Le phaseur

Date : 02 / 06 / 2004 à 04h54

Arme de poing, parfois encore appelé fuseur, son nom vient de l’anglais phaser, acronyme signifiant “rectification d’énergie phasée ” (en anglais PHASed Energy Rectification), en référence au processus original. Dans celui-ci, l’énergie stockée ou fournie est convertie du côté de la cible en une autre forme, et ce sans transformation intermédiaire de l’énergie. La propriété exploitée [...] (Encyclopaedia Galactica)

I. Principe


Conçu pour succéder aux armes utilisant un laser, le phaseur est une invention assez récente datant des années 2260. Cumulant les améliorations au cours des ans, il est devenu plus performant, plus pratique et mieux sécurisé. Actuellement, il est possible de distinguer trois types de phaseurs selon un gradient croissant de la taille, de la puissance et de l’autonomie.

Le phaseur de type I est de la taille d’une main, le II est un plus gros et tous deux peuvent être rangés dans (ou porté sur) un uniforme. Certaines versions du phaseur I sont conçues pour être intégrées à un support pour former un phaseur de type II. Le type III ressemble à un fusil.

Le principe de fonctionnement du phaseur est basé sur l’Effet Nadion Rapide (ENR).

Les nadions sont des particules subatomiques à durée de vie courte possédant des propriétés spéciales, dont la capacité de libérer et de transférer des forces nucléaires puissantes au travers d’une classe particulière de cristaux supraconducteurs dits “fushigi-no-umi”. Ces cristaux ont été ainsi nommés quand il est apparu aux chercheurs de Starfleet de Tokyo que ce matériel, alors en cours de développement, représentait une "mer des merveilles" potentielle.

II. Composants et fonctionnement


Le phaseur est alimenté par une batterie rechargeable au krellide de sarium ; il est possible de la recharger directement sur une prise standard d’alimentation du système d’électro-plasma ou à l’aide d’une unité portable de chargement.

La batterie du phaseur de type I mesure 2,4 * 3,0 cm et contient 7,2.106 MJ alors que celle du type II, plus grande, renferme 4,5.107 MJ

En aval de la batterie, il existe 3 modules de contrôle interconnectés : le bloc de commande du rayon, le mécanisme de sûreté et le bloc de commande du transmetteur subspatial (STA). Le bloc de commande du rayon comprend trois boutons tactiles utilisés pour configurer le rayon en largeur et en intensité et pour déclencher le tir. Le mécanisme de sécurité est un processeur gérant un code destiné à sécuriser les fonctions de puissance du phaseur et à le personnaliser, limitant ainsi son utilisation par d’autres personnes. Une combinaison de pressions sur les touches de réglage de l’intensité et de la largeur du rayon est utilisée pour le programmer dans cet optique. Le STA est utilisé comme une part du système de sécurité tant que le phaseur reste sur un vaisseau de Starfleet. Il maintient un contact entre le phaseur et l’ordinateur du vaisseau (on peut ainsi le configurer par ce biais) pour s’assurer que le niveau de puissance ne dépasse pas celui nécessaire à un étourdissement important. Des commandes d’urgence de prise de priorité peuvent être tapées par les touches de contrôle du rayon.

En recevant la commande de tir, le régulateur de flux dirige l’énergie du plasma provenant de la batterie à travers des séries d’iris physiques et des portes magnétiques jusqu’à l’entrée du (ou des) collecteur(s) à destination d’une ou plusieurs chambre(s) de pré-tir (1 pour le phaseur de type I, 4 pour le phaseur de type II). Alors que le collecteur est constitué par un cristal monobloc de boronite, la chambre de pré-tir est une sphère de LiCu 521 renforcée avec un enrobage d’arkénide de gulium. C’est à l’intérieur de la chambre de pré-tir que l’énergie du plasma subit une modification et un changement du spectre électromagnétique initial, associé à l’effet nadion rapide. L’énergie est confinée et comprimée un très cours moment par une barrière de charge rétractable à l’intérieur de la chambre, ce qui permet la formation de la pulsation requise pour l’effet nadion rapide. L’énergie passe enfin dans le cristal émetteur constitué de LiCu 521. Dans un phaseur de type I, le cristal émetteur est un solide elliptique mesurant 0,5 * 1,2 cm. Pour le type II, c’est un trapézoïde régulier de 1,5 * 2,8 cm.
C’est le niveau de puissance déterminé par l’utilisateur qui va déterminer la fréquence de l’impulsion et la proportion relative de charges protoniques créées dans l’émetteur final. Comme avec les phaseurs principaux d’un vaisseau, plus importante est l’énergie pompée dans la chambre de pré tir et plus importante sera le pourcentage de force de disruption nucléaire (FDN) créé. Dans des réglages plus modérés, le seuil de disruption nucléaire ne sera pas atteint, limitant la décharge du phaseur qui sert alors à assommer et à un impact thermique, résultat des simples effets électromagnétiques (SEM).
Au plus haut niveau de puissance, une précaution prioritaire est prise pour l’utilisateur : la décharge reste faible jusqu’à une distance d’1 mètre pour se re-combiner en une émission de forme entièrement létale.

III. Réglages du phaseur


Les phaseurs de type I et II ont en communs des niveaux de puissance définis de 1 à 8. Mais le type II dispose de 8 niveaux supplémentaires (de 9 à 16). Le phaseur de type III a des niveaux de puissance identique au type II mais possède une réserve d’énergie qui lui est supérieure de près de 50 %.

Le réglage sur les puissances 1 à 3 assomme un humanoïde moyen respectivement de 5’ à 1 heure et est sans effet à 15’ sur un humanoïde résistant. Au niveau 3, les structures ne subissent qu’un échauffement.

Le réglage sur les puissances 4 à 6 occasionne des effets thermiques allant de la brûlure de l’épiderme à la combustion totale. A la puissance de 6, les effets thermiques commencent à diminuer mais l’effet de dissociation apparaît. Les matériaux sont touchés de la même façon que la matière organique.

Le réglage sur les puissances 7 à 8 aboutit à un effet disruptif, respectivement une mort instantanée et la vaporisation immédiate de toute matière organique. Les matériaux sont affectés en profondeur.

Au réglage 9 les alliages moyens et les matériaux en céramique supérieurs à 1 m d’épaisseur sont vaporisés, à 10 se sont les alliages lourds qui cèdent.

Au réglage 11, des effets explosifs s’ajoutent aux effets disruptifs : les alliages ultra dur se vaporisent. Léger déplacement géologique d’un volume inférieur ou égal à 10m3 de roc ou de minerai couplé à une explosion de 6g / cm3 de la matière par décharge.

Du réglage 12 à 16, le volume géologique déplacé passe de 50m3 à 2450m3. Les boucliers constitués de matière présentent de légères fractures.




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