Alita Battle Angel : La rencontre avec l’équipe du film

Date : 13 / 02 / 2019 à 10h30
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À l’issue de la projection du film Alita Battle Angel, le réalisateur Robert Rodriguez, le producteur Jon Landau, l’actrice Rosa Salazar et le comédien Christoph Waltz sont venus répondre aux questions du public.

Voici la retranscription des échanges qui ont eu lieu. Vous pouvez aussi en visualiser la vidéo en fin d’article.

Comment avez-vous découvert le manga ?

Jon Landau : C’est Guillermo del Toro qui nous a introduit Jim (James Cameron, nda) et moi à Alita. Il avait une adolescente et nous des garçons. On a vu dans l’histoire la capacité d’une fille à devenir une héroïne et on y a vu aussi une grande possibilité pour les générations à venir.

Pourquoi avoir choisi Robert Rodriguez pour réaliser le film ?

Jon Landau : Jim était en train de faire le quatrième avatar. Il a rencontré Rodriguez et lui a dit « Tu as 45 minutes pour me convaincre de faire le film ». Puis, il lui a passé un script d’une centaine de pages avec 600 pages de notes et Robert a passé quatre mois sur le script et l’a réécrit en partie et en a fait vivre les personnages.

Quelle était la chose la plus excitante que vous avez fait dans le film ?

Christoph Waltz : J’étais heureux d’essayer de faire un film de ce niveau qui serait vu dans le monde entier et qui est porteur d’un message fort. Je voulais apprendre à faire cela.

Vous êtes un grand fan du mangaka Yukito Kishiro, qu’est-ce qui vous a le plus inspiré ?

Robert Rodriguez : Le script qui est magnifique. J’aime l’histoire d’Alita. Au début, elle croit qu’elle est insignifiante, puis elle découvre que ce n’est pas vrai et commence à changer sa vie et celle des autres.

Comment avez-vous incarné ce personnage ?

Christoph Waltz : Les personnages donnent de l’énergie à l’histoire.

Jon Landau : Christoph a donné une réalité à l’histoire. Il a représenté un très bon personnage avec une nouvelle chance dans sa vie.

Pourquoi votre personnage est devenu un héros ? L’histoire ne traite pas de la thématique de l’humanité et du fait qu’une Cyborg peut être plus humaine qu’un humain comme dans le manga.

Jon Landau : C’est un film sur ce que c’est qu’être humain, sa conscience. C’est ce que le mangaka voulait. J’ai décrit le film à Kishiro et il m’a demandé de rester fidèle à son univers et de ne pas faire de son œuvre une machine hollywoodienne.

Est-ce voulu que le méchant ressemble à un réalisateur connu qui a, par exemple, fait Avatar ?

Robert Rodriguez : Non c’est Edward Norton qui l’incarne et effectivement il lui ressemble.

Jon Landau : Si vous êtes familier avec le manga, il est similaire au personnage.

Les scènes de combat sont très spectaculaires. Est-ce vous qui les avez réalisées ? Qu’en a-t-il été de votre entraînement ?

Rosa Salazar : J’ai fait cinq mois d’entraînement intense et épuisant dans les arts martiaux. J’ai par exemple utilisé le muay thai, le kick boxing, plusieurs arts martiaux différents. C’était épuisant, car parfois, cela marche bien, et on est content. Et le lendemain, parfois, rien ne fonctionne et on se sent une moins-que-rien. J’étais au-delà de cet entraînement physique et j’ai entraîné mon corps, mais aussi mon esprit. Je suis petite, active et mince, mais c’était difficile.

Jon Landau : Ce n’est pas que le costume que l’on voit.

Christoph Waltz : Tout ce que l’on voit, c’est bien Rosa.

La ville a une vraie influence latino qui ressemble plutôt à Cuba qu’à une ville japonaise. Vous ne vouliez pas faire un hommage au manga ?

