Lowlife : La critique

Los Angeles... Derrière le soleil, les plages de surfeurs et les tapis rouges, la cité des anges cache un monde de démons, sans morale et sans rêves. Grand est un flic hanté par la vengeance qui tente désespérément de s’accrocher au type bien qu’il croyait être. Leonard est un toxico qui veut retrouver sa famille. Rip est un voyou impliqué dans les combats clandestins. Wendall est celui qui tire toutes les ficelles... Quand la juteuse recette d’une de ses parties de poker est dérobée, ces trois vauriens vont se rendre compte que rédemption et destruction sont leurs seuls tickets de sortie.

Après Sukeban Turbo, Glénat Comics vous propose un nouveau mariage d’auteurs transatlantiques ! L’Américain Brian Buccellato et le Français Alexis Sentenac conjuguent ici leurs talents pour ce récit noir comme la nuit, dans les rues glauques et sauvages de Los Angeles...

En fin d’ouvrage retrouvez, en bonus, le making of de l’album, des études graphiques de personnages et des hommages exclusifs d’auteurs phares de la scène BD ou comics.)

Décryptage

Richard Grand est policier à Los Angeles. Faute de preuve, il est incapable de coffrer le violeur de sa femme. Nargué par celui-ci et hanté par cette histoire sordide qui ronge sa vie, il va se tourner vers Wendall, un criminel notoire, qui a les capacités de régler discrètement le problème. Mais son aide a un prix et Richard devra s’acquitter de sa dette en s’occupant de certaines basses besognes, sans se douter du piège qui lui a été tendu.

3ème tome de la nouvelle collection Original Graphic Novel de Glénat Comic (après Sukeban Turbo et Croquemitaines), Lowlife est pensé comme une véritable histoire de cinéma. Les influences sont nombreuses et assumées pour cette histoire palpitante, outre les classiques de cinéma, une autre indéniable est le jeu vidéo GTA. Histoire classique mais originale de vengeance et d’engrenage de la violence. Un polar glauque sombre et dur auquel on pourrait reprocher la rapidité de traitement de l’histoire qui se lit très vite, d’une seule traite. Le dessin illustre parfaitement cette ambiance hollywoodienne malsaine et on a hâte de se plonger dans une suite qui pourrait être le point de vue d’un nouveau personnage pour former à la fin une trilogie qui se tiendra parfaitement et pourra ainsi balayer toutes les critiques.

Un divertissement haletant où se côtoient violeurs, malfrats et flics corrompus pour une vengeance dans un Los Angeles étouffant où tout est ni noir ni blanc.