The Strain : Review 3.08 White Light

Date : 20 / 10 / 2016 à 11h30
Sources :

Unification


L’épisode de la semaine commence très fort, avec une scène d’introduction terriblement glaçante qui fait écho à l’Holocauste. On retrouve cette capacité propre à The Strain, à se réapproprier les éléments les plus tragiques de la Seconde Guerre Mondiale pour les injecter dans sa propre mythologie. Ici, on découvre donc le fonctionnement de " l’usine à sang " permettant de tuer à la chaîne des humains pour nourrir les vampires. Richard Sammel qui joue Eichhorst est, comme d’habitude, parfait. Sa froideur inhumaine force vraiment le respect et donne l’impression qu’il est vraiment le Mal incarné. 

Après le générique, nous retrouvons Gus et Angel. La situation précaire du second est l’occasion d’un dialogue très touchant entre eux, où le jeune mexicain décrit son ainé comme étant comme son ange gardien. J’ai trouvé ce moment comme étant l’un des plus beaux moments de la série. Un moment qui se rappellera forcément à notre mémoire s’il arrive quelque chose à l’ancien catcheur. Les flashbacks de l’épisode vont d’ailleurs se focaliser sur un moment clef de l’enfance de Gus et qui va l’obliger à grandir. La scène de révélation de la nature de son père est amenée avec intelligence, grâce à une mise en scène donnant l’impression d’aller dans une direction plus attendue. En tout cas, on comprend dorénavant mieux pourquoi Gus est si attaché à sa mère et comment les choix qu’il aura faits auront malheureusement amené cette dernière à avoir un destin si tragique.

Nous avons aussi le droit à une nouvelle rencontre savoureuse entre Palmer et le duo Setrakian / Fet... Pour rappel, Palmer a pris la substance blanche lors de la scène finale du précédent épisode. Du coup, lorsque l’on voit le french lover bondir de la voiture comme un jeune homme fringant pour rejoindre le duo, l’effet comique produit est vraiment réussi. Ajoutez à cela la question purement rhétorique de Setrakian lui demandant s’il allait bien et vous obtenez une séquence qui avait quelque chose d’assez jouissif.

Dans leur quête pour retrouver la cargaison du bateau venu d’Egypte, Setrakian et Fet se rendent à une résidence sous la protection de l’équipe de sécurité personnelle de Palmer. Nous découvrons alors un aspect assez surréaliste de la vie de certains New-yorkais. En effet, ces derniers sont réfugiés dans la résidence et semblent vivre comme si rien ne s’était passé à l’extérieur. C’est le genre de petites scènes qui fait toujours plaisir à voir, car elles contribuent à donner à l’univers de la série sa crédibilité en faisant écho avec le fonctionnement oligarchique de notre propre monde.

Fet et Setrakian finissent par découvrir que la cargaison était située au niveau de " l’usine à sang ". Malgré tout leurs efforts, Eichorst et la cargaison parviennent à leur échapper et ils ont même le droit au sourire vainqueur et carnassier d’Eichorst qui semble également s’adresser au spectateur. Je me demande tout de même quand même comment se fait-il qu’il puisse sortir en pleine journée.

Vous vous demandez ce que deviennent nos deux alcooliques ? Ils sont toujours en train de travailler sur la voix silencieuse du Maître, ce qui commence quand même à devenir lassant, même si les plus cartésiens argueront que faire de la recherche scientifique demande du temps. Cependant, la manœuvre des scénaristes était bien entendue de se faire rapprocher nos deux cœurs brisés et lors d’une scène érotico-burlesque de Dutch, ce rapprochement a enfin lieu. Ouf ! On en pouvait plus d’attendre ! Leur couple est plutôt crédible, mais compte tenu des nombreuses tragédies qui ont eu lieu dans la série, va-t-il pour autant durer ? 

De son côté, Quilan qui avait juré de ne plus avoir affaire aux Anciens du Nouveau Monde, se retrouve à devoir faire affaire avec eux pour les prévenir des manœuvres du Maître. J’ai toujours autant de mal à me faire à leur design très latex, mais le charisme de Quilan et son mépris affiché rendent la scène très agréable à suivre. Lors de la séquence finale, Eichhorst qui a réussit à les localiser, débarque accompagné de nombreux strigoïs. Après un discours du Maître à travers la bouche de l’ancien Nazi, il s’ensuit alors une scène d’action qui défouraille à tout-va. On voit alors Quilan et les Anciens se battre contre les nombreux strigoïs qui les submergent. Cette scène était vraiment jouissive à regarder et on se plaît à espérer qu’il y en ait davantage lors des épisodes à venir. Cela n’empêche malheureusement pas Eichhorst de faire exploser la cache des Anciens. Auront-ils survécu à l’explosion et au flash lumineux qui l’a accompagné ? 

Comme prévu, cet épisode clôt plusieurs arcs du récit. Le cliffhanger de l ’épisode est pour le moins brillant et contribue à l’appréciation très positive que j’ai de l’épisode. L’élément le plus réussi est sans conteste l’ombre d’Eichhorst qui ne cesse de planer sur la destinée de tous les protagonistes. Maintenant, que le couple Dutchraim a consommé leur relation, j’espère qu’il va y avoir une avancée significative dans la progression de leur intrigue qui est de loin la plus faible, et ce, depuis plusieurs épisodes. Il n’y a donc plus qu’à espérer que le prochain épisode intitulé Do or Die soit à la hauteur de celui-ci.

EPISODE

- Episode : 3.08
- Titre  : White Light
- Réalisateur : T.J Scott
- Scénaristes : Regina Corrado & Liz Phang

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