Deadly Class : Review 1.10 : Sink With California

Date : 23 / 03 / 2019 à 11h30
Sources :

Unification


Compte tenue de la réussite globale de cette première saison, il n’y avait aucune raison pour que ce season final puisse être ratée, mais étant un grand fan du comics, c’est avec une certaine appréhension que j’ai commencé le visionnage de cet épisode. Les premières minutes où l’on voit Maître Lin et sa fille tenter d’échapper à El Alma Del Diablo m’ont immédiatement rassuré et n’ai pas vu les quarante-cinq minutes de cet épisode passer. Mon enthousiasme a ainsi perduré du début à la fin devant un spectacle que j’ai trouvé total.

Reprenant la conclusion épique du deuxième tome, j’ai trouvé cette adaptation fidèle, avec des ajouts pertinents qui enrichissent l’univers créé par Rick Remender. Malgré un plan soigneusement préparé, Marcus et ses camarades vont se retrouver pris au piège dans la maison occupée par Chester et les siens. Tout au long des précédents épisodes, Deadly Class a navigué entre différents genres et c’est le huis-clos horrifique qui a servi d’inspiration pour cet épisode. Dans leur manière de se défendre et de balancer des répliques, la famille de Chester fait penser aux personnages dérangeant vus dans des films comme La Colline a des yeux ou Massacre à la tronçonneuse.

Comme dans de nombreux films d’horreur, un message politique pas vraiment subtil, mais efficace est également délivré pour donner du sens aux effusions de violence qui parcourent l’épisode. Enfin, À travers le personnage de Fuck-Face, nous assistons également à une critique particulièrement corrosive de la télé-réalité et de la course à la célébrité.

L’épisode regorge de scènes d’action et d’affrontements dantesques que les lecteurs du comics ont sans doute tous rêvé de voir en live action. À l’image de la saison, la bande-son et la réalisation sont aux petits oignons. À l’inverse par exemple d’Umbrella Academy, que j’ai plutôt bien apprécié, où certains morceaux semblent n’être là que pour rendre les choses plus fun, les chansons utilisées dans Deadly Class apportent un supplément d’âme indéniable aux scènes qu’elles accompagnent.

Entre deux scènes d’action, certains personnages fendent leur armure, apportant à l’intrigue une respiration, mais aussi une dimension tragique qui ne manquera pas de briser le cœur des téléspectateurs les plus sensibles. En outre, certaines répliques ou situations font d’ailleurs écho à des événements dramatiques qui auront lieu plus ou moins tard dans le récit. Les plus pressés n’ont plus qu’à lire les comics pour savoir ce qu’il en est !

Je tiens à évoquer un moment particulièrement jouissif de l’épisode, où deux personnages voient littéralement rouge avant de s’affronter. Ce pur moment de bonheur graphique m’a bien sûr évoqué Kill Bill, mais aussi le travail formidable effectué par Lee Loughridge sur les couleurs, dans le comics.

À l’issue de ce season final, il me paraît évident que Deadly Class est tout simplement la meilleure adaptation d’un comics (non super-héroïque) que j’ai pu voir sur le petit écran, depuis The Walking Dead. Si elle avait été diffusée de manière moins confidentielle, je pense qu’elle serait devenue à l’heure actuelle un véritable phénomène de la pop culture. Je parie que les rangs des fans ne manqueront pas de grossir dans les mois à venir, porté par un bouche-à-oreilles élogieux.

Malgré un cliffhanger parfaitement frustrant, la saison 2 n’a, pour l’heure, pas été encore annoncée. Je pense qu’à l’image de précédentes séries chorales comme Skins ou Lost, nous retrouverons certainement les talentueux jeunes membres du casting dans d’autres univers. J’espère néanmoins que leurs talents vont nourrir l’univers télévisuel de Deadly Class pour encore de nombreuses saisons !

Et vous chers lecteurs d’Unif, dites-nous ce que vous avez pensé de cette première saison ? Avez-vous l’intention de lire le comics ? Dites-nous tout dans les commentaires !

EPISODE

- Episode : 1.10
- Titre  : Sink with California
- Date de première diffusion : 20/03/2019 (Syfy) - 21/03/2019 (Canal+ Séries)
- Réalisateur : Adam Kane
- Scénaristes :

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