Zealandia : La critique du roman de la Traversée des Hautes Mers

Date : 14 / 11 / 2022 à 08h00
Sources :

Unification


ZEALANDIA
LA TRAVERSÉE DES HAUTES MERS

- Date de sortie : 07/02/2022
- Éditeur : Imaginae Collections
- Auteur : Romain Volpato
- ISBN : 979-10-359-6701-7
- Format : 148 × 210mm
- Nombre de Pages : 614
- Prix : 19,80 euros

DESCRIPTION

"Un siècle auparavant, un cataclysme encore inexpliqué entraina des mois de catastrophes naturelles, divisant les continents de Zealandia en des millions d’îles émiettées sur les mers.

​Aujourd’hui, seul le continent du Capitole demeure, apparaissant dans l’imaginaire collectif comme un lieu idéal où une société perdure.

Sur l’une des îles les plus éloignées du continent, deux jeunes amis croisent la route d’Eldir, un mage Saatchi aux pouvoirs extraordinaires, qui leur propose de se joindre à une grande expédition visant à regagner le Capitole.

​Tandis qu’à l’Est, un archipel a refondé une pseudo-démocratie, où les jeux de pouvoirs, d’influences religieuses et de trahisons mêlés à une histoire d’amour vont également mener nos protagonistes sur la route du continent, dans une traversée sous haute tension."

LA CRITIQUE

Zealandia existe vraiment, c’est un bloc continental presque entièrement immergé, dont les parties visibles sont essentiellement constituées de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie.

Il n’en fallait pas plus pour titiller l’imagination fertile d’un jeune auteur français, qui partage d’abord son histoire fantasy sur une plateforme d’échange littéraire, puis se lance dans l’auto-édition du premier volume de sa saga (sur cinq prévus).

Quand on se lance dans la lecture, on se lance dans un monde, large, complexe, diversifié que l’on imagine comme des îles grecque exotiques avec un récit de voyage comme l’ Odyssée. La partie fantasy ressemble plus au Seigneur des Anneaux (pour le mage mentor ressemblant à Gandalf et le voyage de faibles qui deviennent des héros), Game of Thrones (pour les jeux d’influence des suzerains), Harry Potter (la magie et le Sceptre Sacré, qui rappelle la baguette de sorcier), ou encore Avatar (pour le trip animiste-arbre totem).

Pourtant, ça ne serait pas juste de limiter cette oeuvre à une somme d’inspirations.
En effet, les destins des personnages semblent déjà écrits, dont le voyage est d’abord initiatique pour s’ouvrir vraisemblablement vers quelque chose de bien plus grand.

Deux récits sont d’ailleurs entremêlés : Le mage qui s’occupe donc de ses deux petits protégés, et deux mages jumeaux (on pourrait penser là à Raistlin et Caramon Majere, les jumeaux de la saga de Dragonlance de Margaret Weis et Tracy Hickman).

Ainsi, le monde est tellement vaste et différent du notre que les détails sont très nombreux, ce qui pourrait perdre, au début, les lecteurs habitués à plus d’action. Il s’agit clairement d’un livre d’introduction à l’univers, et l’on suspecte vite que la saga est pensée à l’avance.

Ce rythme lent, permet par contre de longues descriptions, faisant surgir tous les personnages dans l’esprit du lecteur.

Se lancer directement dans une saga est une gageure pour un jeune auteur, et si ce premier volume demande de s’accrocher dans le premier quart, tout s’ouvre vers des choses prometteuses.

BANDE ANNONCE



Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.



 Charte des commentaires 


Génération Silent Hill : La critique
Nous les Contactés : la critique
100 Films d’horreur à voir avant trépas : La critique du (...)
Superman Lost : La critique perdue dans le temps et l’espace
Chroniques de la mariée de Bretagne : La critique du tome (...)
Atlas : La nouvelle bande annonce explosive
Spider-Man 4 : Le film est en début de production selon Tom (...)
Star Trek : Des saisons plus courtes pour éviter le superflu
Les Guetteurs : La bande annonce qui explique comment Dakota (...)
Gardien des cités perdues : Warner Bros. obtient les droits de (...)
Projet HBO : Une série financière très Succession en (...)
Les Maîtres du temps : La critique
Sunny : La série Apple de Rashida Jones se montre
Suits - L.A. : Les premiers clients de Stephen Amell frappent à (...)
Génération Silent Hill : La critique