Robert Rodriguez : C’est Jim qui a développé le type de cité que l’on allait faire. On voulait dire une plus grande histoire et c’est pour ça que la cité est beaucoup plus grande que dans le manga.

Pourquoi Alita à de grands yeux ?

Robert Rodriguez : Cela venait du script de Jim et des images originales qui y étaient associées et qui en ont été faites. On voulait rendre hommage aux vrais personnages. Les yeux sont les fenêtres de l’âme. On peut tout voir dedans. On voulait aussi montrer qu’un cyborg a un regard différent de celui des humains.

Pourquoi avez-vous choisi Christoph comme le personnage du père ? Et comment appréhender un personnage tel que Alita ?

Robert Rodriguez : C’était notre premier choix. Je pensais qu’il serait très bien dans la figure du père. Il peut tout faire. Il a été un apport d’une belle qualité dans le projet.

Christoph Waltz : J’ai parlé avec Jim, Rodriguez, Jon et Rosa, et j’ai pensé que je pouvais faire quelque chose avec le personnage.

Est-ce que vous envisagez de faire un Alita 2 ?

Jon Landau : C’est le public qui nous le dira. Kishiro a créé un univers immense dont on n’a exploité que quelques tomes. C’est un film qui parle du genre et c’est une vraie expérience cinématographique.

Pouvez-vous nous parler des effets spéciaux du film ?

Robert Rodriguez : Il sait comment cela marche les effets spéciaux, Jim. Je voulais une approche différente pour le film. Je voulais que l’on regarde autour, et que l’on croie ce que l’on voit.

Jon Landau : Parle-nous un peu de la performance capture Rosa ?

Rosa Salazar : Oui. Je portais un habit avec plein de capteurs, mais cela ne m’encombrait pas trop. C’était plutôt mon interprétation qui comptait. Je mettais de l’énergie pour jouer dans cette cité. J’ai passé 3 jours devant un écran vert, ce qui n’est pas beaucoup. Je devais faire ce que je faisais, et bien le faire.

Pouvez-vous nous parler du montage ?

Robert Rodriguez : Une partie de moi aime mettre les mains dans le cambouis. J’aime réfléchir au montage avant de tourner, car le script est très long. Il y a une scène qu’on a coupée. Quand Hugo aidait Alita sur son premier test du motorball, il lui mettait du Wax sur ses patins. Et finalement, on ne l’a pas utilisé, car j’ai préféré la raccourcir.

Quand alita offre son cœur à Ugo, vous pensiez une histoire d’amour de ce niveau-là ?

Jon Landau : Pour Jim, lorsqu’on est content d’offrir son cœur, il est tellement concentré sur le script qu’il l’interprète littéralement. Il trouve que la science-fiction, c’est très bien pour aller au-delà de ce que l’on peut montrer réellement.

Les films adaptés de mangas et de jeu vidéo ne fonctionne pas souvent auprès des critiques. Est-ce que vous n’aviez pas beaucoup de pression sur ce film ?

Robert Rodriguez : Je ne connaissais pas le manga avant. Ce devait être le film de Jim. Puis j’ai compris pourquoi il voulait vraiment le faire. Ma première exposition à cette histoire a été quand j’ai lu le script de Jim, pas le manga.
Il a pris le manga et en a fait une histoire très cinématographique. C’était vraiment une traduction qui a pris le sens du manga et qui en a fait quelque chose d’encore plus grand.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour ce film ?

Robert Rodriguez : C’était Rollerball. C’était d’ailleurs l’inspiration de Kishiro pour le sport que pratique Alita. Il y a des différences avec le manga. On a beaucoup travaillé le design.

Alita Battle Angel est un film très réussi et une bien belle adaptation de l’œuvre de Yukito Kishiro. Vous pouvez en retrouver la critique ICI.

- SITE OFFICIEL

VIDÉOS

Rencontre avec Robert Rodriguez, Jon Landau, Rosa Salazar et Christoph Waltz :


Bande annonce :



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