Glow : Review de la saison 2

Après nous avoir régalé avec une première saison extrêmement réussie, Glow réussi son retour de la plus belle des façons. Cette nouvelle saison permet de découvrir les coulisses du tournage des épisodes pour la télévision, de la signature des contrats pas vraiment avantageux, aux castings des matchs qui seront choisis pour être mis en boîte. Les péripéties sont nombreuses et, par exemple, lorsqu’un groupe de défense des bonnes mœurs veut mettre fin au show, les filles vont devoir filmer au plus vite un clip délivrant un message " positif ". Glow étant une série féministe et engagée, une situation faisant écho au comportement de Harvey Weinstein va également mettre en danger le show.

Les charismatiques alter ego Machu Pichu, Beyrut, Zoya the Destroya ou encore La Reine des Allocs sont de retour pour de nouveaux combats de catch aux situations toujours aussi outrancières et parsemées de répliques punchy ! À noter l’arrivée d’une nouvelle venue, Yolanda, une strip-teaseuse qui remplace Cherry, devenue actrice sur une série policière.

Certaines filles pas vraiment satisfaites de leur alter ego qu’elles jugent trop offensant, vont renaître sous une nouvelle identité toujours aussi poilante et charismatique. La méta-histoire des alter ego va d’ailleurs évoluer jusqu’à atteindre un point culminant merveilleusement illustré par un épisode entier complètement délirant et nanaresque. Cet épisode très spécial devrait marquer durablement les spectateurs et il ne serait pas étonnant qu’il devienne culte !

Si Ruth et Debbie, qui occupent le devant de la scène, vont voir leur amitié mise à rude épreuve, certains personnages comme Tammé alias " La Reine des Allocs " vont avoir un développement plus important, les rendant plus attachants encore. Le mentor des filles, Sam Sylva, va devoir de son côté se confronter à ses démons de réalisateur raté jusqu’à dévoiler un côté autoritaire assez déplacé. En parallèle, il va essayer d’assumer son rôle de père en hébergeant sa fille, la rebelle Justine.

La force de la série est d’arriver à nous faire ressentir l’expérience de vie en collectivité de toutes ces femmes. Et il est touchant de voir que quels que soient les petits soucis, les coups de blues ou les frustrations, notre groupe de catcheuses finit toujours par se montrer solidaire.

Outre sa satire très réussie du monde des médias, Glow parvient plus d’une fois à nous émouvoir avec sa galerie de personnages déjantés et sensibles. Si vous avez apprécié la première saison, celle-ci devrait vous combler au plus au point, même si l’on reste encore une fois frustré par le fait qu’il n’y ait que 10 épisodes.

Enfin, rappelons à quel point la reconstitution de l’ambiance des années 80 est toujours aussi réussie, que ce soit au niveau de la photographie, des décors ou des costumes... Très clairement, la bande-son, éclectique et admirablement choisie renforce admirablement l’efficacité de nombreuses scènes.

Le dénouement de cette saison promet une suite haute en couleur et qui devrait sans aucun doute viser encore plus haut en terme de spectacle. Glow a encore beaucoup de belles d’histoires de catch et de femmes à nous raconter. Vivement la suite !

Ruth Wilder, une actrice en mal de notoriété, trouve dans le monde du lycra et des paillettes du catch féminin une dernière chance de se faire un nom. Obligée de travailler avec douze marginales d’Hollywood, Ruth est aussi en concurrence avec Debbie Eagan, ancienne actrice de soap.

 Episodes : 10
 Titre : Glow
 Date de première diffusion : 23 juin 2018 (Netflix)
 Réalisateurs : Lynn Shelton - Mark A. Burley - Kate Dennis - Claire Scanlon -Sian Heder - Meera Menon -Phil Abraham - Jesse Peretz
 Scénaristes : Liz Flahive - Carly Mensch - Nick Jones - Sasha Rothchild -Kim Rosenstock - Rachel Shukert - Marquita J. Robinson
 Interprètes : Alison Brie - Betty Gilpin - Sydelle Noel - Britney Young - MArc Maron - Britt Baron - Kate Nash - Gayle Rankin - Kia Stevens - Jackie Tohn - Chris Lowell

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