Kiyoshi Kurosawa [Coffret DVD] : La critique

Date : 15 / 02 / 2017 à 10h00
Sources :

Unification


Condor Entertainment a la très bonne idée de sortir un très beau coffret consacré au très grand réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa. Ce dernier a commencé à être connu au niveau international par le très réussi thriller fantastique Cure qui a été une véritable révélation que le superbe Kaïro a confirmé.

Le spécialiste de film de genre livre des œuvres qui s’éloignent vraiment de ce que font d’autres grands réalisateurs d’œuvre similaires comme Takeshi Kitano où Takeshi Miike et dans une certaine mesure Sono Sion.

En effet, ses longs métrages sont plus intimistes et se focalisent sur les acteurs et l’ambiance plutôt que la démesure, l’action, la violence et le sanglant.

Kiyoshi Kurosawa met en scène des longs métrages, pour le cinéma ou la télévision, offrant beaucoup de passages contemplatifs et d’émotion. Il y a une véritable poésie, parfois crépusculaire, qui plane sur ses œuvres et qui leur donne un cachet inimitable.

Le réalisateur n’aime pas vraiment qu’on ne l’associe qu’aux fantômes, mais ces derniers sont très souvent présents dans ses films, même fugacement comme dans l’émouvant Jellyfish, quand ils ne sont pas au cœur même de son long métrage, tel Kaïro.

La sélection du coffret permet de retrouver des œuvres plus anciennes du réalisateur, Cure, Charisma, Séance, Loft ou Kaïro ou sorties ces dernières années en salle pour les deux parties de Shokuzai, Real et Vers l’autre rive.

Un film inédit en salle fait aussi partie de cette sélection, le très étonnant Seventh Code.

Si je regrette un peu de ne pas voir quelque uns de mes films préférés du réalisateur comme le merveilleux Tokyo Sonata ou le formidable Retribution, une histoire de fantôme vraiment originale, le choix fait permet de découvrir plusieurs facettes de Kiyoshi Kurosawa : horreur, thriller, fantastique, science-fiction, et d’apprécier un réalisateur sortant vraiment de l’ordinaire.

Vous pouvez trouver ci-dessous un avis sur chacun des films, suivis par le descriptif des bonus, puis les bandes annonces de tous les films. Chaque film est classé par ordre alphabétique dans chacune des parties de l’article.

CURE

Cure est le film de Kiyoshi Kurosawa qui l’a fait connaître internationalement. Il s’agit d’une œuvre psychologique fort intéressante montrant l’affrontement entre un jeune homme amnésique et un policier enquêtant sur des meurtres horribles dont les victimes sont incisées d’un X, marque de fabrique du tueur en série. Néanmoins, c’est plusieurs personnes différentes qui sont accusées de ces meurtres et ces dernières ne se souviennent plus de leurs actes.

Véritable confrontation psychologique entre deux hommes intelligents, magnifiquement interprétés par les deux acteurs principaux Koji Yakusho et Masato Hagiwara, dans une ville où fleurissent les victimes, l’œuvre se tourne vers le fantastique à travers le mesmérisme et réserve de nombreuses surprises.

Ce long métrage permet à Kurosawa de montrer tout son talent et livre une intrigue dense et intense avec une fin ouverte permettant à chacun d’en faire l’interprétation qu’il souhaite.

Si le film a un peu vieilli avec les années, il reste un très bon thriller à découvrir et permet de se plonger avec délice dans les longs métrages d’un maître du septième art japonais.

Synopsis : Un officier de police, Takabe, enquête sur une série de meurtres dont les victimes sont retrouvées avec une croix gravée dans le cou. Un jour, un jeune vagabond est arrêté près de l’endroit où a été retrouvé le dernier corps. Il est vite identifié comme un ancien étudiant en psychologie, devenu fou et ayant d’inquiétants pouvoirs hypnotiques, lui permettant de pousser des gens à commettre des actes criminels...

CHARISMA

Charisma est une œuvre encensée du réalisateur, mais c’est sans doute le film que j’apprécie le moins dans sa filmographie.

