Stargate SG-1 : La chirurgie heureuse du cerveau selon Richard Dean Anderson

Date : 03 / 02 / 2022 à 13h30

Par : Dominique T

Sources :

The Companion via SYFY WIRE

Enfin a-t-on des nouvelles de Richard Dean Anderson, la star incontestée de Stargate SG-1 ! Le Jack O’Neill de franchise TV tant aimée explique comment la série originale repose en fait sur une ambiance de travail saine...

C’est en participant au dernier épisode du podcast Conversations in Sci-Fi de The Companion que Anderson a expliqué à son ancien patron, Brad Wright, co-créateur de la série, les acteurs et l’équipe travaillant sur SG-1 se sont efforcés de faire en sorte que la réalisation de la série soit aussi amusante que ce qui était écrit et filmé.

"La seule exigence que j’ai formulée sur le plateau était que tout le monde s’amuse", déclare l’acteur de MacGyver. "Il fallait que ce soit positif. Si vous avez un problème, venez nous voir... Exprimez-vous ! C’est comme ça que ça a marché !", ajoutant que "Tout le monde était très brillant et apportait sa propre personnalité à ses personnages et nous nous entendions tous bien. L’environnement de travail était plus léger et, encore une fois, la seule exigence que j’avais était de ne pas faire de la chirurgie cérébrale. Ou, « Faisons en sorte que ce soit une chirurgie du cerveau heureuse »."

Une partie du succès de la série SG-1 était que Anderson n’avait pas à faire face à un autre acteur très populaire comme lui sur les plateaux de tournage. De plus, dans les premières saisons en tout cas, Anderson faisait énormément d’improvisations, ce qui rendait l’ambiance encore plus joviale. Cependant, Anderson a quelques regrets d’avoir fait cela, car il a également inspiré d’autres membres de l’équipe à commencer à improviser aussi.

"Rétrospectivement, quand ils essayaient tous de prendre le train en marche, c’était vraiment ennuyeux", dit-il en riant. "C’est à ça que ça ressemble de travailler avec moi ?"

Ce qui est intéressant, c’est que l’une des répliques les plus mémorables de la série, souvent attribuée à Anderson, était en fait une réplique écrite par Wright : "J’ai écrit une réplique que tout le monde pense être une improvisation, mais c’est une réplique scriptée : « C’est mon arme de poing, je le jure »." Wright dit à propos de la scène de l’épisode 17 de la saison 1, qui met en scène les membres de l’équipe SG-1, Samantha Carter (Amanda Tapping) et Jack O’Neill, piégés dans une grotte de glace. "Je sais que c’était une réplique scriptée parce que j’ai dû me battre avec l’armée de l’air pour la garder parce qu’ils disaient : « Est-ce une insinuation qu’il est excité ? » Non. Non. C’est une arme de poing, de quoi parlez-vous ? Sortez vos têtes du caniveau les gars !"

Wright et les scénaristes de la série ont dû faire preuve de créativité dans le développement de la relation pas tout à fait romantique de Sam et Jack à plusieurs reprises au cours de la série, notamment pour un épisode qui présentait une réalité alternative dans laquelle leurs personnages étaient réellement mariés.

"Ils ont dit « Absolument pas »", dit Wright à propos de l’épisode 6 de la saison 3, qui voit Jack embrasser une version de Sam dans un univers alternatif. "Je me souviens que Robert a dit : « Et si c’était le Dr Carter ? » Et ils ont dit, « Oh, c’est bien ». Alors tu dois faire le baiser !"

Quant aux fans qui espèrent voir une nouvelle série télévisée Stargate, Wright attend toujours de savoir si le pilote qu’il a écrit sera produit par MGM et Amazon. Les plans de la nouvelle série qu’il a proposée ne verraient pas seulement le retour des favoris des fans comme Sam, qui a été promue général, mais elle serait également rejointe par son collègue scientifique Daniel Jackson (Michael Shanks).

"Mon objectif était de créer quelque chose de nouveau qui honore également l’univers existant, qui vive dans le canon de SG-1, Atlantis et Universe, et qui inclue donc certains de ces personnages", dit Wright. "Amener une nouvelle garde ? Absolument. Mais pas au détriment des personnages préexistants, qui, je pense, seraient toujours dans leur élément et continueraient à tirer sur tous les cylindres."