The Greatest Showman : La critique

Date : 21 / 01 / 2018 à 14h00
Sources :

Unification


The Greatest Showman est un excellent film doublé d’une immense comédie musicale telle qu’on n’en a pas vu de la sorte depuis longtemps.

L’histoire est basée sur la véritable vie d’un homme parti de rien à la fin du 19ème siècle et qui a créé le plus grand cirque du monde. Un monument du spectacle qui a produit des shows de façon ininterrompue jusqu’au 21 mai 2017, date de cessation complète de son activité.

Une telle destinée méritait d’être contée dans un grand film spectaculaire. Lui ajouter une forme de comédie musicale est une véritable ode au spectacle, à l’ingéniosité et à la passion.

Dès les premières secondes, la magnifique chanson d’ouverture servant de thème à l’histoire fait frissonner et annonce 1h45 d’une œuvre colorée, grandiose et envoûtante. On comprend mieux pourquoi cette dernière a remporté le Golden Globe 2018 de la meilleure chanson. Ce serait surprenant que l’Oscar lui échappe.

Les chansons sont créées par Benj Pasek, Justin Paul qui ont œuvré précédemment sur Lalaland. Si, le film m’ayant très moyennement plu, je n’ai gardé aucun souvenir d’une mélodie, ce n’est assurément pas le cas avec The Greatest Showman dont toutes les chansons sont de véritables merveilles de créativité aux paroles fort bien écrites.

La mise en scène de Michael Gracey leur offre un écrin de valeur. Ce dernier, s’appuyant sur la superbe photographie de Seamus McGarvey et au montage impeccable, offre de très grandes scènes spectaculaires. Certains passages sont d’une beauté et d’une poésie intense et tant dans le grandiose et les foules collectives, que dans l’intime, le juste ton est toujours trouvé et l’émotion est à fleur de peau.

L’interprétation est somptueuse et la galerie de personnages haute en couleur est un délice à voir parader devant nos yeux, d’autant que les décors de Nathan Crowley sont très travaillés et les costumes d’Ellen Mirojnick sont merveilleux.

Hugh Jackman campe superbement le rôle-titre, et, à des années-lumière de certains de ses rôles précédents, endosse avec talent le costume d’un homme joyeux et décidé à réussir sa vie. Zac Efron en jeune homme issu d’un milieu aisé, Michelle Williams en femme dévouée, Rebecca Ferguson en cantatrice et Keala Settle en femme à barbe ou encore Sam Humphrey en nain se découvrant une passion dans la scène, sont quelques-uns des personnages marquants et touchants que l’on prend grand plaisir à côtoyer durant le long métrage.

Le scénario prend des libertés avec la véritable existence de l’artiste, lui donnant un humanisme supérieur à ce que l’homme créateur du show bizness avait et le rajeunissant, puisqu’il a réalisé certains événements du film après ses 60 ans.

Sa véritable femme était issue d’un milieu pauvre, bien qu’il l’ait vraiment aimé profondément comme dans le film. De nouveaux personnages joués par Zac Efron et Zendaya n’ont pas existé au contraire d’un certain nombre de sa galerie de monstres. Enfin, il faut réhabiliter la cantatrice suédoise Jenny Lind qui a eu un comportement moins ambiguë que dans l’histoire, a fait une tournée de 93 concerts sur le sol américain et a reversé l’intégralité de ses émoluments à des associations caritatives.

Toujours est-il que l’existence de cet amuseur du peuple mérite vraiment d’être contée, d’autant que le nom de famille de l’artiste "Barnum" est entré dans le langage et signifie plusieurs expressions et définitions comme par exemple "grand désordre" ou le nom d’une tente. L’utilisation de monstres de foire et de parias de la société a permis à ces derniers de trouver une certaine reconnaissance sociale à leur vie et une famille d’artistes pour les entourer. Tod Browning s’en est d’ailleurs inspiré pour son fantastique Freaks.

La créativité de P.T Barnum a entraîné la création dune zone constituée de trois scènes et sa scénarisation du cirque a modernisé durablement cette forme de spectacle. L’utilisation d’une grande quantité d’animaux, qui a d’ailleurs signé le glas de la version moderne du cirque, a attiré de nombreux spectateurs qui ont permis à de multiples personnes pendant des décennies de vivre des arts du spectacle.

The Greatest Showman est un film formidable à absolument ne pas rater. C’est un enchantement doublé d’une magnifique histoire d’amour, de passages drôles et d’une bande originale formidable. Avec une mise en scène grandiose, des acteurs formidables, un visuel magnifique et des chansons dont on fredonne les refrains, c’est bien un immense show que l’on ne risque pas d’oublier

Spectaculaire et entêtant !

SYNOPSIS

The Greatest Showman célèbre la naissance du show-business et l’émerveillement que l’on éprouve lorsque les rêves deviennent réalité. Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire.

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Durée du film : 1 h 44
- Titre original : The Greatest Showman
- Date de sortie : 24/01/2018
- Réalisateur : Michael Gracey
- Scénariste : Bill Condon, Jenny Bicks
- Interprètes : Hugh Jackman, Zac Efron, Michelle Williams, Rebecca Ferguson, Zendaya, Keala Settle, Yahya Abdul-Mateen, Paul Sparks, Loren Allred, Sam Humphrey
- Photographie : Seamus McGarvey
- Montage : Tom Cross, Robert Duffy, Joe Hutshing, Michael McCusker, Jon Poll, Spencer Susser
- Musique : John Debney, Benj Pasek, Justin Paul, Joseph Trapanese
- Costumes : Ellen Mirojnick
- Décors : Nathan Crowley
- Producteur : Peter Chernin, Jenno Topping, Laurence Mark pour Laurence Mark Productions, Chernin Entertainment
- Distributeur : Twentieth Century Fox France

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

PORTFOLIO

The Greatest Showman



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