Charisma est le nom d’un arbre situé au milieu d’une forêt dépérissante. Un policier doit trouver un accord entre différentes personnes souhaitant soit la destruction, soit la préservation de l’arbre.

Il plane une atmosphère vraiment particulière sur cette fable philosophique parfois absurde au centre de laquelle l’arbre étend ses branches. D’autant que l’on trouve au milieu de cette forêt un sanatorium délabré habité par une jeune femme souhaitant que Charisma continue de vivre. Un lieu singulier ayant une présence imposante sur le visuel du film.

La galerie de personnages est intéressante avec en tête d’affiche un jeune inspecteur, formidablement interprété par Koji Yakusho, s’interrogeant sur le bien et le mal et les choix que l’on peut faire ainsi que leurs conséquences.

Kiyoshi Kurosawa filme magnifiquement son histoire et si la poésie et la réflexion psychologique peuvent ne pas toucher, surtout si on a du mal à apprécier des œuvres contemplatives, il y a un véritable cachet qui se détache du long métrage et en fait un film à part.

Synopsis : Un brillant détective mis en échec au cours d’une prise d’otages où le ravisseur et sa victime ont été tués se retire dans une forêt. Au milieu d’une clairière, isolé, se dresse un arbre. On le nomme Charisma. Entouré de mystérieux objets, l’arbre paraît aussi énigmatique qu’une œuvre d’art. En errant dans la forêt, le détective découvre que ses habitants s’affrontent et se déchirent à propos de cet arbre...

KAÏRO

Kaïro est un formidable film d’apocalypse. Si on a l’habitude de voir traiter ce genre avec la survenue d’une guerre, des mutations, une Terre moribonde, des zombies, un virus mortel, des extra-terrestres… Kiyoshi Kurosawa choisit, lui, le fantôme comme vecteur de cette fin programmée de l’humanité.

Car ces derniers sont non seulement nombreux, mais ils ont bien envie de revenir sur Terre et d’en chasser les vivants.

Le film est à la fois un thriller passionnant à suivre permettant d’essayer de comprendre comment des gens disparaissent, mais aussi un véritable film d’horreur pouvant non seulement mettre mal à l’aise, mais aussi faire vraiment sursauter.

Quelques séquences sont absolument magnifiques et pourraient hanter longtemps vos nuits si vous êtes sensibles à ce type de film.

Le long métrage est franchement excellent et, même si on l’a déjà vu et qu’on en connaisse déjà l’histoire, se laisse revoir avec grand plaisir tant la virtuosité du réalisateur est grande. De plus, la fin franchement magnifique est empreinte d’une poésie vespérale poignante.

L’œuvre a fait l’objet d’un remake en 2006 par Jim Sonzero et co-scénarisée par Wes Craven, Pulse.

Synopsis : Taguchi, un jeune informaticien, est retrouvé pendu dans son appartement. Sous le choc, ses collègues cherchent à en savoir plus sur ce suicide inexplicable. La victime a laissé un mystérieux message contenu dans une simple disquette. De toute évidence, celle-ci recèle un virus qui contamine ses utilisateurs et a de graves répercussions sur leur comportement. À Tokyo, l’inquiétude grandit au fur et à mesure que le virus se propage à travers les réseaux informatiques. Des petits groupes de jeunes gens tentent de résister, tandis que les disparitions se multiplient.

LOFT

Loft est un huit clos horrifique dans lequel une jeune romancière se trouve confrontée à des évènements étranges liés à une momie qu’un archéologue a ramenée.

On se retrouve face à une histoire de fantôme plus classique, mais néanmoins efficace dans laquelle les deux jeunes femmes, vivante et morte se croisent.

L’esthétique du film est très travaillée, renforçant le sentiment de malaise que diffuse l’histoire alors que le personnage principal, souvent isolé, doit faire face à de perturbantes rencontres.

Yumi Adachi est très bonne dans ce rôle laissant une part importante au silence. La comédienne rend son personnage très attachant et on frémit à ses malheurs.

