Jackal : La critique

Date : 12 / 02 / 2019 à 07h40
Sources :

Unification France


Jackal

  • Scénariste : Philippe Thirault
  • Dessinateur : Brice Bingono
  • Editeur : Glénat
  • Collection : Flesh & Bones
  • Genres : Western/horreur
  • Date de sortie : 20 juin 2018
  • Nombre de pages : 128
  • ISBN : 9782344010105
  • Format : 166 x 244 mm
  • Prix : 9,99 €

Lire un extrait

« J’étais croque-mort. Mes derniers cercueils ont été ceux de ma femme et de mes enfants. Ce jour-là, je suis devenu Jackal. »

Mercenaire sans foi ni loi, Jackal n’a qu’une faiblesse : les jolies femmes. Il y en a justement deux qui allient jeunesse, beauté et caractère : Scarlett et Nasha. Scarlett cherche à retrouver un trésor qui lui permettrait de sauver la vie de son père. Nasha est la rescapée du massacre d’un clan Navajo, à qui le trésor maudit a été volé des années plus tôt. En accompagnant leurs quêtes, Jackal va également croiser le premier serial killer américain non officiel : le célèbre Jeremiah Johnson. Après avoir, par le passé, tué des centaines de guerriers Crows et dévoré leurs foies, Johnson a repris ses meurtres rituels, cette fois-ci sans distinction de sexe ni de race...

La collection « Flesh & Bones » s’attaque à un autre registre avec ce western gore où le cœur des hommes est aussi noir qu’une nuit sans lune ; leur âme aussi sauvage que les plaines arides de l’Ouest.

Décryptage

1858, les Navajos du clan du sable se font attaquer par une bande de pistoleros qui se fait appeler les Oklahombres. L’un des assaillants, en désaccord avec les autres, prendra la fuite seul avec le butin, laissant les autres se charger des indiens. C’est accompagné de Jackal, que 11 ans plus tard, Scralett devenue grande, retourne sur place pour mettre la main sur le trésor maudit volé par son père. Leur chemin croisera celui de Nasha, jeune survivante et prisonnière Navajo victime de l’attaque des Oklahombres.

On retrouve dans ce nouveau tome de la collection Flesh & Bones, toute la violence, la mélancolie du western, langoureux et sexy qui dévoile la part sombre des protagonistes. Accompagnant Scralett à la recherche du trésor maudit, Jackal va croiser le chemin de Jeremiah Johnson, dangereux psychopathe représentant de la loi, collectionneur de scalpes qui a lui seul est l’élément principal de l’horreur. Une nouvelle fois, c’est un changement de décor radical pour cette nouvelle histoire qui n’est pas un récit horrifique classique jouant sur la peur qu’il engendre mais plus sur la manière dont il décrit la noirceur de l’âme humaine qui met souvent mal à l’aise. C’est un récit à la construction très intéressante qui passe d’un personnage à un autre mais finalement où personne n’est à l’abris et il est impératif de ne pas s’attacher à qui que ce soit... Beaucoup de personnages clichés qui font notre plus grand plaisir (coupable) comme les méchants, la tenancière de bordel, l’éleveur, le shérif et notre héros buriné, charmeur et increvable qui ne traversera pas la BD comme un long fleuve tranquille.

Question dessin, comme imposé par le cahier des charges de la collection, c’est du noir & blanc mais ici il est doté d’un très beau crayonné gris qui souligne à la perfection l’ambiance très étrange et très sombre de l’histoire d’une froideur glaciale comme la mort. Beaucoup d’action, de sang versé et de rebondissements, dans un récit où le sexe et la manipulation ont aussi une très grande part. Jeu de piste, chasse à l’homme, le récit aborde aussi le traitement infligé aux indiens dans cette sombre période de l’ouest américain. Du tout bon de bout en bout.


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