Powerless : Review 1.01 Wayne or Loose

Date : 04 / 02 / 2017 à 14h15
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Powerless s’intéresse donc aux sans-pouvoirs, aux gens normaux comme vous et moi et c’est par l’intermédiaire du personnage d’Emily Locke, jouée par Vanessa Hudgens, que l’univers de la série se présente à nous. La jeune femme vient de quitter sa petite ville où les super-héros ne s’arrêtent jamais, pour Charm City, une grande métropole où elle a été engagée par la Wayne Security. Peu habituée à voir des super-héros et des super vilains s’affronter en pleine ville, son enthousiasme, qui est aussi celui du spectateur est loin d’être partagée par les habitants totalement blasés par ce genre d’événements.

Dès les premières minutes, la série parvient parfaitement à être à la hauteur de son concept. En mêlant habilement l’univers des super-héros et la comédie de bureau, genre popularisé par la cultissime série The Office, la série répond brillamment aux attentes qu’on pouvait avoir. Nous ne sommes cependant pas dans un mokumentaire (contraction de mock et documentary soit faux documentaire) avec interview des protagonistes face caméra et les personnalités de protagonistes sont beaucoup plus caricaturales.

Le rythme est efficace et l’humour est délicieusement absurde fait plutôt mouche, même si on est encore loin de rire aux éclats. Il manque aussi à la série une certaine dose de cynisme qui rendait The Office particulièrement savoureux. D’ailleurs dans cette dernière, plusieurs professions (vendeurs, standardiste, comptables...) étaient représentées la rendant plus universelle, alors que dans Powerless, nous avons juste un groupe d’inventeurs... Forcément tous geek et asociaux sur les bords.

Néanmoins, ce premier épisode arrive à nous donner une idée des situations auxquelles les personnages vont être confrontés dans la série. Des personnages campés d’ailleurs de manière très convaincante par l’ensemble du casting. Que ce soit Vannessa Hudgens en jeune fille faussement ingénue, Danny Pudi le légendaire Abed de Community en ingénieur geek ou Alan Tudyk dans le rôle du patron incompétent cousin de Bruce Wayne, tous nous régalent. Clairement, ce sont des personnages auxquels nous n’allons pas avoir de mal à s’attacher au fil des épisodes. À signaler, un générique très réussi reprenant le graphisme des comics old school de DC et qui met brillamment en scène le contraste entre les sans-pouvoirs apeurés et l’intervention grandiloquente des super-héros.

Les super-héros et leurs ennemis ne constituent clairement qu’un élément de fond de l’intrigue. En cas de succès peut-être auront nous quand même quelques surprises, mais il ne faut sans doute par regarder la série en espérant voir la Justice League débarquer. Les effets spéciaux piquent un peu les yeux, ce qui dérangera sans doute certains spectateurs, mais le but n’étant pas de faire de Powerless une série spectaculaire, ce n’est pas gênant. Enfin, la morale finale très convenue manque un peu de mordant, mais, comme des débuts trop incisifs pourraient effrayer le grand public, laissons à la série le temps de s’installer.

Vous l’aurez compris, ce premier épisode de Powerless nous aura plutôt convaincus. Reste maintenant à découvrir comment elle va évoluer au fil des épisodes de cette première saison. Y aura-t-il un fil conducteur ou sera-t-elle plutôt feuilletonnante ? Réponse dès la semaine prochaine avec le deuxième épisode intitulé Wayne Dream Team et dont vous retrouverez la review by Unif.

EPISODE

- Episode : 1.01
- Titre  : Wayne or Loose
- Réalisateur : Mark Buckland
- Scénaristes : Justin Halpern & Patrick Schumacker

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