Elfes : La critique du tome 18

Date : 25 / 11 / 2017 à 10h00
Sources :

Unification France


Alyana
Elfes tome #18

  • Éditeur : Soleil Prod
  • Scénariste : PERU Olivier
  • Coloriste : MERLI Luca
  • Dessinateur : BILEAU Stéphane, GOUX Pierre-Denis
  • Date de sortie : 27/09/2017
  • Série : ELFES
  • Collection : Heroic fantasy
  • Pages : 48
  • Taille : 23,4 x 32,3 cm
  • ISBN : 978-2-302-06372-3
  • Prix : 14,95 €

Le monde d’Arran est secoué par le réveil de la créature la plus puissante du monde des Elfes, une petite fille de quelques semaines…

Alyana, la petite fille née de l’union de Fall et de Tenashep, est venue au monde les yeux ouverts et capable de parler. Elle grandit très vite et fait montre de pouvoirs étonnants, provoquant l’envie autant que la crainte, des facultés qu’aucun elfe aussi jeune ne devrait posséder. Alors que son père était l’un des plus grands chasseurs de ce monde, Alyana pourrait bien en devenir la proie la plus convoitée.

Décryptage
Alors que le conflit avec Lah’saa est définitivement achevé, l’Elfe Blanc Orbotesh entrevoit toujours malgré tout, un avenir sombre. Et celui-ci est annoncé par l’enfant à naître de Tenashep, qui fut très étrangement épargnée lors de la bataille finale. Alyana sera le prénom de cette petite fille qui parle dès la naissance et grandit bien trop vite au goût des sages du peuple des Elfes blancs pourtant fascinés. Et c’est lorsqu’ils vont essayer d’en apprendre un peu plus sur elle, que la jeune fille sera transportée dans un monde intérieur.

Lah’saa défaite, le challenge pour Olivier Péru était de trouver une intrigue aussi accrocheuse, un personnage, une Némesis ou une héroïne avec autant de charme et de charisme que la nécromancienne dont l’arc narratif guerrier, à l’échelle du monde Elfe, a su nous tenir en haleine sur un certain nombre de tomes de la série. Et avec ce tome, Péru nous propose une sorte de descente aux enfers avec ce nouveau personnage Alyana, sa plongée dans une vision onirique d’un monde parallèle dans lequel elle est plongée (sa conscience ?). Elle y sera accompagnée de Lapoisse, un Orkelin, créature bâtarde mi-Orc, mi-Gobelin, dont on se demande bien ce qu’il fait ici.

Après 17 tome de grande qualité, Alanya est le premier qui n’a pas su me captiver. Malgré une excellente idée de base, l’origine d’Alanya, personnage atypique captivant, l’histoire se complexifie très vite et très rapidement le lecteur perd pied et se demande bien où il se trouve. Ce voyage dans la conscience de l’héroïne n’aurait pas du rester l’intérêt unique de l’histoire mais je pense malgré tout qu’il s’agit d’un tome charnière, qui introduit un personnage important pour la suite. Concernant les dessins, très beaux, ils accompagnent à merveille le scénario.

Et puis arrive la rencontre dans l’Upside down à la Stranger Things avec une vieille amie et l’histoire des racines ou des origines des Fléaux, ces créatures géantes ancestrales sur les territoires d’Arran, qui relance complètement le récit sur quelques pages sans que cela ne soit suffisant. En fait, c’est beaucoup trop complexe, très sombre, un peu trop long et trop introspectif. Rêve ou réalité, on est constamment à se demander où on en est et où vont nous mener ces pérégrinations. Et c’est impossible de savoir tout du long. Je classerais malheureusement ce tome comme le tout premier faux pas de la série mais, peut-être n’est-il que l’introduction (malheureuse ?) de la saga relancée.


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