Transformers - The Last Knight : La critique

Date : 25 / 06 / 2017 à 14h15

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Cinquième opus d’une saga totalement liée à son réalisateur, Transformers - The Last Knight a la lourde tâche d’incarner en même temps la fin d’une époque et l’ouverture vers un univers multiple.

Michael Bay affirme, même si on peut avoir du mal à croire qu’il va totalement lâcher son bébé, que ce cinquième film est son dernier. Celui-ci met en lumière tous les fondamentaux de la saga initiés depuis le début par son réalisateur. Ultra spectaculaire jusqu’à l’extrême, simpliste dans les sentiments de ses personnages, avec une violence désamorcée par l’humour omniprésent des robots. Cela le rend totalement accessible aux enfants auquels il est avant tout destiné. Qu’on aime ou pas, The Last Knight est intrinsèquement lié à Michael Bay. Bref, pas besoin de faire une longue critique analytique, si vous avez aimez les quatre premiers, courrez vite vous réfugier dans une salle climatisée pour vous régaler de la dernière aventure en date d’Optimus Prime et Bumblebee.

Le film est cependant l’occasion de deux grandes nouveautés. La première est le tournage natif du film avec des caméras IMAX 3D. Si le procédé est réellement actif à l’écran, cette 3D est assez vite désamorcée par la propension de Michael Bay à avoir un montage très rapide des scènes ce qui ne permet pas à notre œil de profiter correctement de cette vraie 3D. Elle est, par contre, assez hallucinante dans la bataille finale, une méga scène explosive d’une quarantaine de minutes qui vous scotche à votre fauteuil. C’est avec un sourire permanent que vous avez l’impression d’être dans un cinéma dynamique. Entre la puissance et les vrombissements de la salle IMAX et la 3D qui vous place au milieu de la bataille, c’est tout bonnement jouissif.

La seconde nouveauté, c’est le développement d’une nouvelle mythologie Transformers sensée ouvrir la franchise à de multiples suites/spin-of dont la première serait axée sur Bumblebee. La présence des robots sur Terre depuis très longtemps permet d’inventer des histoires dans le passé et on attend de voir si cela a vraiment un intérêt sur le long cours. Et il va falloir avoir du courage pour remplacer Michael Bay sur ces projets. Bref, wait and see...

Un dernier mot pour parler du casting. La jeune Isabela Moner plaira aux enfants car c’est par son personnage qu’ils se sentiront faire partie du film. Plus intéressante est la participation d’Anthony Hopkins qui apporte à la saga son aura. On sait que mal dirigé, Hopkins a tendance à rapidement cabotiner. Aucun risque ici pour lui de dépasser le cabotinage astronomique naturel de tous les robots. L’autre bon recrutement de cet opus est la superbe Laura Haddock. Si sa carrosserie humaine est 100% compatible avec les us et coutumes des films de Michael Bay, l’actrice a également beaucoup de charisme à l’écran, renforcé par le côté légèrement dédaigneux de l’aristocratie anglaise.

Si The Last Knight ne révolutionne pas la saga Transformers, cela reste un film que les fans ne peuvent que plébisciter.

SYNOPSIS

The Last Knight fait voler en éclats les mythes essentiels de la franchise Transformers, et redéfinit ce que signifie être un héros. Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d’Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Dans Transformers : The Last Knight, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur… ou le nôtre.

BANDE ANNONCE

FICHE TECHNIQUE

Durée du film : 2 h 29
Titre original : Transformers : The Last Knight
Date de sortie : 28/06/2017
Réalisateur : Michael Bay
Scénariste : Art Marcum, Matt Holloway et Ken Nolan
Interprètes : Mark Wahlberg, Isabela Moner, Anthony Hopkins, Laura Haddock, Stanley Tucci, Josh Duhamel, Santiago Cabrera, Jerrod Carmichael, Liam Garrigan et John Turturro
Photographie : Jonathan Sela
Montage : Roger Barton, Adam Gerstel, John Refoua et Mark Sanger
Musique : Steve Jablonsky
Costumes : Lisa Lovaas
Décors : Jeffrey Beecroft
Producteurs : Ian Bryce, Tom DeSanto, Lorenzo di Bonaventura et Don Murphy pour Paramount Pictures, Hasbro, Di Bonaventura Pictures, Huahua Media, Ian Bryce Productions et Tom DeSanto/Don Murphy Production
Distributeur : Paramount Pictures France