PIDS 2016 : Le bilan

Date : 13 / 02 / 2016 à 07h51
Sources :

Unification


Le Paris Images Digitals Summit 2016 est un Festival international dédié au meilleur de la création numérique et des effets visuels dans le cinéma, l’audiovisuel et le jeu vidéo qui fait la part belle aux tables rondes, études de cas et master class avec des professionnels du domaine.

Après deux premiers jours consacrés aux rencontres et échanges avec les spécialistes du milieu, le troisième et dernier jour est réservé à des projections.

Tout d’abord celles de courts métrages avec notamment un focus sur ceux réalisés en 3D avant la projection du documentaire Le complexe de Frankenstein.
La soirée s’achève sur la master class de l’invité d’honneur, le multi-oscarisé pour ses effets spéciaux Dennis Muren suivi de la projection de Jurassik Park.

Le hall permet l’accès à différents stands spécialisés dans les effets spéciaux, notamment un permettant de digitaliser votre corps en 3D.

Unification a pu assister à une partie de cette journée dont vous retrouvez les points forts ci-dessous.

La 3D est une technologique ancienne qui a toujours fasciné. Tombé en disgrâce dans les années 80, c’est James Cameron avec Avatar qui lui insuffle une nouvelle vie. Mais devant ce succès, de nombreux films se multiplient, notamment des blockbusters, dont la réalisation n’est pas pensé en 3D. Cette dernière est d’ailleurs ajoutée en post-production et n’apporte pas grand-chose à l’œuvre originale

C’est donc une séance 3D présentée par Joséphine Derobe tout à fait originale qui a été organisée.
Elle présente plusieurs courts métrages utilisant cette technique, permettant de mettre en valeur les corps, celui humain, notamment par la danse, celui des monuments grâce à un film documentaire sur le musée Beaubourg mais aussi celle de la nature avec un film portant sur une carrière abandonnée.
Car la 3D, se pense et se filme différemment d’un film traditionnel. On passe d’une image 2D à un volume dont il faut exploiter la troisième dimension au mieux.

Ora : des corps de danseurs en mouvements qui fusionnent et s’écartent, se frôlent et disparaissent. La réalisation est parfaitement maîtrisée et donne un court métrage qui fait plonger le spectateur en plein onirisme. Une belle 3D qui montrer les possibilités impressionnantes de cette technique.

Beaubourg filmé en 3D. Ces derniers temps, la 3D rejoint le documentaire pour permettre aux spectateurs du monde entier de découvrir des lieux où il n’ira jamais, où se remémorer ceux qu’il a visité. La 3D permet une meilleure immersion et donne l’impression de se trouver à la place de la caméra et d’arpenter des lieux plus ou moins illustres. Musées, lieux emblématiques sont progressivement filmés par des caméras spécifiques, ce qui offre aux spectateurs une nouvelle vision de ces bijoux de l’humanité.

Le dernier film est un travail préparatoire à un court métrage. Une ancienne carrière désaffectée est filmée en 3D. Il ne s’y passe rien, les plans sont fixes et la musique angoissantes, mais nul doute que le travail réalisé sur ces étranges images ne soit bien surprenant. Oui, la 3D peut être utilisée pour filmer autre chose que des combats impressionnants, et la nature a aussi quelque chose à apporter à l’image.

La programmatrice, Joséphine Derobe, professionnelle du milieu répond à l’issue de la projection aux questions du public, notamment techniques.
Vous pourrez en retrouver l’intégralité dans le petit film ci-dessous.


Le fabuleux documentaire Le complexe de Frankenstein est ensuite projeté après qu’un étrange raptor ne soit venu perturber la scène :


C’est la troisième fois que j’ai la chance de voir Le complexe de Frankenstein qui devrait sortir en salle. Disons-le de suite, je ne m’en lasse pas. Le film est exceptionnel et est pour moi une immense référence sur le milieu des effets spéciaux. J’attends d’ailleurs avec impatience sa sortie en vidéo accompagnée, d’après les réalisateurs eux-mêmes lors de leur Q&A au PIFFF 2015 (que vous pouvez retrouver dans la petite vidéo ci-dessous), d’heures de bonus supplémentaires.


Ce sont donc 1 350 visiteurs qui se sont rendus au festival :

- Près de 600 professionnels accrédités

- 750 spectateurs réunis lors des rendez-vous grand public : l’avant-première de Chocolat et la journée très spéciale avec le Superviseur VFX multi-oscarisé Dennis Muren.

  • 22 tables rondes et études de cas organisés, réunissant 48 intervenants et les plus grandes sociétés du secteur.
  • Plus de 500 entretiens initiés lors du Job Fair, marché de recrutement pour les sociétés d’effets visuels.

Un belle réussite pour ce festival qui permet aussi aux étudiants de rencontrer des professionnels et d’obtenir un travail dans le domaine.

- SITE OFFICIEL

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