Le personnage de la momie, très belle Miki Nakatani, est lui aussi fort intéressant et offre une variante vraiment différente des divers films d’horreur utilisant ce type de protagoniste.

Si Loft n’est pas une œuvre majeure de Kurosawa, le film est bien sympathique et fait passer un très bon moment de divertissement.

Synopsis : Reiko, jeune écrivain auréolée par la récente obtention d’un fameux prix littéraire, étouffe dans son petit appartement tokyoïte. Aidée par son éditeur, elle décide par conséquent de s’installer dans une grande maison isolée de tout. Elle rencontre un archéologue victime d’étranges malaises depuis qu’il a déterré une momie vieille de mille ans.

REAL

Real est un très bon film de science-fiction de Kiyoshi Kurosawa. Si on peut reprocher quelques effets spéciaux sur la fin pas très aboutis, la machine est superbe et surtout l’appartement, lieu important de l’intrigue, est absolument remarquable.

Il s’agit d’une magnifique histoire d’amour dans laquelle un jeune homme doit tenter de convaincre sa femme dans le coma de reprendre goût à la vie grâce à un appareil permettant à son esprit d’entrer dans le crâne de sa compagne.

Cette démarche originale permet de centrer en grande partie le film sur les deux acteurs principaux Takeru Satoh et Haruka Ayase.

Si on reconnaît le réalisateur dans quelques séquences horrifiques fort belles, la deuxième partie de son film, plus onirique et se focalisant sur l’histoire d’amour des jeunes gens peut surprendre, voire décevoir les amateurs de genre pur.

Néanmoins, cette très belle histoire est fort touchante et ceux qui rentrent dedans ne verront pas le temps passer.

Vous pouvez trouver la critique complète du film ICI.

Synopsis : Atsumi, talentueuse dessinatrice de mangas, se retrouve plongée dans le coma après avoir tenté de mettre fin à ses jours. Son petit-ami Koichi ne comprend pas cet acte insensé, d’autant qu’ils s’aimaient passionnément. Afin de la ramener dans le réel, il rejoint un programme novateur permettant de pénétrer dans l’inconscient de sa compagne. Mais le système l’envoie-t-il vraiment là où il croit ?

SÉANCE

Séance est un téléfilm de Kiyoshi Kurosawa qui se tourne à nouveau vers les fantômes. Il est adapté du livre Seance on a Wet Afternoon (séance un après-midi humide) de Mark McShane.

On y découvre une femme ayant de véritable don de médium et dont la vie est compliquée par le fait de voir constamment des défunts. Cette dernière vie avec un preneur de son de la télévision. C’est l’enlèvement d’une fillette nécessitant son intervention qui va être le moteur d’une histoire simple, mais à rebondissements.

L’œuvre se focalise sur le besoin de reconnaissance et l’espoir en des jours meilleurs que les deux protagonistes principaux espèrent.

Il s’agit plus d’un thriller que d’un film d’horreur, et les évènements de plus en plus inexorables maintiennent une tension constante d’autant qu’on s’attache au couple et à cette gamine à la robe verte.

On voit que l’œuvre à moins de budget qu’un film de cinéma, aussi le réalisateur réussit à recentrer l’action pratiquement sur un lieu unique, cette maison où trône la médium.

Si la fin peut sembler un peu abrupte, l’impact n’en est pas moins grand, d’autant qu’elle est amenée par la magnifique séquence précédente fort intense.

Le casting impeccable, le scénario redoutable, et le son fort travaillé, rendent cette histoire d’enlèvement captivante à suivre.

Synopsis : Dans la banlieue de Tokyo, Jun et Koji forment un couple sans histoires. Une fillette est kidnappée. Sans véritables indices pour faire avancer l’enquête, la police piétine. Un inspecteur fait alors appel à Jun, car elle possède des talents de médium. Tout bascule...

SEVENTH CODE

Kiyoshi Kurosawa avait voulu travailler avec l’idole, chanteuse et actrice, Atsuko Maeda sur un film précédent où elle aurait eu un rôle secondaire, mais le tournage ne s’est pas fait.

