Queen : Critique de la série

Date : 29 / 06 / 2022 à 11h30
Sources :

Unification


QUEEN

- Date de diffusion : 23/06/2022
- Plateforme de diffusion : Netflix
- Épisodes : 1.01 à 1.04
- Réalisateur : Lukasz Kosmicki
- Scénariste : Ottó Geir Borg, Kacper Wysocki, Árni Ólafur Ásgeirsson
- Interprètes : Andrzej Seweryn, Maria Peszek, Julia Chętnicka, Kova Réa, Antoni Porowski, Henryk Niebudek

LA CRITIQUE

Quand on pense à une série queer, ce n’est clairement pas la Pologne qui vient à l’esprit en premier. Pourtant, cette mini-série en quatre épisodes de 50 minutes, Queen est vraiment très agréable à découvrir.

Le scénario d’Ottó Geir Borg de Kacper Wysocki et d’Árni Ólafur Ásgeirsson présente un tailleur qui prend sa retraite à la fois dans son métier de tailleur et sur les scènes parisiennes où il incarne son alter ego féminin Loretta. Celui-ci va alors retourner en Pologne pour y aider sa fille et sa petite fille qu’il n’a jamais rencontrées.

La série de Lukasz Kosmicki réchauffe vraiment le cœur. Elle se passe un peu en France avant de s’installer en Pologne, dans une petite ville minière. C’est d’ailleurs ce lieu qui sert de ressort à l’intrigue, alors que tous les habitants dépendent, de près ou de loin, du travail de la mine.

L’œuvre montre quelques magnifiques chorégraphies pleines de lumière et d’énergie. Toutefois, c’est vraiment la relation entre un homme et ses descendants qui est parfaitement exploitée, donnant lieu à un certain nombre de scènes parfois drôles, de temps en temps dures, mais toujours d’une grande tendresse.

L’interprétation est remarquable. Andrzej Seweryn crève littéralement l’écran en homme acceptant progressivement de montrer ce qu’il est vraiment à ceux qu’il aime. Le comédien est d’une immense justesse et campe un personnage d’une grande subtilité extrêmement attachant. Julia Chętnicka est formidable dans le rôle de sa petite fille pleine de joie qui va venir bouleverser sa vie. Maria Peszek est très bonne dans le rôle de sa fille ayant du mal à voir revenir son père absent dans son existence. Et Kova Réa est magnifique en chorégraphe amis du premier et appelé à la rescousse par celui-ci.

D’ailleurs, si les danses sont très sympathiques, et fort bien filmées, il faut souligner la qualité des costumes et des maquillages qui sont magnifiques. Ils mettent parfaitement en valeur l’art du spectacle créé par les Drag Queen, ce qui donne d’ailleurs envie d’aller voir un de leurs shows de plus près. Quant aux costumes du protagoniste principal, ils sont tous magnifiques.

En dehors de la dominante émotionnelle, un certain suspense se trouve dans l’œuvre avec de multiples éléments qui relancent régulièrement l’attention. Il est donc difficile de ne pas enchaîner les quatre épisodes à la suite pour découvrir une si belle histoire.

Queen est une très bonne mini-série parlant de sujets sociétaux avec une grande délicatesse. Avec un fort beau récit, une réalisation généreuse et des comédiens très touchants, il ne faut pas hésiter à donner sa chance à cette œuvre chaleureuse et émouvante. Et à quand une histoire de Drag King ?

Bienveillant et humain.

SYNOPSIS

Après 50 ans d’absence, un tailleur parisien réputé, également drag queen, revient dans sa ville natale polonaise en espérant se faire pardonner par sa fille.

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