujours d’une gentillesse, d’un professionnalisme et d’une générosité remarquable.

Ce n’est donc qu’un au revoir. À l’année prochaine pour de nouvelles rencontres qui n’auront plus de limite(s).

Voici le retour en chiffres dans un festival incroyable :

108 000 festivaliers
230 intervenant•e•s
140 conférences & tables rondes
60 séances de cinéma
9 expositions artistiques & scientifiques 9 000 gamer•euse•s
340 séances de dédicaces
7 000 m2 envahis par la science-fiction

Vous pouvez trouver ci-dessous un avis rapide sur le dernier long métrage que j’ai visionné.

SITE OFFICIEL

ALBATOR EP. 34 + HARMAGEDON

De Rintarõ - Japon - 1983 || 132’

Une princesse transylvanienne, un étudiant et un guerrier vieux de 2000 ans sont choisis pour faire partie d’une troupe de combattants créée afin de stopper une entité extraterrestre résolue à détruire l’univers.

Avis : En pré-programme, c’est l’épisode 34 de la série Albator qui était projeté. Un choix justifié par la présence de son story bord visible dans la merveilleuse exposition de Rintarõ. Celui-ci était d’ailleurs ravi que les festivaliers puissent le découvrir dans sa version originale avec le son sur lequel il avait travaillé et qui a été changé pour la version française.

Harmagedon était le dernier film de Rintarõ projeté. Ce dernier avait révolutionné l’animation à sa sortie et il faut reconnaître que 40 ans plus tard, l’animation est toujours très belle et spectaculaire. On retrouve bien la parte du grand Katsuhiro Otomo qui œuvre au chara design et découvre l’animation, ce qui lui permettra plus tard de créer son chef d’œuvre Akira.

Comme dans toutes les œuvres de Rintarõ, celui-ci accorde beaucoup d’importance à la musique, ce qui permet d’avoir une très belle bande originale.

Toutefois, le long métrage pêche par son scénario qui a vieilli et propose des failles immenses. À l’époque, cela devait être moins marquant, mais l’enchaînement des situations n’est pas toujours convaincant. Il n’en reste pas moins que la performance technique et la mise en scène sont toujours impressionnantes et que découvrir l’œuvre sur grand écran lui rend un bel hommage.