Everything Everything : La critique

Date : 20 / 06 / 2017 à 11h30
Sources :

Unification


Everything Everything est une gentille chronique adolescente présentant un amour compliqué entre deux jeunes gens qui a priori ne peuvent s’aimer.

En effet, l’héroïne est obligée de rester enfermer dans la maison de sa mère transformée en véritable bunker antibactérien afin qu’elle ne meure pas. Car elle est atteinte d’un grave symptôme auto-immune et une bactérie ou un virus provenant de l’extérieur pourrait la tuer.

Mais à 18 ans, même si on reste cloîtré chez soi, le corps a ses propres désirs que l’arrivée d’un jeune et beau voisin va exacerber.

À travers ces deux solitudes qui se rencontrent et vont s’aimer, l’histoire parle aussi de la vie et de ce qu’on est près à perdre pour avoir quelques moments heureux. Car bientôt les textos et mails ne suffisent plus et la jeune fille se demande si son existence cocoonée vaut la peine d’être vécue ou si une passion pouvant s’avérer mortelle peut suffire à donner du sens à sa vie.

La maison dans laquelle se passe une grande partie de l’intrigue est très belle et lumineuse et apporte une impression classieuse à un long métrage léché. Les différents lieux imaginaires sont aussi bien trouvés et mis en valeur et permettent de s’affranchir avec élégance de la lassitude que pourraient engendrer des échanges à distance.

C’est donc dommage que la réalisatrice Stella Meghie ne fasse jamais décoller son récit, le filmant d’une façon un peu terne et sans risque et du coup n’entraînant jamais d’émotions chez le spectateur, malgré un propos qui s’y prête fort.

Ainsi, si les deux jeunes comédiens, Amandla Stenberg et Nick Robinson, jouent bien et forment un beau couple à l’écran, leur passion dévorante n’est pas intense à l’écran et si on suit avec plaisir leur histoire d’amour, cette dernière ne laissera pas de souvenirs impérissables.

Même si la musique de Ludwig Göransson est propice à une atmosphère romancée mâtinée de drame.

Everything Everything est un film moyen qui raconte une belle histoire entre deux jeunes gens entrant dans l’âge adulte et parle d’une façon originale de l’amour, de la vie et de ce que l’on est prêt à faire pour rester auprès de ceux qu’on aime.

Touchant et gentil.

SYNOPSIS

Que feriez-vous si vous ne pouviez plus sortir de chez vous ? Ni respirer l’air pur de la mer, ni sentir la chaleur du soleil sur votre visage… ni même embrasser le garçon qui vit à côté de chez vous ? Everything, Everything raconte l’histoire d’amour insolite entre Maddy, adolescente futée, curieuse et inventive, et son voisin Olly. Car même si la jeune fille de 18 ans souffre d’une maladie l’empêchant de quitter l’environnement confiné de sa maison, le garçon refuse que ces circonstances n’entravent leur idylle.

Maddy n’aspire qu’à sortir de chez elle et à découvrir le monde extérieur et à goûter à ses premiers émois amoureux. Alors qu’ils ne se voient qu’à travers la fenêtre et ne se parlent que par SMS, Maddy et Olly nouent une relation très forte qui les pousse à braver le danger pour être ensemble… même s’ils risquent de tout perdre.

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Durée du film : 1 h 36
- Titre original : Everything Everything
- Date de sortie : 21/06/2017
- Réalisateur : Stella Meghie
- Scénariste : J. Mills Goodloe d’après l’œuvre de Nicola Yoon
- Interprètes : Amandla Stenberg, Nick Robinson, Ana de la Reguera, Anika Noni Rose, Taylor Hickson, Danube R. Hermosillo, Farryn VanHumbeck, Robert Lawrenson
- Photographie : Igor Jadue-Lillo
- Montage : Nancy Richardson
- Musique : Ludwig Göransson
- Costumes : Avery Plewes
- Décors : Shannon Murphy, Charisse Cardenas
- Producteur : Leslie Morgenstein, Elysa Dutton pour Productrice, Alloy Entertainment
- Distributeur : Warner Bros. France

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

PORTFOLIO

Everything Everything


© 2017 WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC. AND METRO-GOLDWYN-MAYER PICTURES INC. (THE UNIVERSE EXCLUDING MGM RETAINED TERRITORIES). © 2017 METRO-GOLDWYN-MAYER PICTURES INC. AND WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC. (MGM RETAINED TERRITORIES).
Photo Credit : Doane Gregory


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