She-Hulk Avocate : La créatrice Jessica Gao explique sa fin de saison

Date : 21 / 10 / 2022 à 12h45

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She-Hulk Avocate a terminé sa première saison cette semaine avec un épisode qui pourrait facilement être le final de la série, si Marvel décidait de ne pas poursuivre sa comédie. Deadline a interrogé la productrice exécutive Jessica Gao sur cette méta-fin avec une version robotique de son patron Kevin Feige, et pourquoi elle a opté contre une fin traditionnelle pour sa vedette Tatiana Maslany.

La finale de la saison a montré She-Hulk alors qu’elle entrait dans la salle des scénaristes de… She-Hulk. Étiez-vous présente dans cette scène ?

J’étais en arrière-plan. J’ai été traîné pour faire ce caméo, parce que je n’avais pas initialement prévu d’y être. C’est pourquoi nous avions choisi une actrice pour jouer mon rôle. Mais la nuit précédente, nous avons réalisé que nous avions besoin d’avoir plus de monde présent à l’écran. Et parce que c’était au plus fort de Covid, il n’y aurait pas eu assez de temps pour tester une nouvelle personne pour la faire tourner le lendemain. Alors je suis intervenu.

Est-ce une fin que vous envisagez depuis le tout début ? Pour obtenir une vraie méta avec le patron de Marvel, Kevin Feige ?

Oh, non. Pas du tout. Ce fut un si long voyage pour en arriver là. J’ai dû écrire environ 20 versions du final, Au départ j’ai pensé que je devais faire une fin à la Marvel. Marvel fait les choses d’une certaine manière, vous savez, ils suivent certains rythmes, et c’était le moment où je devais commencer à m’aligner. J’ai donc essayé d’être à la hauteur de cela et j’ai fait tellement de versions différentes de ce qui serait une fin typique de Marvel, et rien de tout cela ne me semblait correct. C’est Kevin, l’humain Kevin, qui m’a dit : " Il n’y a aucune raison de faire ça. Pourquoi essayer de forcer alors que ce n’est pas ce que c’est censé être ? Ce n’est pas un film Marvel, alors pourquoi essayez-vous de faire un film Marvel typique ?" La série est complètement différente depuis le début. C’était tellement libérateur qu’il m’a donné non seulement la permission mais qu’il m’a encouragé, qu’il m’a poussé vraiment à continuer à faire quelque chose de différent. C’est pourquoi c’est si génial de travailler avec l’humain Kevin, parce qu’il est ouvert à ce genre de choses.

Quelle serait la fin typique de Marvel ?

Une révélation d’un grand méchant très méchant ; la conspiration révélée ; puis un énorme combat bourré d’action avec le méchant où le héros bat le méchant.

Tout la scène avec le robot Kevin était plutôt amusante mais... tout est enraciné dans la réalité, n’est-ce pas ? Kevin Feige doit réellement valider tout jusqu’au bout, n’est-ce pas ?

Absolument. Kevin signe chaque mot.

Vous avez fait dire au robot Kevin dans le final : "Nous avons été historiquement légers dans ce département", ce qui fait référence au manque de romance dans le MCU. Lorsque vous avez imaginé She-Hulk pour la première fois, saviez-vous que vous vouliez vous occuper de relations amoureuses ?

Oui définitivement. C’était censé être un portrait complet de la vie d’une femme, et cela incluait une vie amoureuse et une vie sexuelle. Nous savions que nous voulions montrer tout cela parce qu’il s’agit d’une femme célibataire dans la trentaine. Nous voulions vraiment montrer la totalité de son expérience de jeune femme.

Dans les Comics, She-Hulk a de nombreux amants comme Starfox et Wyatt Wingfoot. Pourquoi Daredevil ?

Et pourquoi pas ? She-Hulk et Daredevil sont amis dans les Comics. Au moment où nous avons eu l’autorisation d’utiliser Daredevil, nous nous sommes dit qu’ils devaient se connecter. C’est le partenaire idéal pour elle. C’est quelqu’un qui la comprend de manière unique et il est hot et est incroyablement charmant. C’est la rare personne qui comprend la situation exacte dans laquelle elle se trouve, comment équilibrer le fait d’être avocate le jour et ensuite un super-héros en dehors du travail. Et heureusement, Charlie Cox et Tatiana avaient aussi cette alchimie incroyable.

Je suppose donc que cette relation pourrait prospérer si une deuxième saison était validée ?

Oui. Si ces deux personnes très occupées, qui ont beaucoup de choses à faire dans leur vie, veulent que cela fonctionne, je suis sûr qu’ils pourraient trouver un moyen de le faire fonctionner.

Vous avez beaucoup brisé cette saison le quatrième mur, référence aux comédiens s’adressant directement au public. Qu’avez-vous appris de cette expérience et y apporterez-vous des ajustements lors de la deuxième saison, s’il y en a une ?

J’adore casser le quatrième mur. C’est toujours aussi amusant pour moi. Donc, en tant que spectateur, je voulais en mettre tellement plus. Dans les premiers scénarii, c’était probablement trop. On m’a donné plusieurs fois des notes pour les diminuer, ce qui m’a beaucoup déplu. Mais je pense que cela m’a appris que je devais trouver un meilleur équilibre. S’il y en a trop, il n’y a pas assez de place pour l’histoire.

J’ai adoré la façon dont nous avons commencé à voir Jennifer avoir un questionnement quant au fait que She-Hulk était reçue positivement. Est-ce quelque chose que vous allez cultiver à l’avenir ?

Toute la première saison est vraiment son histoire d’origine. Dans l’épisode pilote, c’est son origine physique, mais pour l’intégralité de l’arc de la saison, il s’agit vraiment d’elle devenant émotionnellement et mentalement She-Hulk. C’est elle qui accepte qui elle est, comment elle espère que cela va réussir à s’intégrer dans sa vie et comment faire coexister Jen et She-Hulk d’une manière acceptable pour elle. À la fin de la saison, elle atteint le point où elle a pleinement accepté She-Hulk et elle sait maintenant comment l’intégrer à Jennifer Walters. Donc, à l’avenir, elle sera beaucoup plus confiante. Maintenant, en avançant, elle peut déployer ses ailes.

Ce final de saison pourrait également servir de final de série. L’avez-vous également écrit de cette façon ?

Toujours. J’écris pour la télévision depuis très longtemps, et vous ne pouvez jamais, jamais garantir que vous obtiendrez une autre saison, en particulier pour une saison 1. Donc, la chose prudente pour un scénariste est de raconter une histoire satisfaisante et complète afin que si cela se terminait de cette façon, vous ayez l’impression d’avoir au moins raconté une histoire complète tout en laissant la porte ouverte pour avoir six saisons et un film.