Contacté pour tourner le clip bonus du single du dernier tube de la chanteuse, il lui a proposé de faire un film dont elle aurait le rôle principal.

C’est ce qui explique la durée inférieure à 1 heure de Seventh Code. Mais évidemment, il fallait un réalisateur du calibre de Kiyoshi Kurosawa pour scénariser et mettre en scène une véritable œuvre cinématographique avec un budget de clip vidéo.

Rien que ce fait force l’attention, mais le film vaut vraiment la peine d’être vu car, il surprend vraiment non seulement grâce une ouverture permettant franchement de se demander où on va, mais aussi par à la qualité d’interprétation d’Atsuko Maeda démontrant qu’elle est une véritable, et très bonne, actrice et pas simplement une jolie poupée susurrant des chansons mièvres.

Il est d’ailleurs vraiment amusant de voir que le réalisateur semble s’être souvenu qu’il devait tourner un clip sur la fin de son film, lui faisant intégrer la chanson de son actrice au milieu d’un final haletant et explosif.

Le film est une vraie leçon de cinéma dont beaucoup de réalisateurs devraient s’inspirer.

Synopsis : Vladivostok, Russie. Akiko est à la recherche de Matsunaga, un homme d’affaires qu’elle n’arrive pas à oublier depuis qu’ils ont passé une soirée ensemble. Le retrouvant enfin, Matsunaga, qui ne se souvient pas d’elle, lui dit de ne faire confiance à personne dans ce pays étranger et disparaît à nouveau. Réussissant à se faire embaucher dans un restaurant tenu par un expatrié japonais, Akiko passe son temps à scruter la rue jusqu’à ce qu’elle voie Matsunaga passer. S’ensuit une filature à travers la ville jusqu’à une usine désaffectée où Akiko l’aperçoit en train de faire des affaires avec la mafia locale...

SHOKUZAI

Shokuzai est une série télévisée de 6 épisodes sortie en France en deux longs métrages, Shokuzai – Celles qui voulaient se souvenir et Shokuzai – Celles qui voulaient oublier qui ont fort bien marché malgré une durée totale de 4h30.

Ce succès est indéniablement dû à la très grande qualité de l’œuvre, un thriller passionnant et addictif dans lequel une mère détruite par le décès de sa fille de 12 ans va tenter 15 ans plus tard de retrouver ses quatre camarades de classe qui ont vu l’homme partant avec celle qu’il allait violer et tuer.

Chaque segment est consacré à l’une des filles. Deux d’entre elles veulent se souvenir de ce qui s’est passé pour aider la mère de leur défunte amie alors que les deux autres veulent ne plus se rappeler ce passé horrible.

Ces portraits de femmes permettent aussi de brosser le tableau du Japon contemporain en présentant diverses femmes ayant chacune leurs propres vies et pensées.

Si le casting est vraiment formidable, c’est le rôle de la mère, interprété magistralement par Kyôko Koizumi, qui retient vraiment l’attention tant cette dernière dans sa quête de vérité est tour à tour touchante et épouvantable.

En dehors de la recherche d’un meurtrier que seule une femme meurtrie continue à faire, c’est vraiment une œuvre psychologique d’une grande délicatesse que livre Kiyoshi Kurosawa alors que la présence d’une enfant martyrisée flotte sur le film et impacte durablement les vies de tous ceux qui l’ont connue.

Malgré sa durée, il est difficile d’arrêter de voir Shokuzai tant l’intérêt est constant et le besoin de savoir grand. Et que le spectateur se rassure, car si Kiyoshi Kurosawa aime souvent les fins ouvertes, les explications du calvaire de la jeune fille seront données au cours d’une dernière partie anxiogène et bouleversante.

Shokuzai est un exemple parfait de la frontière de plus en plus tenue entre œuvres cinématographiques et télévisées.

