Siberia 56 : La critique du tome 2

Date : 11 / 11 / 2016 à 09h35
Sources :

Unification France


Siberia 56
Tome 2 : Morbius

  • Scénario : Christophe Bec
  • Dessin : Alexis Sentenac
  • Editeur : Glénat
  • Collection : Graphica
  • Genre : Science-fiction
  • Date de sortie : 10 octobre 2014
  • Nombre de pages : 48
  • ISBN : 9782723498944
  • Format : 240 x 320 mm
  • Prix : 13.90 €

Lire les premières pages

Un monde où les chances de survie sont proches du zéro absolu

Seul rescapé de la 13e mission sur Siberia 56, Ned a finalement pu rejoindre la base humaine établie sur les terres blanches et immaculées de ce monde hostile. Il peut à présent mettre un nom sur le redoutable prédateur invisible qui a décimé son équipe : le Morbius. La colonie connait bien les dangers de cette créature, mais elle ignore encore tout de son comportement. D’après les rapports, elle serait responsable de la mort des membres de la première expédition sur Siberia, et de pas mal d’autres après elle...

Christophe Bec et Alexis Sentenac nous livrent un angoissant récit de SF au cœur d’un monde hostile mais fascinant, qui n’est pas sans nous rappeler les meilleurs classiques du genre.

Décryptage
96 années plus tôt, l’équipage du premier vaisseau de pionniers à fouler le sol de la planète subissait les mêmes assauts meurtriers que ceux de la 13ème mission de renfort bien après eux. Et de cette nouvelle mission, Ned en sera le seul survivant et cela va le hanter. Mais Ned va surtout chercher à comprendre les agissements de ce Morbus qui met à mal les expéditions les unes après les autres et qui devient une véritable menace pour ceux déjà en place. La planète regorge de mystères et c’est peut-être au fond de ce gouffre atypique que se trouveront les réponses.

Second tome de cette saga de science-fiction, Morbius se centre sur le monstre invisible dont le nom est directement issu du film de 1956 Planète Interdite et dont la filiation est belle et bien spécifiée dans l’histoire. Monstre invisible (mais il n’est pas le seul) qu’il va falloir combattre en faisant preuve d’abnégation et de courage. Mais dans le film, le professeur Morbius est un membre d’une ancienne expédition perdue sur la planète Altaïr IV que l’on vient secourir mais qui n’attend plus aucune aide. Rien n’est laissé au hasard puisque l’on découvre dans ce tome que les humains ne sont surement pas les premiers à avoir tenté de coloniser cette planète hostile.

De nouvelles questions se posent alors sur l’origine de ce monstre et de ceux qui étaient là avant. L’ambiance est glaciale comme la température de la planète inhospitalière. Les luttes contre les éléments et les monstres locaux sont sans pitié, les équipages quels qu’ils soient y laissent des plumes quand ce n’est pas l’équipage tout entier. La grande force de ce tome est les questions qu’il soulève mais aussi les réponses qu’il donne. On en sait là un peu plus sur les 2 premières expéditions et le sort que leur a réservé la planète. On apprend surtout qu’il se passait de choses avant que les humains ne décident de coloniser la planète.

Forcément, dans une telle histoire de planète inhospitalière, de colons et de monstres, on ne peut que penser aux classiques de la science-fiction comme Alien et toutes ses suites et l’ambiance est parfaitement respectée. Les courses pour éviter le monstres n’ont pas forcément un grand sens mais elles font avancer l’histoire, ce n’est pas ici que les moments les plus effrayants se trouvent. J’aime bien l’idée de cet isolement de 8 ans (le temps passé entre 2 vaisseaux) mais aussi l’idée de cette mystérieuse planète sur laquelle s’acharnent les humains et le fait qu’ils ne sont pas les premiers à tenter leur chance. Que va t-on découvrir par la suite ? Quelles sont les raisons de cet acharnement ? Autant de questions qui trouveront des réponses dans le ou les titres suivants de cette série.

Les dessins respectent et retranscrivent à la perfection cet univers dur et glacial mais aussi cette ambiance pesante et glauque. Récit d’horreur et de science-fiction glacial, Siberia 56 a su capter notre attention et nous donner envie d’en apprendre bien plus sur cet incroyable voyage dans lequel on a plongé.


Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.



 Charte des commentaires 


Snow Angels : La critique sous la neige
Mon coeur a déménagé : la critique du nouveau roman de Michel (...)
Génération Silent Hill : La critique
Nous les Contactés : la critique
100 Films d’horreur à voir avant trépas : La critique du (...)
HAIKYU !! La Guerre des Poubelles : La bande annonce du (...)
Nicky Larson : Un extrait qui montre sa grande habileté au (...)
El Paso, Elsewhere : LaKeith Stanfield pour une adaptation (...)
The Office : Sabrina Impacciatore et Domhnall Gleeson seront les (...)
Alien : Sandra Yi Sencindiver a rejoint la série FX
Snow Angels : La critique sous la neige
Netflix - Bandes annonces : 25 avril 2024
Unif’ TV : La fin de la série Il était une fois (...)
Star Trek Adventures : Le kit de démarrage gratuit pour la (...)
Star Trek - Discovery : Sonequa Martin-Green entre passé et (...)