Love, Death & Robots : Critique de la saison 3

Date : 24 / 05 / 2022 à 12h15
Sources :

Unification


LOVE DEATH & ROBOTS

- Date de diffusion : 20/05/2022
- Plateforme de diffusion : Netflix
- Épisodes : 3.01 à 3.09
- Réalisateurs : Roberto Bisi, Emily Dean, David Fincher, Andy Lyon, Patrick Osborne
- Scénaristes : Tim Miller, Philip Gelatt, John Scalzi, Michael Swanwick, Neal Asher, Roberto Bosi, Jeff Fowler, Andy Lyon, Andrew Kevin Walker

LA CRITIQUE

On retrouve avec grand plaisir cette anthologie de courts métrages d’animation, Love, Death & Robots, dont la troisième saison, en 9 épisodes d’une quinzaine de minutes, est particulièrement réussie.

En effet, les scénarios sont de grande qualité et l’animation est beaucoup plus diversifiée qu’en saison deux. Même si, là encore, beaucoup d’animation 3D, parfois extrêmement photoréaliste, a été employé.

Chacun des neuf courts métrages est très varié et remplit parfaitement son cahier des charges qui est d’intégrer des éléments liés à la mort, à l’amour et aux robots. Il n’y a donc pas tant d’histoires que cela qui se finissent bien et la vision de l’humanité n’est pas toujours très gaie.

Il y a néanmoins quelques courts métrages vraiment amusants tels La nuit des petits morts et Les rats de Mason. Celui nommé Les trois robots : stratégies de sortie, écrit par John Scalzi, n’est pas sans rappeler l’un de ceux qu’il a scénarisé dans la première saison. Si le combat est aussi bien présent, avec du sang qui coule à flots et des morts très explicites, comme pour Allez, feu !, la métaphysique et les questions existentielles sur l’avenir de l’humanité sont aussi bien exploitées.

L’éventail des récits est donc large et chacun pourra y trouver son, ou ses coups de cœur, qui viendront s’additionner à ceux qu’ils avaient eu lors des saisons précédentes.

Toujours est-il que cette anthologie de courts métrages animés conserve une qualité remarquable et que les films sont tous particulièrement plaisants à regarder. D’autant que certains des personnages sont particulièrement attachants et que le travail sur la couleur est souvent digne d’un grand intérêt.

En ce qui concerne les univers vraiment originaux, Le pouls brutal de la machine, adaptant une nouvelle de Michael Swanwick prix Hugo en 1999, et L’essaim se détachent du lot en faisant des propositions d’une grande force. C’est par compte la noirceur qui entoure les très réussis Mauvais voyage, Dans l’obscurité des profondeurs et Jibaro.

L’animation est aussi formidable. Elle s’amuse à faire quelques propositions et offre des personnages souvent réalistes que l’on découvre dans des aventures sortant de l’ordinaire.

La troisième saison de Love, Death & Robots est excellente et permet ajouter quelques nouveaux courts métrages particulièrement marquants montrant que l’animation est le moyen parfait de raconter des histoires incroyables, pouvant emmener le spectateur très loin de notre planète, et avant tout humaine.

Impressionnant et spectaculaire.

SYNOPSIS

Mondes insolites, créatures étranges et histoires tordues vous attendent dans le troisième volume de l’anthologie d’animation primée de Tim Miller et David Fincher.

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