Synopsis : Dans la cour d’école d’un paisible village japonais, quatre fillettes sont témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Sous le choc, aucune n’est capable de se souvenir de l’assassin. Asako, la mère d’Emili, désespérée de savoir le coupable en liberté, convie les quatre enfants chez elle pour les mettre en garde : si elles ne se rappellent pas du visage du tueur, elles devront faire pénitence toute leur vie. Quinze ans après, que sont-elles devenues ? Sae et Maki veulent se souvenir. Akiko et Yuka veulent oublier. Et la mère d’Emili, que cherche-t-elle encore après tout ce temps ?

VERS L’AUTRE RIVE

Vers L’autre Rive est une magnifique histoire d’amour dépassant les frontières du monde physique.

En effet, la jeune héroïne revoit 3 ans après sa mort son défunt mari. Ensemble, ils partent refaire à l’envers le trajet de ce dernier entre le lieu de sa mort et l’appartement du couple.

En chemin, ces derniers vont rencontrer un certain nombre de personnes ayant aidé l’ancien marin et vont à leur tour tenter de les réconforter.

L’œuvre est très belle et touchante et est habitée d’une magnifique poésie mélancolique. Car la subtilité de l’histoire repose sur le fait que certaines des personnes rencontrées sont décédées sans le savoir et ne peuvent quitter le monde matériel par elles-mêmes.

Le film est vraiment touchant et porte à l’écran une superbe et poignante histoire d’amour qui ne laissera personne indifférent, d’autant que la maîtrise visuelle du réalisateur est impressionnante et permet de découvrir des scènes absolument magnifiques.

Vous pouvez en trouver la critique complète ICI.

Synopsis : Au cœur du Japon, Yusuke convie sa compagne Mizuki à un périple à travers les villages et les rizières. A la rencontre de ceux qu’il a croisés sur sa route depuis ces trois dernières années, depuis ce moment où il s’est noyé en mer, depuis ce jour où il est mort. Pourquoi être revenu ?

BONUS

Le coffret est accompagné d’un petit livret rédigé par Diane Arnaud, professeur d’analyse et d’esthétique filmiques à l’Université Paris 7 Denis Diderot, auteur de Kiyoshi Kurosawa : Mémoire de la disparition (2007).

Ce dernier est passionnant à lire et revient de façon précise sur chacune des œuvres du coffret.

Les analyses faites sont pertinentes et éclairent les films auxquels elles se rapportent. Néanmoins, il vaut mieux aller lire le texte après avoir vu le long métrage concerné pour éviter de se spoiler l’histoire.

On peut soit lire le livret en une seule fois, soit y revenir à chaque film de Kurosawa regardé.

Les bonus vidéo ne nous ont pas été montrés.

  • Le guide de la collection (30 pages, broché)
  • Entretiens avec Kiyoshi Kurosawa (68 minutes)
  • Reportage sur Kaïro de Paris-Première (4 minutes)
  • Préface de Loft par Yves Montmayeur (cinéaste et spécialiste du cinéma asiatique)
  • Préface de Cure par Thierry Jousse (cinéaste et critique de cinéma)
  • Présentation de SÉANCE par Kiyoshi Kurosawa (2min)
  • Séquences de Charisma et de Kaïrocommentées par Romain Slocombe (auteur de Un été japonais) (24 minutes)
BANDE ANNONCE

CURE


CHARISMA


KAÏRO


LOFT


REAL


SÉANCE


SEVENTH CODE


SHOKUZAI


VERS L’AUTRE RIVE


FICHE TECHNIQUE VIDEO

- Disponibilité : Coffret DVD
- Date de sortie : 14/02/2017
- Audio : Français, Japonais
- Sous-titres : Français
- Durée du film Cure : 1 h 55
- Durée du film Charisma : 1 h 43
- Durée du film Kaïro : 1 h 57
- Durée du film Loft : 1 h 51
- Durée du film Real : 2 h 07
- Durée du film Séance : 1 h 37
- Durée du film Seventh Code : 1 h 00
- Durée du film Shokuzai – Celles qui voulaient se souvenir : 1 h 59
- Durée du film Shokuzai – Celles qui voulaient oublier : 2 h 28
- Durée du film Vers L’autre Rive : 2 h 07


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