iBoy : La review du film Netflix

iBoy a un point de départ assez croquignolesque. Comme tout bon film d’origine, il faut expliquer l’origine des super-pouvoirs du personnage principal. Et, en l’occurrence, les pouvoirs d’iBoy lui viennent d’un tir d’arme à feu sur le portable du jeune garçon qui a projeté des bouts du téléphone dans son cerveau. Et hop, miracle de la technologie, il devient un smartphone vivant !

Le coté un peu fou du point de départ est vite désamorcé par ce qui fait l’intérêt du film. Celui-ci se passe intégralement dans un quartier déshérité de Londres. Au point de départ ridicule se substitue un vision très réaliste des relations sociales dans ce milieu populaire gangrené par les trafics en tout genre.

Victime violée lors de l’agression, Maisie Williams interprète fort bien son amie traumatisée qu’il va essayer de venger grâce à ses pouvoirs. Mais, très vite grisé par ses nouvelles aptitudes, les événements vont commencer à se retourner contre lui.

Le casting, très bien choisi, donne de la crédibilité au propos. Le coté désabusé et incrédule de Bill Milner est un bon atout pour croire à son personnage. On retrouve avec plaisir l’excellente Miranda Richardson dans le rôle de la tante du héros qui l’a élevé à la mort de sa mère.

Si on arrive à passer le cap du coté absurde de la situation de départ, les pouvoirs d’iBoy semble logique et la représentation visuelle est en adéquation. Une plutôt bonne surprise.

 Titre  : iBoy
 Date de première diffusion : 27/01/2017 (Netflix)
 Réalisateur : Adam Randall
 Scénaristes : Joe Barton

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