Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire : Review saison 2

Date : 02 / 04 / 2018 à 13h00
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Avant toute chose, j’ai un message pour vous : ne lisez pas cette critique, elle ne vous apportera que misère et malheur. Alors, avant qu’il ne soit trop tard, éteignez votre ordinateur et vaquez à vos occupations... Vous êtes prévenus.
Je tiens aussi à dire que je n’ai pas lu les livres, de ce fait, ma critique ne se base que sur la série. Cette critique peut contenir des traces de spoilers (allergiques : s’abstenir).

Dans cette deuxième saison des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, Violette (Malina Weissman), Klaus (Louis Hynes) et Prunille Baudelaire (Presley Smith) sont, à nouveau, poursuivis par l’odieux Comte Olaf (Neil Patrick Harris) et sa troupe d’acteurs et devront surmonter de nombreuses épreuves.

Du point de vue de la forme, la saison deux comporte deux épisodes de plus que la précédente mais est coupée de la même façon, c’est à dire : une histoire sur deux épisodes. C’est un format plutôt agréable qui offre le certain avantage de pouvoir faire une pause tous les deux épisodes (ou pas, si vous voulez, comme moi, à tout prix connaître la suite). Le passage entre le temps de narration (où Lemony Snicket présente l’histoire des Baudelaire) et le temps de l’histoire est très bien réalisé et les transitions entre ces deux mondes sont originales.

Globalement, j’ai bien aimé cette saison, autant que la première. Et, en fait je n’ai presque pas trouvé de différences avec la première saison, ce qui est à la fois bon et mauvais signe. Car si la série respecte un fil rouge et est de même qualité que la saison précédente, elle a aussi le même défaut majeur : sa répétition.

Le schéma est, en effet, toujours le même : les orphelins sont dans une nouvelle situation et commencent à espérer une vie meilleure, mais le Comte Olaf fait son apparition. Bien entendu personne, à part les orphelins, ne voit ce qu’il manigance et ils leurs arrive pleins de misères jusqu’à ce qu’Olaf se fasse démasquer et s’enfuit.

Je ne peux pas cacher que cette répétition m’agace un poil et que les déguisements du Comte Olaf et de sa troupe me rappelle ceux d’Arsène Lupin dans la série avec Georges Descrières, autrement dit, tellement reconnaissable qu’on a envie de frapper chaque adulte qui n’arrive pas à voir qu’il s’agit d’Olaf.

Mais alors, qu’est ce qui fait que cette série fonctionne ? Et que, malgré cette répétition, je pense qu’il s’agit d’une bonne série ?

A mon sens, ce sont les (excellents) acteurs qui sauvent Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, en particulier Neil Patrick Harris. Il est la principale raison pour laquelle on ne s’ennuie pas devant cette série : il joue très bien le mauvais acteur, persuadé d’être irrésistible, intelligent et qui arrive à duper une bande d’adultes, tous plus crédules les uns que les autres, en adoptant un mauvais accent allemand ou en chantant du scat…

Mention spéciale, ici, aux chansons du Comte Olaf, qui sont à son image : décalées et ridicules.

Ne pouvant pas me résoudre à finir sur une note positive (ce n’était pas faute de vous avoir prévenu en début de critique !) il y a aussi un petit détail qui m’a un peu énervé dans cette seconde saison : certains personnages ne sont pas trop approfondis.
Je m’explique : les Baudelaire font la connaissance d’autres orphelins, Isadora et Duncan Beau-draps, dont les parents travaillaient dans la même organisation que les parents Baudelaire et que le Comte Olaf veut aussi voler (abondance de biens ne nuit pas). Pour faire court, on ne connaît pas grand chose des Beaudraps parce qu’il se font constamment kidnapper par le Comte jusqu’à ce que les Baudelaire les sauvent pour de bon et qu’Olaf les oublie miraculeusement…

Enfin, malgré mes reproches, la saison deux des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire reste très plaisante. Si on peut lui reprocher son scénario répétitif, la réalisation et les acteurs sont irréprochables. Cette nouvelle saison plaira à ceux qui, comme moi, avaient aimé la précédente : elle garde le même humour noir, le même monde à l’envers où les adultes sont tous plus bêtes les uns que les autres et où seuls les enfants (injustement incompris de leurs aînés) sont capables de changer l’ordre du monde. J’ai hâte de voir la troisième tout simplement à cause du cliffhanger qui est l’un des plus cruels que j’ai vu après celui de la saison deux de Sherlock.


EPISODES

-  Nombre Episodes : 10
- Titres : Piège au collège partie 1 - Piège au collège partie 2 - Ascenseur pour la peur partie 1 - Ascenseur pour la peur partie 2 - L’arbre aux corbeaux partie 1 - L’arbre aux corbeaux partie 2 - Panique à la clinique partie 1 - Panique à la clinique partie 2 - La fête féroce partie 1 - La fête féroce partie 2
- Date de première diffusion : 30/03/2018 (Netflix)
- Réalisateurs : Barry Sonnenfeld (ép 1, ép 2, ép 5, ép 6) – Bo Welch (ép 3, ép 4) – Alan Arkush (ép 7, ép 8) – Loni Peristere (ép 9, ép 10)
- Scénariste : Daniel Handler (ép 1, ép 3, ép 4) , Joe Tracz (ép 2, ép 9, ép 10), Sigrid Gilmer (ép 5, ép 6), Joshua Conkel (ép 7, ép 8)

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