NYCC 2019 – The Purge : Le premier épisode de la saison 2 diffusé

C’est au Comic-Con de New York que fut diffusé le premier épisode de la saison 2 de The Purge. L’épisode a été présenté par les producteurs exécutifs, James Roland et Krystal Houghton Ziv, tous 2 promettant que la seconde saison répondra à toutes sortes de questions sur la série dystopique, telles que : "Qui fabrique ces masques effrayants de la Purge ?" mais aussi "Qui nettoie les corps une fois la nuit meurtrière terminée ?" ou encore "Que se passe-t-il si vous tuez quelqu’un en dehors de la Purge ?" En ce qui concerne cette question embêtante de fuseaux horaires, l’équipe est un peu plus divisée. Soit la côte ouest commence la Purge plus tôt, soit le futur gouvernement a aboli les différences de fuseau horaire.

"Nous allons réellement voir ce qui se passe les 364 autres jours de l’année (...) et les ramifications psychologiques", a déclaré Roland. "Nous devons jouer avec ce truc du stress post-traumatique."

En ce qui concerne le premier épisode de la saison 2, celui-ci démarre dans le passé avec un personnage familier avant de sauter dans le futur où la nuit de la Purge se terminera dans 2 heures. Les histoires alternent entre des voleurs de banque, un couple confronté à une invasion meurtrière, 2 jeunes gars à la recherche d’un "pont du suicide" et des employés du gouvernement surveillant la ville à la recherche d’activités illégales de Purge, telles que l’utilisation de bombes.

"Ce sont en fait les fans de Comic Cons précédentes qui ont continué à me demander ce qui se passait le lendemain de la Purge... Les gens sont très curieux de savoir ce qui se passe les jours et les semaines d’après les purges," a déclaré James DeMonaco, créateur, producteur et producteur exécutif de The Purge. "Ce sont les questions que l’on nous pose, qui ressortent le plus, puis nous les posons dans la writers’ room et ils y répondent."

Il a également évoqué un mystère, que le personnage de Marcus Moore (Derek Luke) doit résoudre au cours de la prochaine saison. Dans le premier épisode, Marcus finit par survivre à la nuit avec son épouse Michelle (Rochelle Aytes), mais découvre que quelqu’un le suit et veut le tuer.

"Tout le monde est suspect," a ajouté DeMonaco, qui a pris conseil auprès des fans, en décidant d’explorer d’autres crimes au-delà de l’homicide. Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, la saison 2 consiste en un hold-up et se termine par une tournure intéressante qui ajoute une couche supplémentaire à ce monde futuriste où les crimes sont valides dès la fin de la Purge.

"Cela suscite tant de conversations qui vous font penser… aux autres, à d’autres choses plus profondes sur vous-même," a déclaré Paola Nuñez, qui interprète Esme Carmona, une employée de surveillance de la Purge. "Cela vous fait demander, comment suis-je tolérante ? Suis-je disposé à tout laisser passer par la Purge ou devrais-je être une personne plus compréhensive ou compatissante ? Le principe vous fait penser à vous et à la conscience que vous avez et à la tolérance que vous avez avec les autres."

En ce qui concerne l’avenir, DeMonaco s’intéresse à l’impact de cet événement annuel sur des générations de personnes qui ne se souviennent plus d’une époque d’avant le lancement de la Purge.

"Les films sont plus comme un coup de poing au visage," a-t-il déclaré, expliquant ensuite comment la série télévisée permettait une plongée plus intime et plus longue dans les répercussions psychologiques et sociales de la violence et du non-respect des lois sanctionnés par le gouvernement. Le créateur souhaite que la série continue indéfiniment. "Nous avons un million d’histoires à raconter dans ce monde... Il y a toujours moyen de réinventer," a-t-il déclaré.

Du côté des films, Universal Pictures s’apprête à sortir un 5^ème film, qui devait être le dernier volet de la série cinématographique. DeMonaco a semblé réfuter cela lors de la partie questions/réponses du panel lorsqu’il a déclaré : "J’espère que ça continuera... Je pense que si le prochain film connaît un succès financier, il y aura un Purge 6... Si Universal est heureux, il pourrait y en avoir plus," a conclu le créateur.

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