Devil in Ohio : Critique de la mini-série
DEVIL IN OHIO
Date de diffusion : 02/09/2022
Plateforme de diffusion : Netflix
Épisodes : 1.01 à 1.08
Réalisateurs : John Fawcett, Brad Anderson, Leslie Hope, Steven A. Adelson
Scénaristes : Daria Polatin, Aaron Carter, Lorelei Ignas, Andrew Wilder, Joy Gregory, Kathleen Hale d’après l’œuvre de Daria Polatin
Interprètes : Emily Deschanel, Sam Jaeger, Gerardo Celasco, Madeleine Arthur, Xaria Dotson, Alisha Newton, Naomi Tan, Djouliet Amara, Jason Sakaki, Marci T. House, Samantha Ferris, Bradley Stryker
LA CRITIQUE
Devil in Ohio est une bonne mini-série en 8 épisodes d’une quarantaine de minutes se déroulant dans l’État américain porté par le titre.
Le scénario de Daria Polatin, Aaron Carter, Lorelei Ignas, Andrew Wilder, Joy Gregory et de Kathleen Hale, qui adapte le roman éponyme de la première, présente une jeune fille qui s’enfuit d’une l’étrange secte et qui va être hébergée par la famille d’une psychologue qui va la prendre sous son aile. Néanmoins, d’étranges événements se déroulent autour d’elle.
Les épisodes tournent autour de l’environnement de la jeune fille : la maison où elle a trouvé refuge, l’école, l’hôpital où travaille la psychologue et le commissariat de police. De plus, c’est le comté bizarre où se niche la secte qui se retrouve au centre du récit. Ce dernier n’est d’ailleurs pas sans rappeler certains textes de Stephen King dans lequel d’étranges croyances, d’immenses champs de blé, et des cérémonies bien sombres ont lieu.
On suit de près la jeune fugitive, impeccablement incarnée par Madeleine Arthur qui fait à merveille osciller son personnage entre une charmante jeune fille et une femme bien plus inquiétante. Chaque membre de la famille qui l’accueille a son arc narratif. Toutefois, si celui de la plus jeune fille, interprétée par Naomi Tan, n’a pas besoin d’être vraiment développé, celui de l’aîné, interprétée par Alisha Newton, n’est pas vraiment bien traité.
Emily Deschanel est excellente dans le rôle de la psychologue au grand cœur qui s’attache à elle. Les deux comédiennes forment un duo passionnant à voir évoluer. Sam Jaeger est très bon dans le rôle de son mari. Xaria Dotson est formidable dans celui de leur deuxième fille. Et Gerardo Celasco est vraiment intéressant en inspecteur tenace essayant de comprendre les événements.
L’œuvre prend son temps pour déployer son intrigue. Toutefois, cela permet de mieux s’attacher aux divers protagonistes. Sans compter que l’horreur s’installe insidieusement pour s’achever sur un final particulièrement haletant.
La série évoque la religion et la croyance. Elle montre aussi bien les mécanismes mis en place par une secte pour embrigader les siens et continuer à les maintenir sous leur joug.
L’œuvre propose donc une horreur insidieuse qui s’étend sur deux fronts, celui d’une personne essayant de s’extirper du milieu où il est né et celle d’une famille se retrouvant confrontée à l’indicible et à des individus prêts à tout pour arriver à leurs objectifs.
Devil in Ohio est une bonne mini-série intéressante et touchante bénéficiant d’un trio de femmes intéressantes à suivre et parlant avec justesse de la famille et de l’amitié. Avec une histoire fascinante, une réalisation agréable et un casting très bien trouvé, les épisodes sont plaisants à découvrir et laissent entrouvert une porte vers une potentielle suite.
Sombre et touchant.
SYNOPSIS
La psychiatre Suzanne Mathis accueille chez elle une étrange jeune fille échappée d’une secte obscure et voit sa vie bouleversée par cette arrivée qui menace de détruire sa famille.
BANDE ANNONCE
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