Noria : La critique du jeu de plateau suspendu dans les nuages

Description :
"Dans Noria les joueurs vont devoir investir dans différents projets en dépensant des ressources acquises pendant la partie. Il faudra aussi influencer la politique tout au long de la partie pour définir combien de points chaque projet rapportera en fin de partie. Il faudra donc être vigilant aux autres joueurs pour essayer de suivre leurs investissements ou au contraire les rendre inintéressants. Pour cela, à chaque tour, vous allez faire 3 actions, chacune devant se situer aux bons endroits sur votre roue. Il faudra donc faire preuve de stratégie pour combiner les actions ensemble et faire tourner la roue selon vos besoins. Cette roue se personnalisera selon votre stratégie pendant la partie et vos choix du début de partie influenceront toute la partie, alors soyez vigilant. Il faudra aussi prendre le contrôle d’îles permettant de convertir ses ressources en des biens précieux, mais attention, les ambassadeurs des autres joueurs peuvent avoir été plus rapides."

Le visuel de la boîte et son contenu :
Ce jeu est présenté dans une belle grosse boîte avec une illustration onirique. Le contenu est fourni, avec un plateau de pistes, des tuiles, une énorme quantité de jetons, des plateaux individuels, les règles, mais surtout 4 triples roues et ses disques actions qui sont le cœur du système de Noria. Le matériel est beau et original et donne l’envie de découvrir le jeu au plus vite.

Le déroulement d’une partie :
Il nous faut donc investir dans 4 projets (représentés en 4 pistes de points en bas du tableau de jeu central) pour gagner des points de victoire. Sachant, qu’en cours de partie, chacun pourra aussi modifier l’influence politique rattachée à chaque projet (et donc modifier son multiplicateur de points). Ainsi, un joueur très avancé dans le financement d’un projet (par exemple 6) qui au final n’aura que peu d’influence politique (avec un multiplicateur faible, par exemple 3) ne gagnera donc que peu de points de victoire (soit, dans notre exemple 6 x 3 = 18).
Pour modifier tout cela, il vous faudra utiliser la roue triple, représentant les actions possibles. Dans un jeu d’alignements de petits disques que vous avez auparavant disposé sur les 3 étages de votre roue, vous aurez accès ou non à ces actions. Lors de la première phase du tour du jeu, on pourra d’ailleurs bouger cette roue afin d’obtenir d’autres alignements, mais aussi déplacer les actions sur cette roue (plus cher en terme de coût). Dans la seconde phase, on résout ses actions dans l’ordre que l’on veut. Ces actions permettent à récupérer des ressources diverses, progresser sur la piste d’investissement, d’acheter des disques d’actions, d’explorer d’autres îles (et collecter d’autres ressources), et même produire ou améliorer directement des ressources. En 3ème phase, on peut dépenser des points de connaissance (que l’on récupère en fin de tour s’il l’on a construit des usines) pour influencer la politique (et les multiplicateurs donc). En 4ème et dernière phase, les roues tournent afin de s’aligner différemment.

Je profite de ces lignes pour remercier les gens de chez Blam ! qui éditent ce jeu, et qui sont parmi les plus réactifs des éditeurs de jeux. Et s’ils le sont avec moi, ils le seront avec vous.

Le verdict :
Un jeu de gestion de ressources fortement original. La mécanique de la roue d’action est très plaisante, mais demande beaucoup d’attention, tout comme sa construction au fil de la partie (par le fait qu’on y ajoute et déplace les actions). Les règles sont nombreuses et l’apport d’un tutoriel en ligne est fort appréciable, car les possibilités sont nombreuses.

Type :
Format : Boîte de jeu
Auteur(s) : Sophia Wagner
Editeur : Blam !
Illustrations : Michael Menzel
Nombre de joueurs : 2 à 4
Age des joueurs : 12 ans et plus
Durée moyenne d’une partie : 120 minutes
Edition Française : Oui
Extensions disponibles : Non
Prix habituellement constaté : Moins de 50 euros

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