Valeria : Review de la saison 2

La deuxième saison de Valeria est plus réussie que la première et permet de se recentrer davantage sur chacun des protagonistes.

Le scénario de María López Castaño, Montaña Marchena et de Marina Pérez démarre sur une Valeria qui revient de son hiatus hors Madrid. Cette dernière va retrouver ses amies et toutes les quatre vont porter un nouveau regard sur leur propre vie et vont faire des choix parfois pas faciles.

Passé un parti-pris de ne pas adapter fidèlement le premier roman de la tétralogie, pour l’instant, d’Elísabet Benavent, les choix faits sont justifiés dans la seconde saison et permettent à l’intrigue de suivre un déroulé beaucoup plus lisse et agréable à découvrir que lors de la saison précédente.

L’œuvre continue de se concentrer sur le personnage principal qui donne son nom à la série. Néanmoins, cette dernière est beaucoup moins irritante que dans la première saison et va apprendre à se préoccuper de ce qu’elle ressent vraiment et ne pas se focaliser uniquement sur ce que les autres attendent d’elle.

Les autres personnages sont aussi plus mis en valeur. Et c’est surtout l’amitié entre chacune de ces 4 amies qui ressort particulièrement. Si le récit fait toujours penser à Sex in the City, et que les protagonistes leur ressemblent beaucoup, leur amitié est vraiment très agréable à suivre et particulièrement réjouissante.

En effet, c’est vraiment une histoire de femmes modernes qui est contée et qui aborde tous les sujets auxquels ces dernières sont confrontées. Évidemment, le sexe tient une place importante dans le récit, tout comme la sororité. Mais la famille, le couple, le travail et les aspirations ne sont pas laissés de côté pour autant.

L’interprétation est toujours aussi bonne. Diana Gómez est formidable en personnage principal qui voit enfin sa carrière d’écrivaine prendre son envol. Silma López est très bonne en amie délurée vivant au jour le jour. Paula Malia est sympathique en copine souhaitant avancer avec son petit ami qui est impeccablement joué par Juanlu González. Teresa Riott est impeccable en femme aimant le contrôle essayant de s’ouvrir un peu. Et Maxi Iglesias est très bon en homme riche et brillant attirant fortement Valeria.

La mise en scène d’Inma Torrente et de Laura M. Campos est bien réussie. Les scènes de sexe sont toujours impeccablement filmées et n’en montrent jamais trop pour être vulgaires. Quelques passages sont particulièrement brillants visuellement. Et le dernier épisode est un très bel exercice de montage entraînant un final extrêmement dynamique se centrant parfaitement sur chacun des protagonistes principaux.

C’est aussi un très bel appel à une troisième saison avec l’entrée de deux nouveaux personnages qui pourraient bien avoir une place de choix dans les épisodes à venir, si ceux-ci sont confirmés.

La deuxième saison de Valeria est bien sympathique et permet de retrouver quatre personnages féminins vraiment agréables donnant un grand plaisir à découvrir ce qu’elles deviennent. Avec une histoire intéressante, une belle réalisation et des comédiennes ayant une fort belle osmose entre elles, l’œuvre est sympathique à regarder et, malgré ses invraisemblances, fait passer un bon moment de divertissement.

Plaisant et généreux.

 Episode : 2.01 à 2.08
 Titre : Arrêter de fuir, Si tu ne sais pas quoi faire, écris, Un livre n’est pas qu’un livre, Exposée, En fusion, Tortilla Challenge, Clignoter, Reflet
 Date de première diffusion : 13 août 2021 (Netflix)
 Créateur : María López Castaño
 Réalisateur : Inma Torrente, Laura M. Campos
 Scénariste : María López Castaño, Montaña Marchena, Marina Pérez d’après l’œuvre de Elísabet Benavent
 Avec : Diana Gómez, Silma López, Paula Malia, Teresa Riott, Maxi Iglesias, Juanlu González, Ibrahim Al Shami

Les quatre amies se soutiennent à un moment où chacune doit prendre des décisions capitales concernant sa carrière et sa vie amoureuse.

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