SDCC 2017 - Blade Runner 2049 : L’inquiétante ambiguïté

Date : 24 / 07 / 2017 à 14h15

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Sur papier, une suite à Blade Runner semblait une très mauvais idée. Le charme du film original venait de l’ambiguïté, du fait que 35 ans après, les gens se demandent encore si Deckard est un Replicant ou non, de sa production chaotique et du nombre incroyable de montages que le studio et/ou Ridley Scott cherchent à nous vendre depuis tout ce temps, sans qu’aucun montage ne soit estampillé définitif. Le mystère est ce qui fait qu’il est si endurant.

Au panel du Comi-con de San Diego, Denis Villeneuve, le réalisateur, Hampton Fancher & Michael Green, les scénaristes et toute la distribution (Ryan Gosling, Harrison Ford, Ana de Armas, Sylvia Hoeks, Robin Wright, Lennie James, and Mackenzie Davis), étaient présents pour présenter des nouvelles images et les commenter.

Jared Leto parle via un hologramme et explique combien il aime Blade Runner et combien le film était important pour lui. L’hologramme Leto est flippant (surtout le pantalon rose qu’il porte). L’hologramme de Leto disparaît dans un nuage de fumée digne de la fin des années 90.

Pour Villeneuve : il a pris ce travail pour la suite de Blade Runner parce qu’il « n’a pas voulu que quelqu’un d’autre fasse de la merde. » Blade Runner était à la naissance de son désir de devenir cinéaste.

Pourquoi Harrison Ford est-il revenu ? Par Ford : "Nous avons eu un très bon scénario basé sur une très bonne idée. Il a approfondi la compréhension de mon personnage ... Il avait une grande profondeur. "

Gosling sur Blade Runner : "C’était l’un des premiers films où on ne sait pas vraiment comment on doit se sentir en sortant de la projection."

"C’est compliqué de distinguer les méchants des héros, il y a cette ambiguïté inquiétante toujours présente," continue Gosling pour expliquer ce qui l’a attiré vers le film. « C’est comme jouer dans l’équipe des Avengers.