The 100 : Review 7.11 Etherea

Date : 18 / 08 / 2020 à 13h00
Sources :

Unification


Bellamy, où es-tu ? Tout le monde te croit mort, et pourtant tu ne l’es pas. Ceci-dit, moi je ne l’ai jamais cru. Il faut dire que je ne crois pas grand chose ces temps-ci...

Le bellâtre est coincé sur Etherea, une autre planète du système connecté par l’Anomalie/Pont. L’occasion pour l’équipe créative de The 100 de nous pondre un plagiat flagrant du magnifique film de Wolfgang Petersen, Enemy Mine (1985, avec Dennis Quaid et Louis Gossett Jr.). Mais bon, ils avaient déjà plagié Stargate (ils en veulent aux réalisateurs allemands, ou quoi ?), alors je n’en attendais pas moins d’eux.

En résumé, voici l’histoire (d’Enemy Mine ou de cet épisode, à vous de deviner) : deux ennemis aux croyances radicalement différentes se retrouvent coincés sur une planète hostile. Ils réalisent qu’ils doivent s’entraider s’ils veulent survivre et trouver le moyen de quitter cet horrible caillou. En attendant, ils s’installent dans une caverne... L’un des deux n’a aucune spiritualité et sombre dans le défaitisme, tandis que l’autre, porté par sa foi, conserve l’espoir. Le premier finit par s’intéresser aux croyances du second et c’est un peu grâce à ça qu’il arrive à tenir le coup. Mais, dans Enemy Mine, Drac (Louis Gossett Jr.) meurt en donnant naissance à son rejeton, tandis que dans Etherea, The Conductor (Jonathan Scarfe) s’enfuit de la planète avec Bellamy (Bob Morley) dans un grandiose ’leap of faith’ (acte de foi - l’expression anglaise est nettement plus appropriée à la scène).

Autre différence majeure : alors que Davidge (Dennis Quaid) rend hommage à son défunt compagnon en déclamant la lignée du bébé devant les habitants de la planète d’origine de Drac, Bellamy, lui, utilise sa foi sortie du chapeau pour trahir les siens. Ça n’a aucun sens : vénérer subitement Bill Cadogan (John Pyper-Ferguson) dont il connait le passé douteux et trahir tous les gens qu’il aime, ça ne colle pas. Visions psychédéliques dans une caverne ou pas.

L’épisode est bon, car pour une fois il se focalise sur une seule trame narrative, et c’est reposant. Il est bon surtout parce que le scénario dont il s’est très largement inspiré (écrit par Edward Khmara à qui l’on doit aussi le splendide Ladyhawke) était excellent. Et puis la prestation des deux acteurs est crédible, voire prenante. Un bon point pour eux.


EPISODE

- Episode : 7.11
- Titre : Etherea
- Date de première diffusion : 12 août 2020 (the CW)
- Réalisateur : Aprill Winney
- Scénariste : Jeff Vlaming

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